Avic
« Bien
malin qui dira ce qui se cache réellement derrière l’intervention au Mali. »
De
l’impérialisme, vous avez sans doute entendu parler. L’impérialisme, c’est le
capitalisme impérial, le capitalisme des empires, vastes ou petits. Chacun de
ces empires est constitué d’un pays dominateur appelé centre ou métropole
entouré d’un ensemble de pays dépendants de cette métropole qui sont soit des
colonies, semi-colonies et autres zones d’influences.
Eh bien, nous
vivons à l’époque de l’impérialisme qui a débuté, grosso modo, avec le partage
de l’Afrique par la conférence coloniale tenue à Berlin en 1884-1885. Depuis
lors, le système impérialiste mondial forme autour de la terre une épaisse
croute multipolaire aux multiples failles sismiques.
Ce qui se cache
donc derrière l’intervention au Mali, opération Serval, ce sont les convulsions
magmatiques permanents et glissements tectoniques périodiques qui se déroulent à
l’intérieur du système impérialiste mondial. C’est par ces convulsions
magmatiques et glissements tectoniques que le système impérialiste tente de se
réajuster, chaque pôle impérialiste s’efforçant de prendre le dessus sur les
autres. C’est le rapport de force, y compris et surtout militaire, entre les
pays ou pôles impérialistes, qui opère ce réajustement.
L’opération
Serval au Mali n’est qu’un exemple de ces réajustements périodiques des
rapports de forces au sein du système impérialiste mondial. L’opération serval
est un moyen pour l’impérialisme judéo-chrétien, principalement français, de se
renforcer en Afrique face à l’impérialisme oriental, en premier lieu
moyen-oriental coranique. L’opération Serval permet à la France de mieux consolider
sa principale zone d’influence, sa chasse-gardée, la Françafrique, face à
l’impérialisme moyen-oriental coranique et, collatéralement, face à l’impérialisme
extrême-oriental, chinois.