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Commentaire de therasse

sur Marre du mariage pour tous


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therasse therasse 28 janvier 2013 23:14

@Folacha : Personnellement je tolère également les cons (euh pardon, j’aurais dû écrire cathos) pour autant qu’ils pratiquent entre eux et ne pompent pas l’air de ceux qui n’appartiennent pas à leur secte.


La religion est affaire privée ; ça ne s’est pas vu depuis le débat sur le mariage pour tous.
S’agissant de légiférer sur les sujets qui impliquent TOUS les citoyens, il me semble normal qu’il y ait des manifs (salaires, fiscalité, ...). Mais ce serait nier purement et simplement les droits des minorités, dès lors que des citoyens non concernés directement par le contenu desdits droits, pourraient leur en interdire l’accès. Il est même des sujets où nul autre que les intéressés ne devraient avoir droit au chapitre : je pense notamment à l’euthanasie dans le cadre de maladies irréversibles et qui génèrent une grande souffrance. Exemple : Si j’étais sur un lit de souffrances, je ne vois pas en quoi ma disparition dérangerait l’ordre du monde. Par contre je pourrais considérer que les inconvénients d’une survie temporaire devenant pire que les avantages, je souhaiterais mourir sans délai. Je ne vois pas de quel droit, une quelconque majorité de citoyens intolérants ou bigots serait légitimée à m’interdire de décéder par mort programmée avec l’accord et l’assistance d’un médecin consentant. DANS CE CAS, IL S’AGIT D’UNE AFFAIRE PERSONNELLE, DE MA VIE ; LA DEMOCRATIE N’A RIEN A Y FAIRE ET LA RELIGION NE CONCERNE QUE LES CROYANTS. RAPPELONS BEAUVOIR : MA LIBERTE S’ARRETE OU CELLE DES AUTRES COMMENCE. EN MOURANT, JE NE GENE PERSONNE.

Idem pour le mariage pour tous s’agissant d’une solennité à caractère strictement civil ; la seule question intéressante est dans ce cas celle de l’octroi des mêmes droits à chacun des deux conjoints en matière de dissolution éventuelle du lien en cas de divorce ou de décès.

Pour l’adoption, aucune étude n’ayant été réalisée relative au devenir futur d’enfants éduqués dans un couple d’homos, qu’on leur accorde donc le bénéfice du doute, puisqu’en l’absence d’examen scientifique de la question on n’a aucun argument solide permettant de leur refuser l’accès à la parenté.

Pour la PMA : pas d’objection pour les femmes, puisqu’en tout état de cause, la biologie leur permettant d’enfanter, elles n’auront aucune peine à se trouver une solution en France avec le concours d’un amant de passage ou à l’étranger. Et le mariage permettra la même protection patrimoniale que ci-avant en cas de dissolution du couple et d’attribution du droit de garde sur les enfants.

Seule la GPA, s’agissant d’un couple d’hommes me pose un léger problème ; mais il me semble que le DESIR de paternité VOULUE, CHOISIE constitue un très sérieux gage pour l’avenir de l’enfant et contrebalance le « léger problème » ressenti de prime abord. Le risque qui subsiste dans ce cas concerne l’attitude après accouchement de la mère porteuse par rapport au trio des deux pères et de l’enfant. Mais peut-on empêcher un homme de faire un enfant à une femme puis d’en assurer la garde, l’entretien, l’éducation avec un autre homme ? 

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