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Commentaire de voxagora

sur Mariage pour tous ou castration pour tous ?


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voxagora voxagora 28 janvier 2013 09:47
Au cas où vous repasseriez par ici, je vous copie-colle un autre de mes commentaires sur mon sentiment concernant l’altérité et la mêmeté, ma réponse à Anthony sur le point très précis qu’il soulève, à savoir la castration SYMBOLIQUE, vous ayant peut-être induit en erreur.
Ce que je veux dire avec la citation de Lacan, que j’ai mal introduite en voulant être concise, c’est exactement ce que vous dites avec « la différence est un point de départ »
c’est à dire que : la vie sexuelle et la fréquentation d’un autre, fût-il de même sexe, permet de « se passer » dans la pratique de la différence, à condition d’admettre que la différence (sexuelle) est la condition de notre existence, et que laisser croire aux enfants qu’ils seraient issus d’autre chose que d’un père et d’une mère est un facteur de désorientation.
A la différence de vous (mais cela me paraît logique) qui terminez votre article sur la solitude du bélier rebelle, je termine mon post du 24 sur la solitude de la femme. Je suis moins poétique, néanmoins.

Mariage pour tous : sous la polémique, le véritable débat
Par voxagora (xxx.xxx.xxx.139) 24 janvier 10:01

je crois que vous êtes le seul (la seule ?) à poser, en peu de mots, le véritable enjeu de cette affaire,

qui ne porte en réalité pas sur le « mariage » comme rite, mais sur :

- 1. la continuité de l’espèce humaine en général, envisageable, pensable, à la seule condition de poser qu’elle est basée sur l’union de deux éléments marqués de la différence fondamentale, qui se reproduiront dans un seul, qui pourra à son tour perpétuer l’espèce, à la seule condition de s’unir à un autre porteur de la différence fondamentale. 
La question étant mal posée, aucun débat n’est possible, sauf à filer vers le délire.
La question ne concerne ni le droit, ni la masturbation, fût-elle entre tenon et tenon, entre mortaise et mortaise, ou entre tenon et mortaise : comme l’a dit Jacques Lacan sur un autre plan, et que je me permets d’utiliser : on peut se passer du Nom-du-père A CONDITION DE S’EN SERVIR.

-2. la suite de cette affaire, si on continue à parler dans le vide, c’est l’éradication de la prise en compte correcte du rôle des femmes dans l’existence de l’humanité : un monde d’hommes, homos ou non, dans lequel les femmes seront utilisées pour la reproduction ou éventuellement le plaisir. Comme l’illustre le formidable, monumental, abyssal lapsus de P.B. qui met sur le même plan la force stérile des bras et le ventre fécond des femmes,
les femmes ne serviront plus que de mouchoir juste bon à essuyer le sperme sacré.

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