"Peut-être serait-il préférable que
ceux qui se sentent de gauche débattent entre eux où celle-ci
s’arrête. « >> Ceux qui se réclament »de gauche" auraient donc un monopole exclusif sur la délimitation de la philosophie politique ? Non, bien évidemment. C’est donc absurde, et mon argument tient.
"Le
juridisme est souvent un procédé de droite.« >> Le concept de »droite" est autant voire plus ambigu, tout est relatif ici. Là encore, les idées colbertistes de la droite française tranchent radicalement avec les conceptions plus girondines de la société d’autres droites ou de la droite d’autres temps, je ne pense pas qu’on puisse amalgamer les choses sans dire n’importe quoi.
"L’objet de mon intervention
était de refuser qu’on appelle « de gauche » ceux
dont la politique est presque totalement calquée sur celle menée et
préconisée par une droite dont personne ne conteste qu’elle, elle
mérite son appellation.« >> Si c’était le cas, oui, cela serait tout à fait pertinent, mais ce n’est pas le cas. L’anathème »le PS est de droite" est ridicule, et vous le savez, c’est juste une posture politicienne pour faire croire que l’essence de la gauche serait celle de l’extrême gauche, c’est à dire le collectivisme et l’étatisme le plus idéologique, alors qu’il n’en est rien.
"Quand à l’utilisation du mot
d’extrême-gauche pour désigner ceux que vous n’aimez pas ou qui
gênent votre camp« >> Ça n’a rien à voir avec mes affinités personnelles. Déjà, je n’ai rien d’émotionnel à dire au sujet de l’extrême gauche, ils ont leur idées, elles sont mauvaises, ils ont leurs théories, elles sont fausse, ils font quelques % chez les aigris et la caravane passe et tout le monde s’en fout. L’extrême gauche, comme l’extrême droite, m’amuse plus qu’autre chose, et ne gêne absolument pas mon »camp« . Après tout, ceux qui pensent que la Terre est plate gênent-ils ceux qui savent qu’elle est ronde ? Non, ils les amusent, tout au plus.
»c’est un procédé courant, mais éculé et de parfaite
mauvaise foi." >> Là par contre, vous vous mordez la queue, n’oubliez pas que la mauvaise foi est avant tout affaire des politiciens, y compris de gauche et d’extrême gauche, ce que je ne suis pas.