@ Pale Rider
En 1933, quand Hitler disait
qu’il fallait exterminer les handicapés,
Parfaitement
fallacieux ! L’article dit :
« Soit
tout est relatif et notre démocratie ne nous protègera de
rien, car la seule éthique démocratique est celle du nombre.
Si, demain, le peuple souverain décide à la majorité que
tuer son voisin est bien, alors ce sera bien »
Parler de la
démocratie du 3ème Reich et du Peuple allemand
souverain sous le nazisme...
Tout ce blabla
ultra-réac se résume à la phrase d’Ivan Karamazov :
« Si Dieu
n’existe pas tout est permis ! »
Autrement dit à
nier qu’il puisse exister une morale laïque. Vieille stupidité
ressassée ad nauseum par tous les nostalgiques de
l’absolutisme ecclésiastique depuis la Révolution Française. Écoutez-le pleurnicher sur la « sécularisation »
Mais moi je trouve ça très bien la « sécularisation » ! Notre Père qui êtes aux cieux... Restez-y !
A quoi ça sert que
Kant (parmi d’autres !) y se décarcasse alors ?
Quant
à :
« Dans
la société juive par exemple, le décalogue, avec le « tu ne
tueras point », fixe des principes intangibles. »
Mort
de rire !
Vous
en voulez des principes intangibles ? En voilà :
« Alors
Moïse dit au peuple : Il faut que certains d’entre vous prennent
leurs armes et aillent attaquer les Madianites, afin de leur
infliger la punition décidée par le Seigneur. Désignez à cet
effet mille combattants dans chaque tribu. On choisit dans les
troupes d’Israël mille hommes par tribu, soit un total de douze
mille soldats. Moïse les envoya tous au combat, accompagnés du
prêtre Pinhas, fils d’Eléazar. Celui–ci emportait les objets
sacrés, ainsi que les trompettes pour donner le signal du cri de
guerre.
Ils
attaquèrent le pays de Madian, comme le Seigneur en avait donné
l’ordre par l’intermédiaire de Moïse,
et y massacrèrent tous les hommes. Ils tuèrent aussi les
cinq rois de Madian : Évi, Réquem, Sour, Hour et Réba, de même
que Balaam, fils de Béor.
Ils
firent prisonniers les femmes et les enfants des Madianites, et
s’approprièrent leurs bêtes de somme, leurs troupeaux et tous
leurs biens. Ils incendièrent leurs villes et leurs campements, puis
s’en allèrent avec le butin, les gens et les bêtes dont ils
s’étaient emparés. Ils amenèrent le tout au camp situé dans les
plaines de Moab, près du Jourdain et en face de Jéricho, pour le
présenter à Moïse, au prêtre Eléazar et à toute la communauté
d’Israël. Moïse, Eléazar et les autres chefs de la communauté
sortirent du camp pour les accueillir.
Moïse
se mit en colère contre les commandants de régiments et de
compagnies qui revenaient de cette campagne. Il leur dit : Quoi
! vous avez laissé la vie aux femmes ! Vous
le savez bien, pourtant, ce sont des femmes madianites qui, sur les
conseils de Balaam, ont poussé les Israélites à commettre des
fautes graves envers le Seigneur, lors de l’affaire de Péor ; et à
la suite de cela un fléau s’est abattu sur le peuple du Seigneur.
Eh
bien maintenant, tuez tous les garçons, de même que toutes les
femmes qui ont été mariées. Mais vous pouvez garder pour vous
toutes les filles encore vierges ».
Nombres
31:1-40
C’est assez intangible comme ça, ou vous en voulez encore une dose ?
L’Esprit
du Seigneur s’empara de Jefté. Il parcourut la région de Galaad
et le territoire de Manassé, puis il se rendit à
Mispé en Galaad,
pour passer dans le territoire des Ammonites. Il fit cette promesse
solennelle au Seigneur : Si tu livres les Ammonites en mon pouvoir,
je te consacrerai et t’offrirai en
sacrifice complet la première personne qui sortira de ma maison pour
venir à ma rencontre, lorsque je reviendrai victorieux de chez les
Ammonites. Jefté franchit la frontière pour combattre les Ammonites
et le Seigneur les lui livra. Jefté remporta une éclatante
victoire, il s’empara de vingt localités situées entre Aroër,
les alentours de Minnith et Abel–Keramim. Les Ammonites durent
alors se soumettre aux Israélites.
Lorsque
Jefté revint chez lui à Mispa, ce fut sa fille qui sortit à sa
rencontre, en dansant au rythme des tambourins. Elle était sa fille
unique, il n’avait pas d’autre enfant. Dès qu’il la vit, il
déchira ses vêtements et s’écria : Ah ! ma fille, tu me plonges
dans le malheur, tu es toi–même la cause de mon désespoir ! J’ai
pris un engagement envers le Seigneur et je ne peux pas revenir sur
ma promesse. Elle lui répondit : Si tu as pris un engagement envers
le Seigneur, agis à mon égard comme tu le lui as promis puisqu’il
t’a permis de te venger de tes ennemis ammonites.
Cependant,
ajouta–t–elle, accorde–moi un délai de deux mois ;
je me rendrai sur les collines avec mes amies pour m’y lamenter de
devoir mourir avant d’avoir été mariée.
Jefté
lui donna la permission de partir pendant deux mois. Elle alla donc
sur les collines avec ses amies se lamenter de devoir mourir avant
d’avoir été mariée. Au bout des deux mois, elle retourna auprès
de son père qui
accomplit à son égard ce qu’il avait promis.
Elle
mourut alors qu’elle était encore vierge. Dès lors, la coutume
suivante s’est établie en Israël : chaque année, les femmes
israélites vont pleurer pendant quatre jours sur le sort de la fille
de Jefté, le Galaadite.
Juges chapitre 11
versets 29-40
Pour ceux qui ne seraient pas encore rassasié d’intangible, lisez le Pentateuque, vous en mangerez en vous en faire péter le bide de l’intangible !
C’est fatigant d’entendre encore aujourd’hui nous vanter la valeur morale de la Bible qui est un des livres les plus immoraux qui soit. D’ailleurs, l’Église médiévale ne s’y était pas trompée qui, jusqu’à Luther, interdisait sa lecture aux fidèles ; Elle était réservée aux clergé d’un certain rang.
Ce qui est vraiment
affligeant c’est d’abord cet article ridicule —
Qu’est-ce que Gödel vient foutre là-dedans ? A part jeter de la poudre aux yeux ! —
mais aussi que tant de lecteurs le commentent sérieusement.