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Commentaire de nicolas_d

sur Les sauve-qui-peut


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nicolas_d nicolas_d 29 janvier 2013 10:35

Bonjour,

Personnellement j’ai pris la décision de fuir. Fuir pour me sauver moi même... et par là même sauver mon prochain.
Rester dans ma situation (en ville, à faire un boulot coupé de l’essentiel, voire qui participe à notre décadence) aurait été suicidaire et meurtrier en même temps.
En quittant la ville telle que je la vie, je cesse d’être un meurtrier.

C’est le désespoir qui m’a amené à cette décision. Mais c’est plein d’espoir que je m’engage sur ce nouveau chemin.
Plein d’espoir ne veut pas dire plein de facilités. Et c’est tant mieux. La facilité des uns tue les autres.

Dans ce « sauve qui peut » je vois deux aspects positifs : on a conscience qu’on peut se sauver, et on a conscience qu’un grand nombre le peut. Beaucoup d’autre y laisseront des plumes. C’est triste individuellement bien sûr.

On ne peut pas sauver tout le monde car la nature ne le peut pas. Elle est affaiblie, appauvrie. Je ne peux pas lui en vouloir. Je n’en veux pas non plus à l’homme de ne pas pouvoir se sortir lui même de la situation inextricable dans laquelle il s’est mis.
J’en veux juste à l’homme de s’être mis dans cette situation, et d’avoir entraîné la nature avec lui.

Dans la fuite il y a de l’espoir.
L’espoir de ne plus alimenter la bête, et de n’avoir plus besoin d’elle.
L’espoir de montrer l’exemple, qu’une vie meilleure est possible.
L’espoir que l’harmonie avec la nature, et donc avec les humains, est possible.


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