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Accueil du site > Tribune Libre > La France en attente... d’un vrai changement

La France en attente... d’un vrai changement

Svp ne voyez dans cet article aucun esprit partisan, mais un simple constat, merci !

LES ATTENTES DES FRANCAIS 

Nicolas Sarkozy battu, une configuration institutionnelle inédite s’est mise en place dans notre pays pour la première fois sous la Vème république : le chef de l’Etat, la majorité de l’Assemblée Nationale et celle du Sénat sont à gauche. Cette dernière a donc tous les outils (1) en mains pour réussir le changement, dès maintenant sans attendre à demain.

Par contre, personne ne l’ignore, le monde de la finance, celui que François Hollande désignait avec raison comme "l’ennemi du changement", lors de son important discours du Bourget il y a tout juste un an, se dresse toujours devant nous. Et par diverses manifestations dont elle a le secret (lol) "la finance" affiche sa pseudo légitimité à tout diriger et orienter. Marianne dénonce ceux qui continuent à "se goinfrer sous la gauche"pointant les banquiers et les spéculateurs (immobilier, autoroutes, etc)

LES MAINS LIEES DU GOUVERNEMENT 

Le 3 juillet Jean-Marc Ayrault à l’Assemblée Nationale, Laurent Fabius au Sénat ont présenté un programme du gouvernement trop en retrait par rapport aux attentes de l’ensemble de la gauche et ne répondant pas aux exigences du discours du Bourget : affronter le monde de la finance pour réussir le changement dès maintenant. Certes, des mesures ont été prises dès mai, juin et juillet dans le domaine fiscal et des retraites, mesures nécessaires mais bien timides au regard des attentes et des besoins.  

L'Etat donne une impression d’impuissance face aux décisions capitalistes. La pression libérale est forte, considérable dans le cadre de la mondialisation financière. le libéralisme continue à imprégner les projets comme c'est le cas avec la règle d’or et le pacte de compétitivité.

INTERPRETER LE VOTE DES FRANCAIS

La victoire du 6 mai et celle des législatives qui a suivi s’est APPAREMMENT construite sur trois axes :

-le rejet d’une hyper présidence agitée et liberticide, celle de Nicolas Sarkozy  ;

-le rejet d’un monde où l’argent est le seul critère de réussite et le seul facteur de décision

-la refondation d'une société apportant des garanties sociales et luttant de façon déterminée contre le chômage.

 La lecture du résultat des élections présidentielle et législatives diffère de façon importante suivant les formations politiques ? Le PS en a lui-même une lecture déviée. 

 

QUE SE PASSE-T-IL A LA GAUCHE DE LA GAUCHE ?

Les députés et sénateurs de cette sensibilité n’ont pas voté la confiance au gouvernement tout en affirmant clairement et sans ambiguïté, leur volonté de soutenir tout ce qui irait dans le sens du changement et de combattre leurs adversaires : la droite et le patronat.

Les parlementaires communistes, les sénatrices et les sénateurs des groupes communistes et apparentés ne renoncent pas à ce que le changement annoncé se concrétise.

Au Sénat, ils n'ont pas voté 9 textes sur 15 présentés et parmi ceux-là des textes importants, comme les lois de finances et de financement de la sécurité sociale, le traité budgétaire et la règle d’or, la proposition de loi créant le bonus-malus dans l’énergie ou les modes de scrutin (proportionnelle) car ces textes décevaient les attentes du 6 mai.

L’exemple de la Loi de finances est frappant : présentés à nouveau, les amendements votés par la gauche tout entière au sénat à l’automne 2011 n’ont pas été repris. Or, les promesses des débats de 2011 ont construit la victoire de 2012.

La majorité élue au printemps dernier oublie tout le temps qu'elle n’existerait pas sans les 11 % réalisés par le Front de Gauche et pratique à son égard le même ostracisme qu'envers un ennemi (l'UMP ??) en ne l'associant pas à l’élaboration des textes...qui pourraient être :

- introduction d’une dose de proportionnelle dans les modes de scrutins locaux,

-Acte III de la décentralisation,

-une vraie réforme des revenus du patrimoine et du capital,

 -EMPLOI : mesures d’urgence face aux plans sociaux et licenciements boursiers,

-intervention de l’Etat au cœur des entreprises.

-récupération des parts de patrimoine de l'Etat abandonnées par des gouvernements successifs imprévoyants

L"austérité purgative et punitive" est un dogme aujourd’hui contesté par le FMI lui-même, pourquoi poursuivre cette politique assassine promue par la CDU allemande. ?

Le Front de gauche EST ACTUELLEMENT LE SEUL (pourquoi ?) à dénoncer le principe d'austérité, au nom d’une pseudo politique de croissance qui a pris la réduction des dépenses publiques et du pouvoir d’achat comme seuls paramètres d’une politique gouvernementale. Il serait temps que d'autres élus (PS en particulier) rejoignent ces positions.

Conserver la confiance de l'opinion, ne plus perdre de temps et répondre aux attentes avant que la désillusion, le découragement, le fatalisme ne brisent les espoirs de changement voilà les objectifs à atteindre avant les prochaines échéances électorales, où en fait de changement, le PS pourrait bien prendre une "tôle"mémorable.

 

(1) Les outils sont à gauche si l’on excepte l’anomalie démocratique que représente le Conseil Constitutionnel qu’il ne suffira pas de toiletter pour lui donner une légitimité démocratique dont il est dépourvu.

 


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29 réactions à cet article    


  • Pierre-Yves Martin 28 janvier 2013 17:30


    Je crois qu’il faut cesser d’écrire « gauche » au sujet du PS et des ses satellites. Il faut l’appeler « le PS », voilà tout. Le vocabulaire n’est pas neutre et lui donner l’étiquette « de gauche », c’est fausser le débat.

    Personnellement, je pense que la frontière droite-gauche passe à l’intérieur même du PS. Mais la proportion non à gauche augmente au fur et à mesure qu’on monte dans sa hiérarchie. Une partie de la base est « de gauche », mais quand on arrive au niveau du gouvernement, il n’y a plus qu’un poste-alibi.

    C’est vrai qu’ils risquent des gadins monumentaux aux prochaines élections et ils le savent. A mon avis, leur stratégie est justement de se montrer à peu près aussi à droite que la droite, ceci pour lui faire concurrence. Stratégie risquée, car on préfère en général l’original à la copie, mais néanmoins jouable, tant l’UMP est détestée. Cependant, si l’électorat de gauche ne perçoit plus le PS comme de son camp, il est fichu...


    • John_John John_John 29 janvier 2013 13:24

      La « gauche » ne se définit pas par des idées mais par le côté du parlement où ses représentants s’assoient. La gauche française d’aujourd’hui (d’inspiration marxiste et jacobine) n’a plus grand chose à voir avec la gauche française historique (libérale et anti-corporatiste), de même qu’avec les gauches actuelles d’autres pays développés (sociaux-démocrates).

      Autrement dit, les élus PS s’asseyant à gauche du parlement, ils sont par définition « de gauche ». Et ceux qui s’assoient à leur gauche, Mélanchon et consort, sont d’extrême gauche.


    • Pierre-Yves Martin 29 janvier 2013 14:39

      Mr John_John,

      Peut-être serait-il préférable que ceux qui se sentent de gauche débattent entre eux où celle-ci s’arrête. De par vos interventions, il est clair que ce n’est pas ou plus votre cas.

      La définition historique que vous donnez, et que d’ailleurs nul n’ignore, relève du juridisme. Le juridisme est souvent un procédé de droite.

      Le contenu exact de ce qui est de gauche ou pas prête certes à discussion, mais, dans les grandes lignes, tout le monde perçoit ce dont il est question. Reste bine sûr que la frontière se discute. L’objet de mon intervention était de refuser qu’on appelle « de gauche » ceux dont la politique est presque totalement calquée sur celle menée et préconisée par une droite dont personne ne conteste qu’elle, elle mérite son appellation.

      Quand à l’utilisation du mot d’extrême-gauche pour désigner ceux que vous n’aimez pas ou qui gênent votre camp, c’est un procédé courant, mais éculé et de parfaite mauvaise foi.


    • John_John John_John 29 janvier 2013 15:30
      "Peut-être serait-il préférable que ceux qui se sentent de gauche débattent entre eux où celle-ci s’arrête. « >> Ceux qui se réclament »de gauche" auraient donc un monopole exclusif sur la délimitation de la philosophie politique ? Non, bien évidemment. C’est donc absurde, et mon argument tient.

      "Le juridisme est souvent un procédé de droite.«  >> Le concept de »droite" est autant voire plus ambigu, tout est relatif ici. Là encore, les idées colbertistes de la droite française tranchent radicalement avec les conceptions plus girondines de la société d’autres droites ou de la droite d’autres temps, je ne pense pas qu’on puisse amalgamer les choses sans dire n’importe quoi.

      "L’objet de mon intervention était de refuser qu’on appelle « de gauche » ceux dont la politique est presque totalement calquée sur celle menée et préconisée par une droite dont personne ne conteste qu’elle, elle mérite son appellation.« >> Si c’était le cas, oui, cela serait tout à fait pertinent, mais ce n’est pas le cas. L’anathème »le PS est de droite" est ridicule, et vous le savez, c’est juste une posture politicienne pour faire croire que l’essence de la gauche serait celle de l’extrême gauche, c’est à dire le collectivisme et l’étatisme le plus idéologique, alors qu’il n’en est rien.

      "Quand à l’utilisation du mot d’extrême-gauche pour désigner ceux que vous n’aimez pas ou qui gênent votre camp« >> Ça n’a rien à voir avec mes affinités personnelles. Déjà, je n’ai rien d’émotionnel à dire au sujet de l’extrême gauche, ils ont leur idées, elles sont mauvaises, ils ont leurs théories, elles sont fausse, ils font quelques % chez les aigris et la caravane passe et tout le monde s’en fout. L’extrême gauche, comme l’extrême droite, m’amuse plus qu’autre chose, et ne gêne absolument pas mon »camp« . Après tout, ceux qui pensent que la Terre est plate gênent-ils ceux qui savent qu’elle est ronde ? Non, ils les amusent, tout au plus.

       »c’est un procédé courant, mais éculé et de parfaite mauvaise foi." >> Là par contre, vous vous mordez la queue, n’oubliez pas que la mauvaise foi est avant tout affaire des politiciens, y compris de gauche et d’extrême gauche, ce que je ne suis pas.


    • Pierre-Yves Martin 29 janvier 2013 16:25

      Votre attitude méprisante, qu’elle soit sincère ou affectée, vise à intimider. En réalité, elle n’ajoute ni ne retranche rien au débat. Donc passons...

      Je précise d’abord que je ne fais pas de la « philosophie politique ». Comme beaucoup ici, j’essaye, en tant que citoyen, de faire avancer quelques réflexions sur des sujets qui me tienne à cœur, et ceci car je crois que cela peut aider, même si c’est de façon infime, à développer des résistances efficaces.

      La seule question de fond est de savoir si le pouvoir actuel mène une politique identique ou différente de celle de Mr Sarkozy. Vous prétendez que j’exprime un « anathème ridicule », et que de surcroît, je le sais. Il n’y a qu’à lire la plupart de articles et interventions de politique intérieure sur ce site pour voir que nous sommes très nombreux à être ainsi « ridicules ». Et vous pourriez au moins avoir la correction, puisque nous ne nous connaissons pas (et c’est très bien comme cela) d’admettre que je pense ce j’écris.

      Il n’est pas question de revenir ici sur tout ce qui s’écrit tous les jours sur ces sujets. Je ne cite donc que quelques points, et très succinctement. Ce ne sont que des illustrations.

      • Union Européenne : ratification du TSCG et aucune évolution avec la politique de Mr Sarkozy.

      • Démolition du droit du travail : accord obtenu au forceps, afin d’aller beaucoup plus loin dans cette démolition que Mr Sarkozy lui-même ne l’avait osé.

      • Fiscalité : poursuite de la politique d’augmentation de la fiscalité initiée depuis un an par Mr Sarkozy, sans modification de sa répartition. Les exceptions sont la création d’une tranche de 45% au-dessus de celle de 41% et le fait d’avoir rétabli le barème de l’ISF 2011, soit une application a minima de promesses électorales et la conséquence des difficultés budgétaires. On notera d’ailleurs le refus de diminuer, ou a fortiori de supprimer, les niches fiscales qui ne profitent qu’aux très riches (immobilier Malraux, non prise en compte des œuvres d’art pour l’ISF, investissements dans les TOM/DOM).

      • Sécurité : extradition d’Aurore Martin (même Mr Guéant n’avait pas osé) ; plus généralement, je me demande si les politiques appliquées par Mr Valls ne sont pas encore un peu plus « de droite » que celles de son prédécesseur...


    • John_John John_John 29 janvier 2013 19:49

      « Votre attitude méprisante, (...) intimider. »>> N’importe quoi.

      "Je précise d’abord que je ne fais pas de la « philosophie politique«  >> Vous devriez, c’est très intéressant.

       »Comme beaucoup ici (...) résistances efficaces." >> Preuve que vous n’avez vraiment rien compris. Le problème de la France, c’est que TOUT est résistant, aucun changement n’est possible ! Aucune mobilité sociale, l’innovation montrée du doigt, l’enrichissement interdit, les réformes bloquées, bref ce qui tue la France, c’est son immobilisme, son repli sur soi. Un pays de vieux qui s’agrippent à des reliques du passé et qui refuse de voir que le monde change et qu’il faut évoluer pour progresser.

      "La seule question de fond est de savoir si le pouvoir actuel mène une politique identique ou différente de celle de Mr Sarkozy." >> Remontez encore plus loin, quelle politique Sarkozy a-t-il fait perdurer, reniant par là tous ses engagements de campagne ? Je vous aide : http://www.contrepoints.org/2011/11/13/55299-sarkozy-ce-socialiste

      Et bon vent !


    • Pierre-Yves Martin 30 janvier 2013 08:51

      Le fait que personne ne lira plus ces commentaires me dispense de continuer cet échange déplaisant. En ce qui vous concerne personnellement, ce que vous écrivez, que ce soit sincère ou non, m’indiffère.


    • paul 28 janvier 2013 19:13

      La fin du Parti-dit-Socialiste ( PdS ) a été officieusement actée le 8 février 2008 .
      Ce jour là, au Congrès de Versailles, a été votée la révision de la Constitution permettant d’adopter le Traité de Lisbonne, malgré le Non au référendum en 2005 .
      La direction du PS avait recommandé l’abstention pour protester ( ! ! ) contre le refus d’un nouveau référendum .
      Résultat, dans le groupe socialiste, les abstentions + votes Pour la révision de la Constitution représentaient 54 % des votes à l’assemblée, et 67 % au Sénat .
      No comment .


      • rosemar rosemar 28 janvier 2013 23:21

        Bonsoir noodles

        on a vraiment l’impression de retourner à la case départ ou presque comme si un nouveau président n’avait pas été élu ...C’est inquiétant...


        Bonne nuit....

        • Denzo75018 29 janvier 2013 10:36

          Vous avez entièrement raison, les Français attendent un Vrai changement, mais paradoxe Français, ils ne veulent RIEN céder ni sur leurs acquis (fiscaux, sociaux etc.), ni sociétaux, ni dans l’organisation du travail (voir le retour à 4j1/2 dans l’école, flexibilité)  !!!

          Alors que faire ? Et comment faire ???

          Un Vrai casse-tête aussi bien pour les gouvernements de Gauche ou de Droite !

          Je crains qu’il nous faille attendre patiemment que nous atteignions un contexte identique à celui de la Grèce pour que nous nous fassions imposer nos propres réformes !


          • Nanar M Nanar M 29 janvier 2013 10:40

            C’est justement ce genre de réformes ultra-libérales qui conduisent la Grêce et l’Europe au fond du trou.
            Espérons que les Français vont tenir bon.


          • Denzo75018 29 janvier 2013 11:36

            Vous avez une « drôle » de lecture de l’Histoire même pourtant récente !!!

            En effet la situation d’endettement de la Grèce n’a JAMAIS été liée à de quelconques réformes libérales, mais une mauvaise gestion des finances de l’état ! La Grèce a vécu largement au dessus de ses moyens, par la mise en place de politiques sociales NULLEMENT financées par le PIB Grec. La Grèce ne pouvait rester dans un statu quo tel que avant la mise en place de ces réformes drastiques puisqu’elle avait et ce jusqu’au plus haut niveau de l’état et des fonctionnaire TRICHE et que son modèle social ne reposait sur plus aucune réalité politique et économique !

            La démagogie c’est bien pour des militants de partis mais pas vraiment dans une « Agora » et un réel échange d’idées ! On croirait entendre un militant complètement endoctriné et qui aurait perdu son sens d’analyse et son sens critique ...


          • eric 29 janvier 2013 11:27

            Écoutez, lisez ceci http://www.fonction-publique.gouv.fr/files/files/statistiques/jaunes/Jaune2012_pensions.pd f
            Et après on en reparle a tête reposée.

             Ce n’est qu’un aspect du racket auquel la fonction publique qui est la gauche se livre sur le pays.

            Vous observerez notamment que le payement des retraites des agents publics est le second poste du budget de l’État ( qui dépense 57% du PIB) après la dette. Nous nous endettons donc essentiellement pour payer leurs sursalaires (17% de plus a travail égal en moyenne) et leurs sur retraites ( 75% financées hors cotisations, par le contribuable), sans qu’ils participent a la solidarité contre le chômage.

            La seule diminution d’une petite partie de ces avantages exorbitant ( retraite moyenne de 60% supérieure au prive par exemple, la France est le pays de l’OCDE qui consacre la plus grande part de son PIB a la retraite de ses agents publics), permettrait de résoudre a peu prêt tout nos problèmes, de budget, de pauvreté etc....


            • Denzo75018 29 janvier 2013 11:35

              Vous avez une « drôle » de lecture de l’Histoire même pourtant récente !!!

              En effet la situation d’endettement de la Grèce n’a JAMAIS été liée à de quelconques réformes libérales, mais une mauvaise gestion des finances de l’état ! La Grèce a vécu largement au dessus de ses moyens, par la mise en place de politiques sociales NULLEMENT financées par le PIB Grec. La Grèce ne pouvait rester dans un statu quo tel que avant la mise en place de ces réformes drastiques puisqu’elle avait et ce jusqu’au plus haut niveau de l’état et des fonctionnaire TRICHE et que son modèle social ne reposait sur plus aucune réalité politique et économique !

              La démagogie c’est bien pour des militants de partis mais pas vraiment dans une « Agora » et un réel échange d’idées ! On croirait entendre un militant complètement endoctriné et qui aurait perdu son sens d’analyse et son sens critique ...


              • efzed 29 janvier 2013 15:38

                Et donc ? Maintenant qu’il n’y a plus de « triche » et beaucoup plus de libéralisme, la Grèce est-elle sauvée ? ahh bah non, tu vas me dire qu’il faut que la Grèce paye pour sa triche... Mais oü est Mario Dragui, celui qui a aidé la Grèce à tricher ? en prison ? ben non tiens, c’est monsieur BCE !

                Sais-tu que en plus quasiment tous les pays ont triché pour entrer dans l’Europe ?

                Tu es l’« endoctriné » : tu ne fais que répéter le discours de la presse et des médias !

                 


              • dom y loulou dom y loulou 29 janvier 2013 14:09
                voilà qu’il veut parler pour les français à présent

                de mieux en mieux piétineur des droits de l’aom

                cesse de projeter ta connerie sur les autres car TU ES UN COLLECTIVISTE, pas un esprit libre 

                on te l’a déjà dit, les efforts pour TA liberte politique TU AS PARTICIPE A LES MASSACRER


                cherches plutôt où TON président Maurer UDC à DONNÉ INTÉGRALEMENT ton or national aux bouchers du monde pour te rendre esclave des anglo saxons


                des décisions pareilles, sans passer par le peuple, s’apparentent à de la haute trahison au pays de Morgarten

                alors pour faire la leçon aux Français tu reviendras 


              • spartacus spartacus 29 janvier 2013 13:04
                Le jacobinisme exacerbé de son élite qui profite de cette masse d’obligés de l’état étouffe l’emploi, l’entreprise privée seule apte a créer des emplois qui ne coûtent rien a la collectivité. 

                Depuis 10 ans, le coût annuel de la prétendue protection sociale est passé de 295 milliards d’euros à 467 milliards, alors que les prestations réelles se dégradent d’année en année. 
                Une fois payées les cotisations de base et les mutuelles, la part restant à la charge des particuliers augmente. La pluralité du social Français apparaît principalement clientéliste. La retraite d’un salarié EDF n’a rien a voir avec la retraite d’un petit artisan ou même d’un salarié lambda.

                Le vote « Hollande » n’est en réalité qu’un vote des bénéficiaires de régimes spéciaux qui n’ont pas accepté la vérité dite par Sarkozy..Un vote corporatiste, d’envieux qui ont créé une haine absurde. Nous sortons d’un fascisme, d’un ostracisme et d’une stigmatisation anti Sarkosy débile ! Les gens commencent à en prendre conscience.

                -2.3 millions de fonctionnaires cotisants pour 2.1 millions de pensionnés en régimes spéciaux.
                -Ouvrier d’état, 1 actif pour 2.36 pensionné
                -Fonction publique territoriale et hospitalière, 2 millions d’actifs pour 1 millions de pensionnés.

                Les réformes successives de l’assurance vieillesse ne donnent même pas lieu à une prise de conscience. 
                Simplement en remettant dans le droit unique ces gens, nous sortirions de la crise !

                Retraite plus tôt, plus favorable en calcul, moins cotisée, totalement a charge sur les autres catégories sociales, 

                18% des obligés de l’état coûtent 63 milliards à la collectivité là ou 
                75% des salariés du régime général CNAV coûtent 94 milliards à la collectivité
                Cherchez l’erreur !

                Les difficultés de la France viennent d’abord de son étatisme envahissant, de ses féodalités syndicales dominées par la CGT, FEN et FO, de la sur-représentation des classes sociales des obligées de l’état et de l’incapacité de la classe politique à réduire la part que les dépenses publiques détournent de la richesse produite par la société civile à son profit : 56 %.

                Le financement de la sécurité sociale surpasse le budget de l’État

                La boboitude des pleurnichard responsables de la dégradation du pays ça commence a bien faire !
                On entend que vous les privilégiés des régimes spéciaux !
                Votre égoïsme détruit le pays !
                Votre charge sociale sur dimensionnée est la principale source de difficulté du pays !

                Irresponsables obligés de l’état.
                Avant d’intervenir dans la gestion des entreprises pour vous servir, commencer donc par montrer une once de compétence dans la gestion du pays !

                La France elle en a raz le bol de vos pleurnicherie misérabilites !
                De vos lamentations alors que vos êtes des ultra protégés profiteurs du système.

                • Pyrathome Pyrathome 29 janvier 2013 15:38

                  INSULTES ET PROPOS ORDURIERS à chaque phrase...



                • spartacus spartacus 29 janvier 2013 20:47

                  Insulte ? Ou en avez vous vu ?

                  Propos ordurier ? Non faits chiffrés et opinion. 

                  Mais peut être croyez vous que ces corporations sont intouchables ? Certainement !

                • John_John John_John 29 janvier 2013 13:16

                  La grosse faille dans votre raisonnement, c’est que l’extrême gauche, donc Mélanchon et ses sbires, s’affirment contre l’austérité d’un côté alors qu’il ne prônent que des hausses d’impôts donc de l’austérité de l’autre ! C’est complètement ridicule, Keynes le premier parlait de réduire tous les impôts au minimum en temps de crise, surtout sur le capital, pour encourager l’investissement autant que possible et donc recréer de l’emploi et laisser du pouvoir d’achat au peuple afin de soutenir la demande. Une « politique de la demande », ce sont des baisses drastiques des prélèvements, et laisser courir le déficit en profitant de taux d’emprunts bas. Ce n’est pas le programme de la gauche, ni de l’extrême gauche.


                  •  @JOHN...JOHN C EST Mélenchon.....

                    -TAXE TOBIN DE 1% (surtout a la city....)
                    -MISE AU PAS DE L ANGLETERRE de la city et des banques faillite système anglais 10 FOIS SON PIB de DEFICIT.....


                  • FRONT DE GAUCHE 11% 1er tour  suite vote utile ps 2ème tour 20%

                     MAINTENANT 20%.

                    LE FDG doit exiger la baisse des loyers parisiens surevalues de 40%

                    700 EUROS MAXI LE STUDIO



                      • noodles 29 janvier 2013 14:54
                        Pourquoi, après m’être exprimé longuement et pleinement, voudrais-je 
                        accaparer la conversation ? 
                        18 réactions, 68% d’opinions favorables sur cet article à cette heure. Merci.
                        Je suis content que mes arguments ne vous laissent pas indifférents.
                        Je vous lis avec attention certains, malgré mon préambule, m’ont cru partisan. 
                        Je respecte leurs opinions. 
                        Mais c’est toujours pareil après un débat :« et maintenant on fait quoi ? »
                        Déjà, on ne va pas voter dimanche ! smiley 
                        Merci encore.

                        • Marc Chinal Marc Chinal 29 janvier 2013 15:17

                          Le changement de paradigme est en marche, dans l’indifférence générale.
                          Normal : tant que le système actuel assure la survie d’une masse suffisante, cette masse génèrera l’inertie nécessaire au conservatisme.
                          Pour ceux qui réfléchissent... Il y a des chemins et du travail.


                          • John_John John_John 29 janvier 2013 22:57

                            Sauf que la monnaie n’est pas artificiellement rare, et que ce n’est pas la rareté qui lui donne sa valeur, mais le fait que l’Etat impose le paiement des impôts dans une certaine devise. Le reste n’est que littérature de gare : vous ne comprenez strictement rien à l’économie.


                          • efzed 29 janvier 2013 15:25

                            Après le traité de Maastricht et celui de Lisbonne certain s’étonne encore qu’il n’y a pas de changement avec nos politiques. Mais c’est normal ! Nos politiques n’ont plus aucun pouvoir.

                            L’Economie, l’immigration, notre monnaie, notre dette, nos retraites, nos contrats de travail, nos medias, etc... tout cela se décident à Bruxelles pour nous.

                            Votez extrême gauche ou extrême droite, cela ne changera strictement rien !

                            Heureusement, il nous reste le mariage pour tous, l’Euthanasie... et encore...

                            Il faut retrouver notre souveraineté, et ça urge : 1 usine qui ferme, 800 chômeurs et 1500 pauvres de plus par jour en France !


                            • noodles 29 janvier 2013 18:18

                              Il faut retrouver notre souveraineté, et ça urge 

                              Je suis bien d’accord et je le dis : au moins dans l’hexagone, si ce n’est au plan de l’UE.
                              En effet, reprendre une bonne partie de ce que les élus du passé ont abandonné aux au privé 
                                             1. pour trouver des expédients 
                                     2. par flemme ( les maires, les conseils généraux et régionaux 
                                       ont recréé les Fermiers Généraux d’avant 1789 qui étaient 
                                       et qui sont de veritables sangsues sur le peuple ( actuellement Suez, Vinci,Véolia...
                                        assurances et banques etc...) Et c’est plus simple et moins de travail de déléguer           sa gestion tout en continuant  à percevoir ses indemnités. (hihi !)
                              Rappel, la faillite de l’argentine a eu pour cause importante la vente du patrimoine national : 
                              ferroviaire, eaux, électricité.st pas nous, c’est
                              On va avoir, si la question est posée au parlement, des « rambins » du style : - c’est pas nous c’est eux " (oui, mais ça change quoi ?)
                              Bonne suite à tous
                              n

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