Bonjour Taverne des Poètes,
Très sincèrement, je ne pense pas que les éducateurs manquent d’humour, tout au moins pas entre eux. (Je ne vois pas d’ailleurs comment on peut exercer ce métier sans humour et sans une certaine dose de dérision). Avec les jeunes, ils sont également capables d’entendre beaucoup de choses et d’échanger autour de la plaisanterie. La limite étant toujours le respect.
Je suis d’accord avec vous quand vous dites que l’hmour est une forme de créativité et je rajouterai, une force et une richesse d’esprit. Mais concernant notre jeune homme, elle était tellement prégnante qu’elle empêchait de créer une relation. Ce que mes collègues avaient également remarqué. En ce sens, cet humour devenait une défense pour ne pas rentrer en relation, très probablement par peur de la relation et de ce qu’elle peut engager (peur de se perdre, peur de perdre l’autre auquel on s’attache trop, peur de décevoir, ...). Remarquer cela fait partie des hyppothèses de travail que nous devons avoir pour l’aider à tenter de dépasser cela, car cette manière d’être le fait nécessairement souffrir et prouve qu’il a déjà souffert d’une relation douloureuse dans son passé, (une relation qui devait avoir beaucoup d’importance pour sa construction)
Quand au cadre, complétement ok avec vous.
I.B.B.