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Accueil du site > Tribune Libre > Le retour des bons Français

Le retour des bons Français

Ou quand le fond de l'air effraie.

L'autre jour, nous fêtions dignement la fin du monde en bonne compagnie. Comme il se doit. Parce que la vie étant ce qu'elle est, particulièrement courte et aléatoire, il est important de ne fréquenter que des gens à côté desquels cela ne me dérangerait pas trop de mourir.

Juan — appelons-le Juan — fait partie de ces personnes dont je peux me faire assez facilement des amis. Il se définit lui-même comme une créature tropicale, venue tout droit d'un de ces pays éminemment exotiques où les couleurs dont se parent la faune et la flore défient l'étroitesse de nos roues chromatiques et où le plan grand froid se déclenche généralement autour de 12° C. Au-dessus de notre zéro. C'est un intellectuel, dans le bon sens du terme, quelqu'un qui raffole des joutes verbales jusqu'au milieu de la nuit, qui aime creuser ses questionnements internes, curieux de tout, très ouvert à la discussion et à la critique, qui prend un temps fou à choisir le bon mot pour exprimer le plus fidèlement possible ce que son esprit vient d'arracher frénétiquement au chaos de la pensée. C'est un exilé volontaire, quelqu'un qui vit en France par choix et non par défaut. Et c'est donc quelqu'un qui doute. Beaucoup.

L'autre jour, donc, alors qu'on torchait un Petit Chablis de bonne tenue, Juan nous raconte avec son petit accent traînant qu'il a croisé la voisine en descendant les poubelles. Certes, il faut avoir descendu pas mal de bouteilles de jaja pour embrayer sur le tri sélectif, mais la question n'était pas là. La voisine fait comme beaucoup de vieux du coin : elle n'y comprend rien à ces conneries de tri des déchets — elle n'a probablement pas très envie de comprendre non plus —, aussi balance-t-elle tout et n'importe quoi n'importe comment. Juan entreprend donc de la convertir aux joies du recyclage et au casse-tête quotidien de savoir pourquoi on peut mettre le pot de yaourt dans le bac jaune, mais pas le gobelet de la cafetière automatique. La vieille a coupé court à ses tentatives d'évangélisation par un très définitif :

— Je suis une bonne Française, moi.

Depuis, ces quelques mots hantent mes journées et mes pensées. Il y a, dans cette petite phrase, tout ce que j’exècre et que je redoute dans la nature humaine. C'est comme si une sorte de long malaise qui m'englue et m'obsède depuis des mois venait brusquement de prendre corps. J'ai eu honte, sur le coup. Honte de faire partie, de par ma seule naissance, de ce club très fermé des bons Français.

Les bons Français, les bons citoyens, les braves gens. Quelque chose de sombre et de rampant sous la surface des jours. Comme une béance qui nous tire vers le bas et englue nos pensées. Quelque chose qui n'a pas de nom, pas de visage, pas d'époque et qui est toujours là, attendant son heure.

Ce n'est pas juste une vieille crispée du ciboulot qui crache sa haine au visage de son jeune voisin qu'elle ne trouve pas assez BBR. C'est toute une ambiance qui me pèse depuis des mois et qui éclate froidement au détour d'un local à poubelles. Ça n'a l'air de rien et c'est tout en même temps.

Cela me raconte comment j'ai cessé d'argumenter. Comment j'ai cessé de discuter. Comment j'ai cessé de vouloir échanger. Comment j'ai cessé d'écrire. Comment les débats sont morts, noyés sous l'invective et l'anathème. Celui qui n'est pas d'accord avec nous, celui qui n'est pas comme nous, celui qui ne pense pas exactement comme nous, celui qui ne vit pas comme comme nous, celui qui n'aime pas les mêmes choses que nous, celui-là est contre nous. La dialectique du western du fond de la cour de récré. La récession de la pensée, la déflation des idées, la médiocrité des temps incertains.

Il y a quelques jours, CSP a décidé d'exclure tous ceux qui n'ont pas les bonnes lectures, les bonnes fréquentations, les bonnes idées. J'aime beaucoup CSP. Comme personne. Et comme penseur. Bien plus radical que moi depuis le début. Aux prises avec ses propres contradictions, ses propres démons. Comme nous tous. Nécessaire. Qui a aussi nourri mes réflexions, qui m'a poussée dans certains retranchements idéologiques, qui m'a permis d'ouvrir le champ de mes explorations politiques, sociales et humaines. Mais là est la limite. Je n'ai pas autorisé ma famille à choisir mes amis quand j'avais 13 ans, je n'autorise personne à me dire ce que je dois aimer, penser, apprécier, discuter, détester 30 ans plus tard.

Et puis voilà un papier sur Reflets au sujet des gourous politiques. Qui épingle quelques penseurs un peu douteux qui habillent un fond de commerce plutôt ancré du côté de La Marine des oripeaux de la mouvance antimondialiste. Et qui oublie d'autres absolutistes de la pensée. Peut-être plus légitimes parce que plus omnipotents dans les médias. Et voilà l'auteur qui se vautre dans des amalgames douteux et jette l'anathème sur un autre de mes potes, sous prétexte qu'il n'a pas les bonnes fréquentations.

Je connais suffisamment Étienne Chouard pour savoir qu'on ne peut le soupçonner de connivence de près ou de loin avec des remugles idéologiques moisis ancrés dans la xénophobie ou le fascisme. Étienne est profondément démocrate, profondément humain et il fait partie, comme moi et comme d'autres, de ce courant de pensée qui considère que la lumière naît du choc des esprits, qui ne néglige aucune piste, aucun apport, aucun échange, qui ne se complaît pas dans l'entre-soi et l'autocongratulation.

Il y a eu une époque où des ultralibéraux lisaient et commentaient mon blog. J'en avais même quelques-uns de plutôt fidèles qui ne pouvaient s'empêcher de mettre leur grain de sel à chacune de mes publications. Je trouvais ça très stimulant. Il s'agissait là de personnes avec lesquelles j'avais assez peu de choses en commun, à part, peut-être, un goût assez prononcé pour le débat contradictoire. Leurs commentaires argumentés étaient pour moi une petite gourmandise en ce qu'ils me poussaient dans mes retranchements intellectuels, me forçaient à justifier mes prises de position, à creuser mes démonstrations, à remettre en cause mes certitudes et donc, me permettaient d'évoluer, d'élargir mes horizons, d'agrandir ma pensée. Et puis, petit à petit, les positions ont commencé à se cristalliser, à s'enliser, le dialogue est devenu difficile, pesant, et les insultes et les jugements de valeur ont pris le pas sur le débat. De part et d'autre, on ne critiquait plus la pensée, mais les personnes. Tout s'est radicalisé. Et mes contradicteurs sont partis.

Je pense à présent que ce malaise est une sécrétion de notre époque, que les crispations économiques ont contaminé tout le corps social d'une colère et d'une frustration croissante qui ne trouvent pas à s'exprimer. C'est Le Yéti, encore de mes potes, qui a su enfin mettre un nom à mon long malaise : le temps de la chasse aux sorcières est revenu et il n'annonce rien de bon pour la suite.

Chacun est sommé de choisir son camp et de désigner les boucs émissaires sur lesquels la frustration des peuples trompés va pouvoir bientôt se déchaîner.

Choisir son camp. C'est toujours ce que l'on fait quand la guerre est déjà dans tous les esprits, dans tous les cœurs, comme une évidence indépassable. Non pas la guerre des classes (dont j'aimerais bien récupérer le livre homonyme que j'ai prêté) qui nous met tous à genoux, mais la guerre de tous contre tous, la guerre des gueux, organisée par et pour les puissants, afin qu'ils continuent tranquillement leurs petites affaires entre eux pendant que l'on se déchirera pour les miettes.
Le temps des brebis galeuses est revenu.
Et j'en suis.


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66 réactions à cet article    


  • Radix Radix 26 janvier 2013 15:11

    Bonjour Mololecte

    Le temps de l’invective et de l’exclusion est venu, chacun se retranchant dans le fort Chabrol de ses certitudes en hurlant : « No passaran ! ».

    C’est l’incertitude et la peur de l’avenir qui conditionne ces comportements communs à toutes les époques de transition brutale. Moi aussi, il m’arrive d’être inquiet, non pas pour ma petite personne (je suis trop vieux pour ça), mais pour mes proches et l’avenir qui se prépare pour eux.

    Il est difficile, dans ces périodes, de distinguer parmi les bergers et les loups celui qui éclaire de celui qui profite de la lumière pour mieux vous bouffer !

    Radix


    • OuVaton OuVaton 27 janvier 2013 11:17

      Ce n’est pas la première fois que je me délecte de votre monolecte. Au niveau du style, c’est superbe. Au niveau des idées, je ne sais pas. Il me semble qu’à forcer sur le chablis, on en vient à tenir des propos de comptoir ou plutôt des anti propos de comptoir. 


      Il y a toujours eu des « bons français » maurrassiens sans le savoir. Ce qui change peut-être, c’est que certains politiques tentent de les décomplexer et leur expliquent qu’il est normal de se comporter en égoïstes. Comme le dit Radix, ils ont peur, et la peur n’est jamais bonne conseillère. Et puis, on a tous à certains moment envie d’envoyer péter les consignes de tri parce qu’on ne comprend pas forcément le travail qu’il y a derrière et parce qu’on a entendu dire que, parfois, cela ne sert à rien de trier. Ne pas oublier le parfois.

    • Aldous Aldous 27 janvier 2013 17:06

      J’allucine ! Se dire bon français serait désormais un crime de la pensée !


      Il faud donc se dire mauvais francais pour avoir l’air convenable ?

      Ma fois, si ça peu vous faire plaisir, je crois que vous faites un excellent mauvais francais, dans votre genre !


    • vieux grincheux 28 janvier 2013 07:40

      @Aldous


      t’ as oublié le H dans ton allucination, H comme Huxley ? 

      Faudrait peut-être que tu (re) lises A Huxley, tu finirais (on peut en douter) par comprendre ce que veut dire Monolecte.

      Partant de la prémisse que nous sommes tous des citoyens du monde, nés evidemment quelque part sur ce monde. Celà ne fonde pas une obligation autoritaire à se conformer à la Doxa, la normalité de ce petit bout de « patrie ». 
      N’ en déplaise aux padre padrones de la castration (sic) des enfants, pompeusement nommée éducation, ils passent complètement à côté de leur devoir d’ élévation de l’ enfant, et de son accompagnement vers l’ autonomie et l’ emancipation.

      Comme citerriens, nous avons en héritage tout ce que nos ainés nous ont lègué, et ce n ’est pas d’ AVOIR dont il s’ agit mais d’ ETRE.
      Ainsi le petit français qui se sent attiré par l’ attraction élective chère à Fourier, vers le samba brésilien, pour prendre un exemple lié à l’ article, a-t-il le droit de s’ y adonner, et de là va peut-être se mettre à apprendre le portugais pour savoir ce que racontent les chanteurs, et de là lire Jorge Amado dans le texte, découvrir Pessoa,etc.....c ’est pourquoi les sambistes jouent GRATUITEMENT dans les rues, car ils ont entendu eux-aussi l’ appel du samba, semblable au rythme cardiaque ce qui lui confère un caractère quasi universel puisque l’ enfant l’ entend déjà dans l’ utérus de sa mère avant la naissance. Ils ont le devoir de transmettre ce qu’ ils ont reçu et dans ce cas, transmettre c ’est aussi jouer, entrer en transe, et faire jouer l’ Empathie. Le Merveilleux s’ occupe du reste

      Sans compter que la France a une frontière commune avec le Brésil. 

      Tu es un(e) Zempathe, Monolecte, je me souviens de tes articles sur Altermonde, de Jean Dornac de la bagarre du NON avec Chouard où nous avons gagné. 
      Les Fauxcialistes ne l’ ont toujours pas digéré, ils savent que nous avons raison.
      Et même si certains veulent exploiter les astéroïdes pour trouver de l’ or,il n’ en reste pas moins qu’ une planète finie ne pourra jamais supporter une croissance infinie.
      Donc les progrés sont à faire, non dans l’ AVOIR, mais dans l’ ETRE. Il faut tenir bon sur ce point fondamental.
      Et se protéger de tous ces malfaisants comme cette pauvre femme qui étale la pensée fasciste issue de son cerveau reptilien, par faiblesse, n’ osant pas attribuer son mal de vivre aux vrais exploiteurs car ayant trop peur du retour de bâton.
      La transcendance induite par la pratique du samba (c ’est masculin au Brésil) n ’est pas une pratique courante en métropole, il en est tout autrement en Guyane qui me semble-t-il est aussi la France. Ainsi, la femme qui s’ auto-qualifie de « bonne » française (et celà reste à prouver, car si on cherche bien, on va certainement trouver des actes d’ incivilité, payer un artisan au noir ( merci pour le Trésor Public) ou bien « emprunter » une ramette d’ A4 au boulot.....rien que de trés normal ), cette femme-là n’ a pas d’ échappatoire pour épuiser son mal-être, elle s’ auto-empoisonne et n ’a même pas la solution de la transcendance offert par le samba qui dilue les « mauvaises humeurs » dans la danse et la sueur....Elle est vraiment à plaindre plus qu’ à blâmer.


      Garder la créativité, la poïétique est toutefois primordial.

      Pas un jour sans écrire une ligne disait Zola.....

      Quoique vous fassiez, ce sera insignifiant, mais faites-le !! disait Gandhi...

      Il y a des gens qui nous laissent des traces dit la slameuse Ragelle

      KONSELEDIIIIIIIIIIIIIIISEU !!!

      VG


    • Aldous Aldous 28 janvier 2013 11:22

      Je savais pas que la samba avait de tels effets secondaires...

      Ca fait peur ! smiley


    • Hermes Hermes 28 janvier 2013 11:34

      @Radix, bonjour. Eh oui, le tri sélectif mental est encore plus important, mais il est rendu difficile par les suremballages de pensées toutes faites qui se substitiuent à notre capacité de perception. Aucune idée ne définira jamais l’expérience du présent : elles sont toutes recyclables ! smiley
      @Monolecte : les vraies sorciers et sorcières ne perdent jamais leur liberté, car ils ou elles sont totalement anonymes. Pour rester des êtres humains ne nous définissons pas, car le temps détruit l’essence.


    • Radix Radix 28 janvier 2013 21:36

      Bonsoir Hermès

      « Aucune idée ne définira jamais l’expérience du présent : elles sont toutes recyclables ! »

      Malheureusement pour définir le présent il faudrait pouvoir jeter un coup d’œil sur l’avenir, le présent est volatile et seul le futur lui donne du sens.

      Comme disait le Marquis de Sade dans son introduction à son livre « Les infortunes de la vertu », :« Le comble du merveilleux serait de jeter du clair sur l’obscurité des voies don la providence se sert pour parvenir aux fins qu’elle se propose sur l’homme » (de mémoire).

      Certes le style peut paraître alambiqué et désuet, mais il exprime l’inquiétude profonde de l’humanité depuis l’aube des temps.

      Radix


    • Radix Radix 28 janvier 2013 21:44

      Bonsoir Parkway

      La difficulté est certaine et le catalogué un jour, au détour d’une phrase, dans une catégorie peut vous surprendre le lendemain, nous ne ne sommes pas monolithique.

      Bon, ceci dit, pour une minorité très agissante le constat est clair.

      Mais surtout, je me méfie des « petites mains » d’Agoravox... La pub a de telles exigences !

      Radix


    • Shawford42 28 janvier 2013 21:56

      Ah le discours furtivien de bas étage smiley


      Comment que t’arriveras jamais à cultiver le vrai humasime après ça, pfffffffff

    • jeanpierre350 jeanpierre350 29 janvier 2013 10:57

      Poil à gratter, dans la vie ya pas d’aléas, c’est la misère de la naissance à la mort pour les gens comme nous .en matière de climat t’y connait rien là-bas c’est à 19 degrés qu’on sort les pulls et les pantalons renseigne toi aita pea  pea peut te tuyauter si c’est son vrai nom. A propos de la vielle c’est elle qui est sensée parce que  même si tu trie tout part en décharge. A propos des bons français t’a pas à t’angoisser t’es pas arabe, t’es pas noir, et t’es pas chinois, t’es pas du mauvais côté. Met une djellaba, un boubou ou une sape exotique et si tu mets un peu de cirage sur ta frimousse alors là tu vas voir ce que c’est l’angoisse, la vrai de vrai, avec la dégaine Qatar ça marche pas.si t’es pas heureux de ton sort vas te plaindre auprès de ceux qui votent utile. ya pas de chasse au sorcières ici d’ailleurs les sorcière ça existe pas .Nous on disait chasse aux ratons ou au bicots d’ailleurs  ça a fini par leur déplaire on s’est bien accroches pendant 150 ans à la fin ils se sont fâchés ils ont pris des fusils .mais on tellement bête qu’on leur reproche quelques petites colères de fin 62.c’est quand même con .on aurait pu s’excuser après pour toutes les vacheries qu’on a pu leur faire il aurait pu nous pardonner et installer un tuyau de gaz parce qu’après tout Ya eu du métissage dans les bordels c’est pour ça qu’ils disent cousin quand ils nous parlent yen a même qui sont français sauf pendant les match de foot .faut dire aussi que le commentateurs à la télé y font rien pour éteindre les passion et ya les injures dans la vie de tous les jours ;c’est dur de perdre les mauvaises habitudes .ne parle pas de moutons et de caprin ya encore la vielle peau qui va venir faire du scandale .toi t’es le poil à gratter et moi je suis le rigolo, écris et moi je commente je crois qu’on va bien s’entendre .merci de m’avoir tendu le perche ça fais 65 ans que ça me démange.


    • Vipère Vipère 26 janvier 2013 16:53

      Le tri sélectif est non seulement un casse-tête mais aussi une contrainte, une préoccupation quotidienne et qui parfois n’a pas de sens, en tout cas pas celle qu’on lui prête : l’’intérêt écologique. Et, je sais de quoi je parle, pas besoin de me rincer le gosier au chablis !


      Que le Chablis dénoue les langues, entre potes, tant mieux si l’on peut profiter du débat que vous mettez sur la place publique.

      Dans mon petit patelin, situé entre ville et campagne, le tri sélectif est non seulement rendu obligatoire par ordre du Maire, mais est également rendu payant par arrêté communal et coûte 1 euro le kg de déchet. 

      Et, où vont les déchets payés un Euro le kg, récoltés par une entreprise privée ? à 1,5 km de mon domicile, dans une décharge à ciel ouvert, interdite au public ! 

      S’il y a quelques « bons français » qui pensent en leur fort intérieur qu’on les prend pour des idiots, utiles à remplir les poches de Véolia, pour autant, il ne faut pas les ranger dans le camp des brebis galeuses ! smiley








      • perlseb 26 janvier 2013 18:07

        Le tri des déchets, c’est exactement comme l’éthylotest au volant. Ceux qui conduisent après avoir bu sont irresponsables, mais on va forcer toute la population (responsables compris) à acheter un gadget qui suppose que le conducteur est ... responsable. Les irresponsables ne s’en serviront pas (toujours autant de morts) et les responsables n’en avaient pas besoin ou en avaient déja un sans être contraints.

        Pour les déchets, la pollution est une socialisation des pertes par des irresponsables qui ne veulent pas payer pour faire du propre. On produit des emballages pas chers, non biodégradables pour que les irresponsables se fassent plus de marge, et ensuite on va espérer que tous ceux qui les utilisent sont responsables : trier ces foutus emballages, et surtout, les trier correctement.

        Dans une société d’irresponsabilité généralisée, il ne faut pas faire comme si les gens étaient responsables. Il faut pas s’étonner d’aller dans le mur.

        Le tri, ça marchera quand les emballages seront payés au kg à ceux qui les ramènent (comme les anciennes bouteilles consignées) : on trouverait peut-être même des gens pour ramasser les papiers, avec ce système.

        Rendre les gens irresponsables, les rendre complices de l’immoralité générale dûe à cette irresponsabilité, les diviser tout cela est nécessaire pour que le système pyramidal perdure. En général, la responsabilité revient temporairement après ... un cataclysme. Donc, il nous faut maintenant notre cataclysme récurrent.


      • foufouille foufouille 26 janvier 2013 19:17

        « Le tri, ça marchera quand les emballages seront payés au kg à ceux qui les ramènent »

        tout a fait, comme quand j’etais mome
        ca payait les bonbons


      • OuVaton OuVaton 27 janvier 2013 10:36

        >>Dans mon petit patelin, situé entre ville et campagne, le tri sélectif est non seulement rendu obligatoire par ordre du Maire, mais est également rendu payant par arrêté communal et coûte 1 euro le kg de déchet. <<


        Faudrait clarifier ce point. Je n’arrive pas à croire qu’on puisse mettre un montant pareil. Voulez-vous, svp, nous dire où cela se passe et quelles sont les modalités de ce système.



      • Aldous Aldous 27 janvier 2013 16:59

        cette taxation et illégitime car nous n’avons aucune prise sur le volume des emballages.


        Les produits en vrac n’exitent plus, les bouteilles consigees non plus.

        L’industriel fait ce qu’il veux et on taxe le client.

      • CA c’est ben vrai les communes se font de l’or avec le verre et le papier....

        QUE CET ARGENT SOIT MIS SUR UN COMPTE POUR AIDER LES CITOYENS QUI EN ONT

        BESOIN ET Non pour payer des voyages ou des pots aux « élus locaux » qui sont 550000


      • Croa Croa 27 janvier 2013 23:17

        « L’industriel fait ce qu’il veux et on taxe le client. »

        Conformément aux décisions socialistes de la fin du XXe siècle
        à propos de quoi il fût d’abord interdit d’intégrer l’emballage dans le calcul des prix (la loi imposant de les classer en frais généraux ce qui aurait rendu le vrac payeur sauf que cela a fait disparaître le vrac) avant de finir par une libération totale de ces mêmes prix... (c’est pourquoi il vaut mieux désormais importer de Chine) Le tout conformément aux désirs de la grande distribution.

        Aujourd’hui on taxe le client... ce n’est là que cerise sur le gâteau !


      • @foufouille tout a fait §§§


      • pino69 pino69 28 janvier 2013 11:05

        Je confirme.


        Dans mon bled, en Bretagne, tu payes 177€/an pour avoir le droit de sortir 15 poubelles dans l’année (oui, 15). Je précise : les poubelles carton et le verre ne sont pas facturés.
        Chaque poubelle supplémentaire, c’est 5€.
        En gros, si t’es pas un porc, il faut tabler sur 1 poubelle/semaine pour une famille de 4 (en moyenne car l’été c’est plus). Du coup, ça te fait 37 poubelles payantes à 5€, soit un joyeux budget à 350€/an.

        Ils disent que c’est à cause du Grenelle de l’environnement et pour responsabiliser.
        Moi, je dis que c’est un budget à 3.5 M€ / an.
        Moi je dis que c’est cool pour Veolia.
        Moi je dis que ce système va se généraliser et qu’il y en a - si si vous verrez - qui vont se plaindre du retour des décharges publiques et des poubelles dans la mer... Parce qu’à 350, la petite mamie, gentille ou pas, elle suit pas.

        Pays de cons.


      • foufouille foufouille 26 janvier 2013 17:24

        « Le temps des brebis galeuses est revenu »

        il a toujours ete la, au moins pour une partie d’entre nous, « pas comme tout le monde »


        • Vipère Vipère 26 janvier 2013 18:12

          Fatale

          D’après vous, cette vieille dame méritait le caillou « se disant bonne française » ne voulant pas recevoir de leçon de tri-sélectif d’une personne dont elle suppute au faciès ou à l’accent qu’il est étranger  ?

          Quelle est votre définition du « bon français » dont vous écartez cette vieille dame ?


        • @fatale.................égoiste et un petit peu xenophobe....raciste ????


        • 1984 28 janvier 2013 14:57

           "Qu’est-ce l’esprit français me direz-vous ? C’est celui de la noblesse d’esprit et de coeur, celle qui grandit, celle qui ne s’en prend qu’aux puissants et prend pitié des faibles, celle qui se refuse, obstinément, à la loi de la jungle et surtout celle qui ne blesse pas l’innocent ...Etre Français c’est etre d’abord d’une essence mentale.... ."

          Que le reste du monde le sache, c’est pas la peine de faire un effort vous êtes de la merde !


        • Vipère Vipère 26 janvier 2013 17:47

          Le tri sélectif, mythe ou réalité ?

          [« vous triez vos déchets

           »mais vous faites peut-être ça pour rien"]

          http://gazetdessanvignards.4forum.biz/128-le-tri-selectif-mythe-ou-realite


          • OuVaton OuVaton 27 janvier 2013 11:38

            Eh oui, puisque certains disent que ça ne sert à rien, on peut continuer de tout balancer dans la grosse poubelle. Reposant !


          • lulupipistrelle 27 janvier 2013 14:01

            Je fais du compost, mais tout reste indistinctement à la poubelle.

            Quand on me paiera pour trier, je trierai. Sinon, qu’on augmente les taxes et qu’on paye des gens à trier. Le système actuel est un retour à la corvée. 

          • Croa Croa 27 janvier 2013 23:21

            Non le retour de la corvée c’est depuis la ’’Journée de solidarité’’.


          • easy easy 26 janvier 2013 17:50

            C’est un sujet sur lequel j’aurais des raisons d’être chatouilleux mais cette femme m’aurait répondu ça, je n’y aurais pas vu d’arrogance.
            J’aurais considéré qu’en lui faisant la leçon, parce qu’elle ne se sentait peut-être pas assez sûre de sa bonne position morale, elle aurait senti que je cherchais à l’accuser d’incivilité. Elle aurait donc lâché son assertion en sorte de contradiction à une attaque

            Elle s’était retrouvée prise la main dans le sac comme dans son enfance. Elle n’a pas eu beaucoup de temps pour y réfléchir. Elle a pondu une expression toute faite venue du fond des âges.

            C’est une chose que chacun paranoïse mais si chacun dramatise des paranos des autres, c’est pour le coup qu’on va finir par se taper dessus.

            Il est de la responsabilité de chacun de faire éponge, non miroir ou bouclier de Méduse.



            • easy easy 26 janvier 2013 19:11

              Je suis bien d’accord Sabine

              Et on peut effectivement en profiter pour évoquer ce qui se passe constamment sur ce site (Qui est un des rares où, à partir de la position d’auteur, des gens se plaignent, de tel gosse qui s’est mal comporté vis-à-vis de lui, de tel conducteur qui lui a fait une queue de poisson, d’une atteinte à sa fragilité) 

              Il y a, surtout depuis le Net, une sorte de modus vivendi consistant à se faire l’écho de. 

              Or se faire l’écho de quelque chose c’est faire le miroir ou le bouclier de Méduse ; c’est se placer derrière la chose et la renvoyer vers les autres
              Nous semblons ignorer que nous avons à faire notre part d’éponge ou de chambre anéchoïque, que nous avons à absorber notre part de mauvais coups.
              Pour les auteurs d’AVox, ce site est une maman à qui se plaindre



              Pendant le WTC, comme le drame était hors normes, même les plus dévolus à encaisser, mettons donc les hommes, je les ai vus se regarder, chercher dans les yeux de l’autre quoi faire ou quoi dire ou quoi penser de l’évènement.

              Il est très difficile de constater un drame et de le digérer en silence.
              Les psys ne cessent de nous chanter qu’il nous faut nous vider 
              Pour nous vider, nous nous vidons mais le résultat de ces vidanges intempestives, je ne le trouve pas constituant, constructif.

              Il est très difficile de regarder le WTC et de prendre sur soi, sans crier My God !
              Mais il faut s’y entraîner sinon chaque drame ne cesse de réverbérer, de résonner et le bruit nous rend dingues

              10 ans, 15 ans, 30 ans après on verra encore des gens vibrer d’émotion première en relatant encore et encore le WTC de manière hystérique. 


              Ce que je dis allant totalement à l’encontre de la théorie psy et de la pratique commune, j’ai forcément tort.

              J’aimerais beaucoup que l’auteur de ce papier nous dise si, après réflexion, il convient qu’il puisse être discutable d’avoir joué le miroir dans ce cas précis de la vieille dame (qui pourrait avoir constitué, pour lui, ce jour là, une sorte de goutte d’eau de trop vis-à-vis d’un pack d’autres réflexions du genre) 


            • Christian Labrune Christian Labrune 28 janvier 2013 00:16

              @Sabine

              En survolant les interventions, j’essayais de concocter ce que j’écrirais en bas de page, mais je suis enfin tombé sur votre remarque et je la trouve si parfaite que je ne vois vraiment rien à y ajouter. 


            • Christian Labrune Christian Labrune 28 janvier 2013 00:19

              La réaction que j’évoquais, c’était celle, très synthétique, de 18h27.


            • Vipère Vipère 26 janvier 2013 18:46

              La phrase du jour que je retiens de votre article est celle-ci :

              « chacun est sommé de choisir son camp » !!!

              Quel luxe ce serait pour l’ensemble des citoyens que de pouvoir choisir leur camp !

              Une option que les gueux n’ont pas ! ils sont les boucs émissaires désignés, de la crise, du mal-logement, de la rue, etc...


              • Jean Yanne Jean Yanne 26 janvier 2013 18:57

                Mon cher bobo !


                je suis désolé de vous décevoir , mais voyez vous je trouve vos idées toutes faites conformes à la publicité que commandite le capitalisme marchand .

                Vous parlez du « tri sélectif » , fustigeant ce pauvre couillon de vieux Français qui n’y comprend rien .

                Désolé pour vous , mais je pense que c’est vous qui n’avez rien compris , je vais donc tenter de vous l’expliquer ... c’est pas dit que j’y parvienne .

                Le capitalisme marchand , vend , c’est une évidence , plus il vend , plus il gagne et donc toute sa politique , la politique que prônent ses larbins qui se disent « hommes politiques » font valoir .

                Quelle est elle ?
                Vendre donc , le plus possible et pour cela enlever toutes les contraintes , tous les freins à cette surconsommation .
                Le tri volontaire est une technique permettant d’inciter encore à la consommation .
                Comment ?

                Il s’agit tout simplement de faire encore payer indirectement par son action , le prix de l’objet qu’il a acheté et qui ne lui sert à rien puisqu’il le jette .

                Il paie donc avec cette propagande que vous retransmettez , trois fois l’objet en question inutile .

                Il l’achète une première fois , emballage compris 
                Il le traite une deuxième fois en le rapportant bénévolement , travail gratuit .
                Il le paie une troisième fois en payant les impôts qui ramasseront et traiteront cet objet .... inutile je vous le rappelle .

                Vous , vous chargez seulement de culpabiliser , inciter ceux qui ne feraient pas ce travail gratuit pour le compte de ceux que vous servez , à savoir , les capitalistes marchands .

                Car logiquement 

                Un objet n’est fini que lorsqu’il est recyclé et vous et les naïfs croient qu’il est fini dès lors qu’on l’a acheté !

                Car curieusement , mais vous n’êtes pas curieux , ... le capitalisme marchand oublie de vous facturer le recyclage par la consigne qui devrait être la règle .
                et ce recyclage a un coût ... aussi , le capitalisme s’est arrangé pour vous culpabiliser pour faire une partie du travail gratuitement , et vous fait payer une seconde fois pour le traitement de cet objet que vous considérez comme fini mais qui ne l’est pas réellement puisqu’il reste à le recycler !

                Le capitalisme y gagne donc sur tous les tableaux en profitant des gogos donneurs de leçon !

                Autre chose 

                Le capitalisme est très favorable à l’esclavage ... pas le peuple et surtout pas le peuple Français .

                Qu’à cela ne tienne , il change les mots et nomme désormais « IMMIGRE » tout esclave .

                Désormais tous ceux qui s’opposent à l’esclavagisme moderne ne sont que des racistheu , fascistheu Franchouillards , électeurs du Front National ,l’ennemi majeur du capitalisme marchand !

                Bravo , vous êtes pile poil dans la ligne éditoriale et propagandiste !

                Désolé mon ami , mais j’ai parcouru le monde et je peux vous dire que du racisme , j’en ai vu , à mon égard certes , mais surtout entre ces populations du sud dont vous parlez et du vrai racisme pas des légendes .

                Voter Marine vous dites pour faire dans l’humour intello et méprisant ... hé bien c’est vrai , je vote Marine , surtout par écoeurement de propos tels que les vôtres , de ce genre d’individus donneurs de leçons et qui pensent tout avoir compris du fond de leur petit confort de bobo .

                Je vais vous inquiéter encore plus , puisque les RG m’ont classé « Anarchiste » ou « gauchiste » .... mais les RG vous savez , ils remplissent des fiches sans trop comprendre juste pour faire du nombre !et puis c’est vrai , j’ai longtemps milité à l’extrême gauche , avant que les bobos ne s’installent dans ce parti !

                • ddacoudre ddacoudre 28 janvier 2013 07:46

                  bonjour jean yanne

                  je ne pense pas que vous ayez saisi le sens de l’article de monolecte. Il n’ a rien du bobo et mettre en avant une xénophobie qui se manifeste dans des lieux ou actions aussi quotidiennes, laisse entrevoir une structure de la pensé qui c’est encré comme un réflexe par une société qui la façonne. C’est les sources latentes et caché dont l’on peut ignoré être porteur et qui surgissent comme une réflexion normale allant de soi. Je dis souvent que l’on ne choisit pas de devenir fasciste, c’est lui qui installe en nous s’en que nous ayons le sentiment d’en développer les principes.
                  http://ddacoudre.over-blog.com/article-le-joule-pour-corriger-le-libertarianisme-qui-cache-des-seigneuries-entrepreneuriales-114768419.html
                  cordialement.


                • Vipère Vipère 26 janvier 2013 19:02

                  Fatale,

                   Vous dites fort bien !

                  Il n’y a pas de typologie du« bon français », il y a des valeurs, des concepts relayées par l’esprit et in fine qui se traduisent dans des actes concrets. des concepts universels et ce que l’on soit français ou non.


                  • Vipère Vipère 26 janvier 2013 19:15

                    Moi, aussi, je vous souhaite une bonne soirée, fatale.

                    Et m’en vais de ce pas braquer un garde-manger  ! smiley


                  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 26 janvier 2013 19:06

                    Depuis qu’il n’y a plus d’anthropophages personne ne peut nous dire ce qu’est un bon français ....


                    • Christian Labrune Christian Labrune 28 janvier 2013 00:24

                      @Aita Pea Pea

                      Il m« est arrivé quelquefois de bouffer de l’écologiste. Il paraît que c’est une nourriture saine, et même »bio« , mais j’en suis revenu : même avec du ketchup ou de la purée de piment, ça reste tout à fait insipide. Les écologistes ne sont assurément pas de »bons" Français.

                       


                    • bigglop bigglop 26 janvier 2013 19:24

                      Bonsoir à tous,

                      Merci @Monolecte pour cette fable sur le tri sélectif.

                      Même aujourd’hui, je reste stupéfait devant le peu d’esprit d’analyse, d’esprit critique de beaucoup de mes concitoyens face à l’information (expression globale, généraliste) dispensée par une certaine élite.

                      Il est indispensable de mettre en place un tri sélectif, par les citoyens, de cette élite et surtout d’en définir les modalités, même si cela relève d’une forme utopisme.

                      Sur la classe politique, la défiance s’accroît, majoritairement elle ne séduit plus. De mon point de vue (qui peut être contestable), elle est dans la séduction des citoyens-électeurs, de faire des promesses, généralement intenables, pourvu qu’elles correspondent aux désirs d’une majorité à un moment T.
                      Vous l’avez compris, il s’agit d’un rapport de séduction, basé sur l’affect, l’émotion et non sur des critères objectifs, démontrables même s’il existe dans l’humain la dualité raison-émotion.

                      Finalement, ces élites se « vendent » comme des produits par une campagne marketing avec la complicité d’agences de communication, d’images avec des story telling qui ressemblent à des émissions de reality show.
                      Nous sommes dans le domaine de l’apparence, de l’illusion, du paraître, d’un théâtre d’ombres, comme celui de J Genêt ou L Pirandello.

                      Pour détourner l’attention des écrans de fumée sont mis en place comme l’Islam avec le terrorisme, la viande hallal, comme l’immigration avec les Roms et autres « envahisseurs », mais aussi la stigmatisation de catégories sociales comme les chômeurs, les bénéficiaires de prestations sociales (RSA), les « jeunes » de banlieues, les retraités, certains ultra-riches (avec modération).

                      Ainsi sont mises en oeuvre les recommandations de Machiavel (Le Prince), toujours d’actualité et efficaces, à travers cette mise en opposition frontale, du combat de tous contre tous des citoyens afin de perpétuer la domination de ces élites.

                      Il y a un peu plus de trente ans, j’ai proposé à un ami (très engagé) cette définition :
                      « La politique est la forme suprême de l’art de se prostituer » et le lendemain, il m’a dit qu’il était d’accord avec moi.

                      En conclusion, oeuvrons pour mettre en place un tri sélectif républicain dans le cadre d’une nouvelle constitution.


                      • Jean Yanne Jean Yanne 27 janvier 2013 08:02

                        La mise en place de « tri sélectif » est très simple , elle est même lucrative .


                        La méthode générale 

                        considérer que tout objet manufacturé a une valeur même lorsqu’il est usagé et ne peut plus servir dans sa fonction première .

                        comment ?
                        En imposant , pour chaque objet vendu , une « consigne », une valeur intrinsèque quelle que soit son état de dégradation .
                        Il est évident ,dès lors , que l’objet serait ramené au « centre de recyclage » qui le traiterait en créant ainsi des emplois .

                        Ce seraient alors les consommateurs qui paieraient ce recyclage du fait de cette consigne remboursée bien entendu lors du retour , mais les obligeraient de ce fait à ramener les objets .

                        Des emplois seraient donc créés sur place car les objets seraient traités sur place et ces emplois seraient financés par ces taxes-consignes prélevées à la vente !

                        Cela n’impacterait pas le niveau de vie ,puisque ces taxes-consignes seraient remboursées , mais permettrait un vrai recyclage scientifique de tous ces objets 
                        De plus , ce ne serait plus le contribuable qui paierait celui ci , mais le consommateur , ce qui serait nettement plus juste et équitable !

                        Je comptais évidemment sur les verts pour mettre en place ce dispositif , mais voyez vous , ils sont trop intéressés par le mariage homo ... alors, on attendra ...

                      • bigglop bigglop 27 janvier 2013 16:43

                        @Jean Yanne,

                        Apparemment, dans votre post répondant au mien (à moins qu’il ne s’agisse d’une erreur), j’ai interprété le tri sélectif évoqué par l’article comme une fable recommandant une sélection des candidats aux fonctions électives quitte à les recycler (mais je n’aime pas cette dernière idée qui se réfère à des camps de rééducation de sinistre mémoire).

                        Ce tri peut être appliqué aux médias, aux prétendus experts, etc...

                        Il est remarquable que ces élites se ’’recyclent" elles-mêmes, Inspection Générale AGS, Conseil Economique, Social, sociétés de conseils d’affaires et autres institutions.......


                      • efarista efarista 26 janvier 2013 20:40

                        @ Monolecte,

                        Il est des points où j’entends de façon fluide ce que vous dites, tels que :
                        «  »«  »Cela me raconte comment j’ai cessé d’argumenter. Comment j’ai cessé de discuter. Comment j’ai cessé de vouloir échanger. Comment j’ai cessé d’écrire. Comment les débats sont morts, noyés sous l’invective et l’anathème. Celui qui n’est pas d’accord avec nous, celui qui n’est pas comme nous, celui qui ne pense pas exactement comme nous, celui qui ne vit pas comme comme nous, celui qui n’aime pas les mêmes choses que nous, celui-là est contre nous. La dialectique du western du fond de la cour de récré. La récession de la pensée, la déflation des idées, la médiocrité des temps incertains.«  »«  »
                         j’ai renoncé également aux grandes explications, échanges et j’ai pris pour ma part le parti de « oui on peut rire de tout ».... question de survie mentale.
                        Je vois que nous avons des lectures suivies en commun : le Yéti, Comité de salut public, Etienne Chouard....
                        Voilà jusque là je vous entends.
                        Bon bien évidemment, il est un moment où ça se gate : la fameuse petite mamie.
                        Vous ne savez rien de sa vie. Vous ne savez rien de son montage interne ? Vous ne pouvez pas prétendre qu’elle est eu le soin de l’exactitude des mots utilisés par elle.
                         Possiblement elle était sur une stratégie de défense se sentant plus ou moins agressée. Il est possible que de son point de vue elle fasse de son mieux. Il est possible que selon elle, « y’en a marre de toutes ces conneries et que la priorité ne soit pas là »...bref il est bien des possibilités. Ça vaudrait éventuellement le cout de rediscuter avec elle, histoire de mieux la situer.
                        Vous en parlez vous même : «  »«  » Et c’est donc quelqu’un qui doute.«  »« 
                         
                        Le doute est une bonne chose. Le doute est un signe de bonne santé mentale, le doute est un signe de capacité a se remettre soi même en question.
                        Donc d’un coté vous faites l’apologie du doute sur lequel je vous rejoins et de l’autre la réaction indirecte pour vous de cette mamie vous amène a : »«  »Depuis, ces quelques mots hantent mes journées et mes pensées. Il y a, dans cette petite phrase, tout ce que j’exècre et que je redoute dans la nature humaine. «  »«  » N’est ce pas un tantinet excessif. ??
                        Doutez de votre première approche et compréhension des quelques mots prononcés par cette mamie (de façon même pas direct envers vous) et peaufinez la compréhension de cette dernière.
                        Anecdote : Un papi fait la queue aux restos du coeur de Blois. Un gitan se trouve derrière lui qui lui colle un couteau dans le dos et qui lui dit de dégager de suite par ce qu’ici c’est pour eux. Le papi se casse mais je ne vous dis pas comment il la mauvaise. Ce papi ne vient pas là de gaieté de coeur. Il en a vraiment besoin de ce plus en bouffe. Donc il repart un tantinet ombrageux. Il se déverse de ci de la, fustige les gitans, se promet de voter FN aux prochaines élections et le fait verbalement savoir a qui mieux mieux.
                         Ma première réaction serait de tenter de calmer cette ardeur mais mais mais....que sais je de sa vie ?? que sais je de ce qu’il a enduré, que sais je des injustices qui ont fait son lot ?? Que sais je de la goutte qui fit déborder son vase ?? Alors non bien évidemment je ne vais pas aller l’attaquer bille en tête, et encore moins le juger de façon rédhibitoire. Si je me sens d’intervenir la dedans, je me dois de consacrer du temps envers ce papi, l’écouter se raconter et diplomatiquement contester si c’est possible. Mais le juger sur cette seule anecdote...ben non !
                        Voyez l’idée Monolecte ??


                        • tf1Goupie 27 janvier 2013 00:37

                          Je ne comprends pas bien votre malaise.
                          Le Net permet à tous de s’exprimer, c’est bien et c’est mal à la fois.
                          Il y a bien sûr la rapidité : les condamnations publiques vont plus vite, la vindicte populaire enfle plus vite, les canulars et les ragots aussi.
                          C’est tout simplement la nature humaine lachée sur les autoroutes de l’information ; le tri sélectif de la pensée nécessite de l’agilité.

                          Sinon j’ai trouvé quelques sites intéressants grâce à vos liens, merci pour ça.

                          ... Bon Chouard c’est pas ma tasse de thé et je suis assez d’accord avec la théorie des « gourous »


                          • Fred94 27 janvier 2013 11:39

                            L’ami de l’auteur a croisé une franco-francaise... Puis je savoir ou vous vivez pour ne pas en cotoyer ou en lire ? Par ailleurs, soit votre ami n’est pas physionomiste pour ne pas s’apercevoir du bas du front de son interlocutrice, soit il est d’un optimisme béat. Dans les deux cas, il devrait arreter la masturbation intellectuelle.


                            • Loatse Loatse 27 janvier 2013 11:59

                              Moi zossi, je suis une bonne française... :) de celles qui voient plus loin que le bout de leur nez (soit la propagande culpabilisatrice ambiante) et je ne trie plus, par voie de conséquence..

                              parce que les industriels ne sont pas fichus de mettre fin à l’obsolescence de leurs produits, de réduire leurs emballages à l’essentiel, d’investir afin que ceux ci soient biodégradables, nous devrions subir leur inconséquence !?

                              Pourquoi trouve t’on en rayon des piles jetables ? alors qu’il existe des piles rechargeables ? pourquoi ces fichues ampoules longues durées claquent presque aussi vite que les anciennes ? pourquoi tout ce plastique et ce polystyrène partout ?

                              Pourquoi ces prospectus dont regorgent nos boites aux lettres ne sont ils pas en papier recyclé ?

                              Donc tant qu’il y aura des pigeons qui continueront à trier, aucune raison qu’un effort soit fait à la source..

                              en pratique, on trouve maintenant répartis dans plusieurs boutiques ou supermarchés (pas tout réuni surtout) des récupérateurs de : piles, ampoules, cartouches d’imprimantes...

                              à rajouter aux containers de déchets végétaux, verre, papier, plastique et demain déchets organiques ?

                              une histoire sans fin...


                              • Blé 27 janvier 2013 12:50

                                Complètement d’accord avec vous, les grandes surfaces se moquent vraiment des clients. Je ne sais pas si vous avez remarquez mais il est de plus en plus difficile de retirer la marchandise des emballages, de tourner les bouchons vissés des bouteilles, etc... Ces industriels savent que les personnes en vieillissant ont de plus en plus de mal à manipuler les objets pourtant ils font comme si les progrès techniques n’existaient pas.


                              • schweizer711 27 janvier 2013 13:03

                                « Je pense à présent que ce malaise est une sécrétion de notre époque, que les crispations économiques ont contaminé tout le corps social d’une colère et d’une frustration croissante qui ne trouvent pas à s’exprimer. »

                                C’est la sempiternelle explication bateau. La Suisse de l’interdiction des minarets est l’un des pays d’Europe les plus prospères et les moins touchés par la crise et le chômage.

                                Et on ne perçoit pas bien ce que les « crispations économiques » ont à voir avec la haine agressive que votre ami CSP nourrit, à l’égard de ceux qui ne pensent comme lui, en éprouvant le réflexe « ô combien légitime, de leur envoyer d’emblée une tarte dans la gueule manière de poser le débat sur des bases saines... »

                                Cela, mon bon Monsieur, c’est la guerre, et pas de tous contre tous, mais du Bien contre le Mal, de la Vérité contre le Mensonge, du Beau contre le Laid...

                                En réalité, de l’Antiracisme* contre le « Racisme ». Antiracisme qui vient, une fois de plus, d’être plongé dans un profond désarroi par le dernier en date des sondages du « Monde » sur la présence étrangère, l’Islam, le multiculturalisme et la mondialisation.

                                * Au sens revélien du terme


                                • dom y loulou dom y loulou 27 janvier 2013 15:50

                                  la quoi ?


                                  depuis le plafonnement du franc accepté béatement par les super-héros si prompts à aider les bouchers de ce monde, qui financent maintenant en INTEGRALITE les massacres de l’OTAN sans même en faire partie, acceptant les ordres du common wealth sans broncher comme si on en faisait partie, ce pays n’existe tout simplement plus 

                                  certainement pas après avoir irrémédiablement détruit les droits de l’aom, les piétinant sans vergogne durant 11 ans en ricanant tous les jours avec ces médias qui auraient dû se trouver en cour de justice pour un tel traitement indigne contre un homme

                                  bonne vie

                                  nous n’avons plus aucun lien, un passeport ridicule qui faisait croire à des imbéciles que cela leur donnait un droit quelconque sur un de leurs compatriotes

                                  une veulerie sans fin, tous les jours répétée, mise en isolement et mobbying éternel, piétinement de toutes ses qualités pendant qu’il s’en gargarisaient ces grands héros de passeport !!

                                  ils ont tout perdu à se vanter de qualités qu’ils n’ont pas et pillé l’un des leurs sans jamais s’arrêter 

                                  l’or n’est même plus dans les coffres suisses tellement ils sont confiants envers nos bourreaux !! 

                                  T’AS TOUT PERDU IDIOT, piétiné les honneurs qui t’étaient faits avec ta jalousie sans bornes. t’as massacré la fierté qui te fut rendue par un esprit brillant, tu n’as eu de cesse de lui pisser dessus et tu crois qencore qu’il subsiste quelque chose de l’amour que d’autres nations avaient pour ton pays ? Mais tu l’as DETRUIT ton pays, t’as détruit son coeur et son âme, tu t’es attaqué à tous les piliers qui lui donnaient stabilité et tu viens encore donner des leçons ici ?


                                  et celui qui te défendait et t’a valu les honneurs de toutes les nations, de tous les peuples, tu lui a pissé dessus sans relâche et tu viens jusqu’à t’en vanter publiquement ?

                                  que crois-tu qu’il reste de l’admiration de ton petit système que tu exècres depuis que je l’ai pris en défense devant l’empire britanique POUR QUI TOI TU TRAVAILLES SANS RELACHE ?


                                   t’as VENDU TES GOSSES idiot

                                  voilà que tu n’as même pas vu les sommets qu’un autre t’a fait atteindre et envers qui tu n’as eu que mépris, humilitations à l’INFINI et insultes par camions entiers

                                  démerdes-toi maintenant dans ta chute aux abysses

                                  tu l’as ENFIN ta dictature où tu as gagné le droit de TE TAIRE A JAMAIS et la chute infinie est maintenant le lot que TU AS VOULU et tant espéré


                                  et regardes, honte absolue, ton super président Maurer qui signe des accords secets avec le mossad israelien... la honte terminale !!

                                  personne ne te défendra jamais plus

                                  et si t’es pas content va te plaindre à tes bourreaux-en-chef que tu aimes tant, qui te donnent plus de coups chaque fois que tu t’es courbé devant eux

                                  chaque fois fallait redresser la barre de ta veulerie sans fin

                                  maintenant redresse ce que tu veux comme tu peux, avec tes pets et tes papets, va, continue de tuer tout ce qui bouge dans nos forêts et reçois en échange TES fruits avariés, la ruine, la misère et la maladie pour tes enfants et complet imbécile, tu n’es plus rien et personne ne regarde plus ton pays, personne ne s’intéresse à des gens qui piétinent d’autres hommes

                                  ton âme tu l’as vendue aux assassins de ce monde

                                  et nous n’avons aucun lien depuis que j’ai cessé de t’aimer, tu m’as arraché chaque parcelle d’amour que je nourrissais pour toi 

                                  maintenant puises où tu peux sinistre imbécile



                                • miha 27 janvier 2013 13:32

                                  Il y a ici un parallèle à faire entre le tri sélectif des déchets et le tri sélectif de nos concitoyens.

                                  L’un n’étant pas chose si facile, pas assez pratiqué pour une raison ou pour une autre ; l’autre, très facilement pratiqué et menant à des dérives dommageables : y a-t-il des brebis galeuses ? Et si oui, lesquelles doit-on mettre à la « déchetterie » ? Sur quels critères ?

                                  Voici une vidéo qui peut permettre de méditer sur ce sujet :

                                  http://www.dailymotion.com/video/xahx40_marshall-rosenberg-en-vostfr-1-3_webcam

                                   

                                  .

                                   


                                  • alinea Alinea 27 janvier 2013 13:56

                                    miha : les brebis galeuses sont-elles recyclables ?


                                  • lulupipistrelle 27 janvier 2013 14:14

                                    Je ne suis pas une bonne française mais je vous signale que j’aurais aussi envoyer votre petit copain exotique paître, avec d’autres mots...

                                    Ce type avant de faire la leçon aurait pu prendre des cours de savoir vivre à la française : on ne fait pas la leçon à une dame vieille ou moins vieille, quand on pourrait être son fils voire son petit-fils... même si cette dame est une pochetronne, une pauvre, une indigente. 

                                    J’imagine que vous non plus vous ne savez pas ou vous ne pratiquez pas.

                                    Il est là le problème. Va-t-on se laisser encore longtemps emmerder par des sous-éduqués ? Moi je choisis d’autre mots dans mes réactions mais je vous assure que je ne mets plus de gants . 

                                    • Aldous Aldous 27 janvier 2013 16:54

                                      Tout un article pour conspuer une vielle dame qui protestait de sa bonhomie et de sa franchouillardise à un inconnu saoul qui lui faisait la leçon car elle ne se plie pas aux injonctions ecolo-bobo à la mode ?


                                      Foutez lui la paix à cette brave dame et nous avec !






                                       



                                      • Stof Stof 28 janvier 2013 09:29

                                        J’aime bien l’idée du « sur qui va se déchainer la colère du peuple trompé ? ».

                                        Eh bien, on le saura aux prochaines élections je crois.

                                        • Aldous Aldous 28 janvier 2013 20:31

                                          bah, les elections c’est comme le velo, que tu appuie sur la pedale de gauche ou sur celle de droite, ca avance toujours dans le meme sens.


                                        • soi même 28 janvier 2013 11:48

                                          @ Bonjour Mololecte

                                          Vous estes en passe de découvrir la vertus de la solitude, elle se doit d’être traverser avec courage pour touvers ses vertus, qui fait que l’on sera moins en enclin à faire la leçons aux autres car il nous est donné de voir comment nous sommes loin d’être sois même à la hauteur de nos exigences.


                                          • simplesanstete 28 janvier 2013 12:24

                                            Mr Monolecte
                                            JEU ne fait aucun tri sélectif quand jeu parle avec des inconnus, ce qui est déjà difficile c’est de les RENCONTRER, depuis que j’ai un chien, çà aide ce médium innosens. Question d’essence et essentiel, du pourquoi du silence dans les rues dites publiques. Cette dame ne fait que dire son enfer me ment, son minimum c’est de dire qu’elle est une française,et qu’elle n’a rien fait de mal , une personne sans histoire çà peut être triste et y en a des tonnes.
                                            Regardé votre lien CSP, c’est désolant. Jeu est prèt à vous communiquer mes coordonnées pour en parler.La France est une langue et une histoire très riche, c’est un esprit que l’on ne trouve nulle part ailleurs, un carrefour que voudrait bien applatir le marché.
                                            Bien à vous et substantielles rencontres
                                            PS j’adore le bon vin,cad, propre comme de l’eau où l’alcool se fait oublier, que du plaisir.


                                            • jacques jacques 28 janvier 2013 14:22

                                              Y en a marre de cette auto flagellation sur les « français » (bon ou mauvais) ,le reste du monde n’est pas mieux et à beaucoup d’endroits bien pire !
                                              Demandez vous pourquoi les « malheureux » immigrés risquent leurs vies pour venir et pour rester en France ,car chez eux c’est pire.Les Français n’émigrent pas ,quoiqu’en disent les libéraux et les plus riches ,ils sont bien dans leur pays.
                                              Votre histoire (si elle n’est pas juste une caution à votre article) m’amène à deux réflexions :
                                              L’une est la réaction de la dame qui s’est sentie agressée par un jeune homme qui lui explique comme à une retardée comment reconnaitre les différents éléments de sa poubelle.Je n’ai pas l’impression que vous et votre ami soyez aller vous excuser auprès de cette dame du manque de respect qu’il a eu dans l’escalier et vous dans l’article.
                                              L’autre est sur l’utilité du recyclage dans les conditions actuelles .Ou,en région Marseillaise tout est incinéré dans une usine reliée à la mer pour pouvoir dans le futur recevoir les déchets des environs méditerranéens.
                                              Aucun calcul n’a jamais été fait pour connaitre la rentabilité économique du recyclage du papier par exemple en péréquant :le cout d’importation de papier neuf d’un côté et de l’autre du recyclage + le cout des matières utilisées pour le chauffage.
                                              Pour le verre déjà sans subvention, ce n’est pas sur ,car l’économie sur la matière première et le combustible est largement compensé par les frais routiers et de tris pour les amener dans les usines.
                                              Tant qu’une réflexion sur la notion de déchet ne sera pas menée pour les transformer en matières premières et gérer leurs cycles ,tant que la notion d’obsolescence programmée ne sera pas mise à l’index.Le recyclage sera comme cautère sur jambe de bois ,une occupation pour se donner bonne conscience et emmerder les petites vieilles dans les cages d’escaliers.
                                              Au fait vous la recyclez ou votre voisine, dans quelles « poubelles de l’histoire ».


                                              • lulupipistrelle 29 janvier 2013 00:23

                                                Si, Si et ils enrichissent la pays...

                                                 L’OMC vient de publier les chiffres de l’argent envoyé par les migrants dans leur mère patrie...enfin l’argent envoyé par des circuits officiels, et bien les 2 millions de Français expatriés renvoient plus 1,6 milliard d’euros chaque année en France...et se classent 3ème . 

                                              • rocla (haddock) rocla (haddock) 28 janvier 2013 14:39

                                                j’ aime bien le tri sélectif .


                                                La lecture du billet m’ apprend que Monolecte a 13 + 30 ans 
                                                et qu’ elle aime le Petit chablis .

                                                Une nana parfaite en somme .

                                                La fleur de l’ âge . 

                                                On est pas obligé de parler pendant l’ amour ... smiley

                                                • Voxien2011 28 janvier 2013 15:24

                                                  Bonjour

                                                  Voici une interview réalisée par doctissimo avec Satisk Kumar à l’occasion de la sortie de son livre « Tu es, donc je suis, Déclaration de dépendance  » :

                                                  --------------------------------

                                                  « Tous ensemble », une voie de résolution des conflits !

                                                  « Nous sommes tous inter-reliés », prône le philosophe indien Satish Kumar. Avec simplicité et conviction, ce maître à penser nous invite à réfléchir sur les conséquences de notre société individualiste. Afin d’éviter les relations conflictuelles, il nous ouvre la voie pour vivre « avec » autrui, et non plus « contre ».

                                                  Personnalité hors du commun, le philosophe indien Satish Kumar défend l’idée d’un monde interdépendant construit sur l’interaction entre les êtres. Son credo « tu es, donc je suis » jette un pavé dans la mare de nos convictions individualistes au profit d’un manifeste d’inter-dépendance des uns avec les autres. On sera bien sûr tenté de se défendre de faire partie de ce groupe d’individus égotiques ! Pourtant, il suffit de s’observer dans le métro au coeur de la grève, à l’approche des fêtes de famille, ou bien en réunion professionnelle, pour s’avouer que nous aussi, avons bien besoin de réapprendre à vivre avec autrui.

                                                  Doctissimo : Selon vous, quelles sont les racines de l’individualisme dans notre société occidentale ? Doit-on accuser la pensée dualiste héritée de Descartes ?

                                                  Satish Kumar : Centré sur le moi et séparant le corps et l’esprit, le dualisme cartésien constitue l’un des paradigmes de la pensée occidentale. Cette vision donne aux hommes l’illusion d’exister indépendamment d’autrui. Partant de la conviction qu’il existe en chacun un moi autonome et distinct, elle l’encourage à agir isolément sans se soucier d’autrui. Cette séparation induit un profond sentiment de solitude, et un mode de vie basé sur l’individualisme, et les intérêts personnels.
                                                  A ce titre, la pensée cartésienne crée un climat d’opposition permanent. La vie devient un champ de bataille où chacun apprend à se débrouiller seul. Nos vies sont dominées par l’insécurité et la méfiance parce que nous avons perdu le sentiment d’appartenance à une communauté et que nous ne savons plus nouer de vraies relations avec autrui.

                                                  Doctissimo : Que voulez-vous dire par « nous sommes inter-reliés », et non pas séparés les uns des autres ?

                                                  Satish Kumar : Pour les bouddhistes, la vie est un phénomène d’émergence co-dépendante. Au lever du soleil, les oiseaux comme les hommes se lèvent aussi. La terre entière s’éveille. Nous ne sommes pas des êtres isolés, nous habitons le monde, ensemble. Seuls, nous n’avons aucune chance de survie, notre existence est rendue possible par celle de toutes les autres créatures. Ce réseau ne se limite pas à l’espèce humaine : il englobe toutes les formes de vie. Comme vous, je suis né d’une mère, je me nourris des fruits de la terre, le soleil m’offre sa chaleur, et j’ai trouvé l’inspiration auprès de maîtres comme Gandhi, ou vous auprès d’un romancier lu par X personnes. Nous partageons sans cesse !

                                                  Doctissimo : Dans la vision dualiste, l’autre reste un ennemi potentiel, que ce soit au travail, ou au volant de sa voiture dans un embouteillage. Comment entrer dans cette relation particulière ?

                                                  Satish Kumar : En renonçant à la peur et à la méfiance qui sont à la source de nos profondes insatisfactions relationnelles. Peut-être pouvons-nous cesser de penser un instant que l’autre est là pour son propre intérêt qui va forcément à l’encontre du nôtre. Cessons également de désirer sans cesse que l’autre soit plus ou moins différent de ce qu’il est. Si on abandonne ses peurs, la confiance peut alors s’installer. Nous devons faire davantage confiance, plus largement, au processus de la vie même. Essayons de penser à nouveau que l’ensemble du mécanisme de la vie agit en notre faveur. La vie est un processus participatif ! C’est en percevant le tissu de relation qui sous-tend toute forme d’existence que nous percevons l’ensemble. Même un homme seul sur une île lisant un livre au soleil, ne l’est pas.

                                                  Doctissimo : C’est-à-dire ?

                                                  Satish Kumar : Certains maîtres zen comme Thich Nhat Hanh affirment que nous sommes inter-reliés aussi à ces feuilles de papier. Elles sont issues d’un arbre qui plonge ses racines dans la même terre que la nôtre et offre son feuillage au même ciel. Ce livre a été écrit, et fabriqué par d’autres êtres humains... Tout est là ! Il suffit d’observer en profondeur pour comprendre que nous faisons partie intégrante d’une communauté humaine et de la nature. La prise de conscience est à la base du changement.

                                                  Doctissimo : Quel pourrait être notre premier pas en faveur d’une vision « inter-reliée » de la relation ?

                                                  Satish Kumar : Il faudrait qu’à chacune de nos actions envers l’autre, nous nous posions la question, pour savoir si elle va améliorer ou bien détériorer la relation. Imaginez que chacun de nous le fasse, alors la qualité relationnelle entre les êtres serait profondément modifiée. Bien sûr, il ne faut pas attendre que l’initiative vienne de l’autre, ou bien exiger qu’il fasse de même pour continuer sur cette voie. Vous devez être le changement que vous voulez voir advenir.

                                                  Catherine Maillard, le 19 novembre 2010

                                                  doctissimo

                                                  PS : Livre de Satish Kumar
                                                  Intitulé : <<Tu es, donc je suis>>

                                                  à lire absolument.


                                                  • lulupipistrelle 29 janvier 2013 00:25

                                                    Oui mais on a de plus plus souvent envie de les mériter, ces anathèmes, ha,ha ha... 


                                                  • Traroth Traroth 28 janvier 2013 18:21

                                                    Cet article est intéressant. C’est vrai, c’est dommage que le débat d’idée devienne de plus en plus difficile. Pour proposer une tentative d’explication, je dirais que les idées politiques ne sont pas sans impact sur la vie quotidienne des gens, et que d’aucun, par exemple, pourrait facilement s’agacer, après un licenciement économique, si on venait lui vanter les avantages du libre-échange et des délocalisations qui en découlent...


                                                    • ecolittoral ecolittoral 29 janvier 2013 11:25

                                                      Le retour des bons Français ! Pourrait on avoir la définition ? Et celle du mauvais ?

                                                      Que dire du bon Chinois, Algérien, Brésilien ?
                                                      Pourquoi le « retour » ? Est il parti pour être de retour ?

                                                      Il y a des Français, Chinois, Algériens, Brésiliens. 
                                                      Et il y a la nature humaine qui est universelle et permanente.

                                                      • emphyrio 29 janvier 2013 22:14

                                                        @Monolecte
                                                        Vous qui connaissez si bien Etienne Chouard, vous devez savoir qu’il tient François Asselineau en estime et surtout qu’il ne le considère absolument pas comme un penseur douteux. Ne faites pas le jeu de ceux qui truquent les cartes.


                                                        • COLRE COLRE 30 janvier 2013 12:24

                                                          Bonjour Monolecte,

                                                          C’est donc pour cela que tu te fais rare ?

                                                          « Cela me raconte comment j’ai cessé d’argumenter. Comment j’ai cessé de discuter. Comment j’ai cessé de vouloir échanger. Comment j’ai cessé d’écrire. Comment les débats sont morts, noyés sous l’invective et l’anathème. Celui qui n’est pas d’accord avec nous, celui qui n’est pas comme nous, celui qui ne pense pas exactement comme nous, celui qui ne vit pas comme comme nous, celui qui n’aime pas les mêmes choses que nous, celui-là est contre nous. La dialectique du western du fond de la cour de récré. La récession de la pensée, la déflation des idées, la médiocrité des temps incertains. »

                                                          Totale concordance, merci de le dire si bien. C’est si terriblement dit, si éclairant de cette ambiance sinistre, nouvelle, que j’ai vue monter depuis 5 ans mais à laquelle je ne croyais pas vraiment, je ne voulais pas y croire… Une vraie « médiocrité », comme tu dis, cette régression, ces attaques perpétuelles à la personne, ce refus de la discussion d’idées, cette polarité des contres, qui sont contre les pour… cette libération de la parole pour blesser, humilier, brutaliser… Un seul objectif : avoir raison et « tuer » l’autre, des affrontements « à mort ».

                                                          Terrible, non ? 

                                                          Comme toujours, avec tes textes riches de sens, les réactions sont diverses : qui sur le tri sélectif, qui sur E. Chouard, qui sur la « pauvre mamie », qui sur la bienpensance « bobo »…

                                                          Quant à moi, je réagis au malaise pesant, où les invectives tiennent lieu de pensée et que tu exprime si bien : « Quelque chose de sombre et de rampant sous la surface des jours. Comme une béance qui nous tire vers le bas et englue nos pensées. Quelque chose qui n’a pas de nom, pas de visage, pas d’époque et qui est toujours là, attendant son heure. » 

                                                          C’est exactement cela.


                                                          • Monolecte Monolecte 30 janvier 2013 13:17

                                                            Merci pour ton commentaire dans un fil d’interventions qui n’a fait que conforter terriblement mon postulat de départ. Contente de voir que quelqu’un a quand même compris ce que je voulais dire, mais c’est sûrement parce que je me suis mal exprimée que ça n’a pas été compris dans ce sens.

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