L’opinion de Zemmour me paraît déplacée. Mais quoiqu’il en soit, je suis heureux que Christian Robin, et les autres commentateurs aient répondu sur le bon mode : en évitant les idéologies telles les préjugés machistes ou anti-machistes (pour ne pas dire féministes). Éviter aussi bien les thèses de supériorité d’un sexe sur l’autre que les thèses de stricte égalité fonctionnelle (On en reparlera quand un homme pourra être enceint, quand hommes et femmes auront la même espérance de vie, etc. Et puis supériorité/égalité selon quel(s) critère(s) ?). Parlons plutôt d’équité et de justice, et restons pragmatiques.
Au fond, qu’est-ce qui importe ? Vivre heureux, non ? Vivre heureux ensemble.
Même si les hommes n’étaient plus ce qu’ils étaient, est-ce que ça aurait vraiment de l’importance ? Tant que’on vit bien et tant qu’on n’empêche pas son prochain de bien vivre, où est donc le problème ?
Peut-être certains le vivent-ils mal. Si ce n’est pas juste la peur du changement, peut-être serait-il intéressant de discuter de ce qui est mal vécu précisément. Est-ce juste le fait de savoir que son voisin s’épile et se parfume qui les dérangent ? Ou la peur de voir sa propre femme demander de changer le bébé ?
Il me semble que le rapport sociologique qui se dessine est tout à fait vivable pour les deux sexes et que seuls les plus machos d’entre nous auront peut-être un peu de mal (cela dit, les psys sont là pour ça, non ?).
Enfin, ça c’est si le constat de Zemmour se confirme... car l’actualité fait plutôt état de femmes battues et de replis identitaires arrière-gardistes de par le monde. Se dessinerait-il aussi une fracture métrosexuelle ?