Je suis bien d’accord Sabine
Et on peut effectivement en profiter pour évoquer ce qui se passe constamment sur ce site (Qui est un des rares où, à partir de la position d’auteur, des gens se plaignent, de tel gosse qui s’est mal comporté vis-à-vis de lui, de tel conducteur qui lui a fait une queue de poisson, d’une atteinte à sa fragilité)
Il y a, surtout depuis le Net, une sorte de modus vivendi consistant à se faire l’écho de.
Or se faire l’écho de quelque chose c’est faire le miroir ou le bouclier de Méduse ; c’est se placer derrière la chose et la renvoyer vers les autres
Nous semblons ignorer que nous avons à faire notre part d’éponge ou de chambre anéchoïque, que nous avons à absorber notre part de mauvais coups.
Pour les auteurs d’AVox, ce site est une maman à qui se plaindre
Pendant le WTC, comme le drame était hors normes, même les plus dévolus à encaisser, mettons donc les hommes, je les ai vus se regarder, chercher dans les yeux de l’autre quoi faire ou quoi dire ou quoi penser de l’évènement.
Il est très difficile de constater un drame et de le digérer en silence.
Les psys ne cessent de nous chanter qu’il nous faut nous vider
Pour nous vider, nous nous vidons mais le résultat de ces vidanges intempestives, je ne le trouve pas constituant, constructif.
Il est très difficile de regarder le WTC et de prendre sur soi, sans crier My God !
Mais il faut s’y entraîner sinon chaque drame ne cesse de réverbérer, de résonner et le bruit nous rend dingues
10 ans, 15 ans, 30 ans après on verra encore des gens vibrer d’émotion première en relatant encore et encore le WTC de manière hystérique.
Ce que je dis allant totalement à l’encontre de la théorie psy et de la pratique commune, j’ai forcément tort.
J’aimerais beaucoup que l’auteur de ce papier nous dise si, après réflexion, il convient qu’il puisse être discutable d’avoir joué le miroir dans ce cas précis de la vieille dame (qui pourrait avoir constitué, pour lui, ce jour là, une sorte de goutte d’eau de trop vis-à-vis d’un pack d’autres réflexions du genre)