Bonsoir Alinea,
Le sauve qui peut de quoi et pourquoi ? Le premier pas
est déjà de se poser la question ce que vous faites si bien dans ce texte. Il n’y
a pas de héros qui viendra vous sauvez sauf en vous même. Il n’y a pas de
paradis non plus excepté aussi en vous même et, le bon Dieu n’a jamais été
inventé. Vous voulez le faire rire ?
Alors parlez lui de votre avenir… Comme vous l’avez spécifié, l’homme doit
accepter sa condition car, de toute façon, il n’a pas le choix. A lui de la transcender.
Quel est le sens, la finalité entre un petit africain qui naît sur la paille et
mourra très tôt le ventre vide et celui dont le berceau est doré et qui vivra
dans l’opulence, le diabète et le cholestérol, tout en ignorant le premier ?
Qu’avons-nous oublié ? Je crois que l’homme possède toutes les réponses mais qu’il
ne se pose pas les bonnes questions, qu’il ne se pose d’ailleurs plus aucune
question. Il s’épuise dans une course imbécile ou plus il possède et moins il
est satisfait de ce qu’il a et, comme une fuite en avant, il louche sur ses
manques créés par son désir qui s’annulera aussitôt ceux-ci comblés pour s’en
créer d’autres. Il devient possédé par ses
possessions car celles ci sont passées maître dans l’art de le contraindre en lui
inspirant la peur de les perdre. Ce
qu’il lui arrivera pourtant à l’aube de son dernier instant ou nu, comme le
jour de sa naissance, il partira uniquement avec la somme de ses actions
passées qui pèseront dans la balance et qui seront avocat ou accusateur selon
les cas. En occident, dans les pays dit (développés) l’homme à la chance d’avoir
la liberté de choisir ses principes et le cheminement de sa vie, même si ces
choix s’avèrent difficiles. Evidement, ceux-ci sont fonctions de l’environnement
dans lequel il évolue, ce ne sont pas les mêmes pour un président de société ou
pour un SDF, mais qu’importe, dans tous les cas cela restera une question de choix…
Ne jamais oublier que la vie n’est qu’un bref instant et son échéance quoi qu’incertaine
dans le temps n’est jamais remise en cause. Qu’aurons nous appris et qu’aurons
nous fait pour partir en paix… Que voudriez vous laisser comme souvenir ? Personnellement,
rien de spécial, j’aimerai juste que lorsque
l’on pensera à moi, cela déclenche un petit sourire…