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Commentaire de C BARRATIER

sur Le soi-disant corporatisme des enseignants


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 C BARRATIER C BARRATIER 29 janvier 2013 19:43

 

J’ai connu le temps où les enfants travaillaient 5 jours pleins.Lle jeudi et le dimanche étaient les seuls jours de repos. En ce temps là, les enfants savaient bien lire dès 8 ans et aussi bien compter, leur orthographe devenait excellente  dès 11 ans.

Puis on n’a travaillé que le samedi matin, puis plus du tout le samedi, le mercredi devenant le jour de pause. Moins d’heures de classe, recul des résultats en lecture, calcul…histoire, géographie, sciences…Il se pourrait donc que toutes les heures de classe servent à quelque chose et que si on en enlève, il en manque….

Je n’ai pas vu un seul mouvement syndical des enseignants contre ce recul du nombre d’heures de classe que les enseignants donnent dans la semaine. Le comportement syndical enseignant est le même dans le public et le privé. Normal, tous sont payés par l’état dès lors que le privé est sous contrat d’association.

Dans le secondaire, j’ai connu des professeurs devant 21 h, d’autres 18h, d’autres 15 h pour être payés à temps plein. Les bibliothécaires qui deviendront  documentalistes devaient 36 heures et les faisaient. Les batailles syndicales , que je veux bien croire dans l’intérêt des élèves puisque c’est ce qui a toujours été mis en avant par les syndicats , ont abouti à la suppression du corps des PEGC qui devenant certifiés passaient à 18h. Les documentalistes rejoignaient les 18 h dans les années 90, plus 4 heurs extérieures qu’il était interdit à quiconque de contrôler, il était aussi interdit de leur demander des comptes. Il en est encore ainsi.

Le corps qui a gagné le plus d’heures de repos est celui des documentalistes, puis des  professeurs des écoles, enfin les certifiés et agrégés n’ont rien gagné d’autres que quelques décharges de service ou des paiements d’indemnité pour des tâches qu’ils accomplissaient sans indemnité comme leur participation aux conseils de classe.

J’ai vécu dans les conseils d’administration de collèges et de lycées les débats sur le choix des dates des jours  libres de vacances. C’était de très loin le sujet qui passionnait le plus les enseignants et accessoirement les parents. Dans l’intérêt des élèves bien sûr.

L’école ne devant pas être définie comme « celle de la paresse » comme on l’entend souvent, je pense qu’il faut laisser le mercredi libre et refaire classe dans le primaire le samedi toute la journée. Retour à une vieille case départ. Les parents ne mettent pas leurs enfants à l’école le samedi s’il n’y a que 3 h de classe. Avec la journée ils n’oseront pas les faire sécher les cours. Et comme les cours semblent bien servir à quelque chose, le niveau des élèves augmentera.

Les hôteliers et marchands de loisirs vont protester. Mais je pense que les enseignants qui oeuvrent dans l’intérêt des élèves seront d’accord. Parents et enseignants se parlent, les phrases sont belles. Voir en table des news :

« Ecole publique : Enfin une refondation qui la conforte ? »

 http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=217


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