@mike gallatsay
Vous commettez plusieurs erreurs dont voici un florilège... Non exhaustif.
Tout d’abord, mon texte vise à expliquer que l’intangibilité ne peut être que transcendantale et je prends le cas juif comme exemple. J’aurais pu en prendre d’autres. La référence à Gödel est évidente, puisque si l’on veut un système d’axiomes complets et cohérents, ce n’est pas possible. Il faut donc un principe supérieur qui règle cela et la transcendance est une quasi-nécessité dans un tel cas. Enfin, les nombreux exemples tirés de la Bible que vous citez sont à considérer selon deux voies : la première est le contexte historique te religieux de l’époque qui considère que le peuple juif est le peuple élu. Dans de telles circonstance, ne pas appliquer le décalogue à un peuple exogène n’est en aucun cas contradictoire de quoi que ce soit. On peut le regretter au nom d’un morale chrétienne, par exemple, mais dans la logique du judaïsme de l’Antiquité, ce ne peut être quelque contradiction que ce soit. On remarquera la sagesse du christianisme qui, lui, a étendu l’application du décalogue à l’ensemble de l’humanité. la deuxième voie est celle, classique et souvent volontaire, de la confusion entre des principes transcendantaux intangibles et « bons » et les hommes ou les institutions qu’ils constituent et sont censés les mettre en œuvre. Oui, les hommes et leurs institutions ne suivent pas les principes intangibles à la lettre. Et on peut le leur reprocher. Mais les principes, eux, restent intangibles et ce, parce que, justement, ils sont transcendantaux.