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Commentaire de Gabriel

sur Les sauve-qui-peut


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Gabriel Gabriel 28 janvier 2013 18:13

Bonsoir Alinea,

Le sauve qui peut de quoi et pourquoi ? Le premier pas est déjà de se poser la question ce que vous faites si bien dans ce texte. Il n’y a pas de héros qui viendra vous sauvez sauf en vous même. Il n’y a pas de paradis non plus excepté aussi en vous même et, le bon Dieu n’a jamais été inventé. Vous voulez le faire rire ? Alors parlez lui de votre avenir… Comme vous l’avez spécifié, l’homme doit accepter sa condition car, de toute façon, il n’a pas le choix. A lui de la transcender. Quel est le sens, la finalité entre un petit africain qui naît sur la paille et mourra très tôt le ventre vide et celui dont le berceau est doré et qui vivra dans l’opulence, le diabète et le cholestérol, tout en ignorant le premier ? Qu’avons-nous oublié ? Je crois que l’homme possède toutes les réponses mais qu’il ne se pose pas les bonnes questions, qu’il ne se pose d’ailleurs plus aucune question. Il s’épuise dans une course imbécile ou plus il possède et moins il est satisfait de ce qu’il a et, comme une fuite en avant, il louche sur ses manques créés par son désir qui s’annulera aussitôt ceux-ci comblés pour s’en créer d’autres. Il devient possédé par ses possessions car celles ci sont passées maître dans l’art de le contraindre en lui  inspirant la peur de les perdre. Ce qu’il lui arrivera pourtant à l’aube de son dernier instant ou nu, comme le jour de sa naissance, il partira uniquement avec la somme de ses actions passées qui pèseront dans la balance et qui seront avocat ou accusateur selon les cas. En occident, dans les pays dit (développés) l’homme à la chance d’avoir la liberté de choisir ses principes et le cheminement de sa vie, même si ces choix s’avèrent difficiles. Evidement, ceux-ci sont fonctions de l’environnement dans lequel il évolue, ce ne sont pas les mêmes pour un président de société ou pour un SDF, mais qu’importe, dans tous les cas cela restera une question de choix… Ne jamais oublier que la vie n’est qu’un bref instant et son échéance quoi qu’incertaine dans le temps n’est jamais remise en cause. Qu’aurons nous appris et qu’aurons nous fait pour partir en paix… Que voudriez vous laisser comme souvenir ? Personnellement,  rien de spécial, j’aimerai juste que lorsque l’on pensera à moi, cela déclenche un petit sourire…

 


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