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Commentaire de BUOT-BOUTTIER

sur Zoom sur le travail de l'éducateur de rue


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BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 11 février 2007 11:17

Lévèque, Comme je le disais à Talleyrand, ce que je mets en avant dans cet article c’est le doute, le questionnement, la remise en question propre au travail de l’éducateur spécialisé de manière générale. Je n’attendais pas de ce jeune qu’il me remercie de quoi que ce soit, (j’étais payée pour ce travail, je n’avais donc, en aucune circonstance, de remerciement à attendre ). Ce que j’espérais en revanche, c’est qu’il parvienne à s’inscire dans un processus de formation de manière à acquérir une certaine confiance en lui. Ce qui pourrait peut-être lui permettre aussi d’être perçu différemment par sa famille qui le regarde comme « un bon à rien », ce qui ne doit pas manquer d’être douloureux pour lui. Or, à chacun de ses retards ou de ses pas en arrière (comme devant le conseiller de la mission locale), je craignais qu’il lache prise et j’étais inquiète pour lui. Quand j’utilise l’humour à la fin de l’article, en disant « ces jeunes, parfois, quels p’tits cons », c’est une manière de dire qu’ils nous amènent bien souvent dans cette posture d’inquiétude, ce qui n’est toujours des plus agréable pour nous, mais qui ne nous empêche pas toutefois d’avoir de la sympathie pour ces « p’tits cons ! ». L’expression est affectueuse. I.B.B.


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