Bonjour monsieur Alinea
Je ne parle pas l’espéranto et l’ai découvert que très récemment. J’ai commencé à lire son histoire et ai découvert que même jules Vernes était un des plus illustres militants.
C’est une idée humaniste qui se révèlerait pourtant bien pratique aujourd’hui.
On ne peut l’accuser de ne pas avoir d’histoire alors que l’on a tout fait pour qu’elle meurt dans l’oeuf. Plus de cent je crois d’existence, elle est pourtant parlée par plus de personnes que nombres de langues « naturelles » actuelles et si j’en crois Claude Agège survivra à bon nombre de langues en voie d’extinction.
Cette extinction je pense est due justement par le fait que l’on défende la suprématie d’une langue dite « maternelle ».
L’intérêt de la langue française n’est pas de soutenir l’anglais ou le globish mais bien d’être protégée par l’usage internationale d’une langue qui justement n’est pas attachée à une culture.
Que ce soit l’espéranto ou une autre langue « fabriquée » importe peu. A ce sujet il est illusoire de penser que nos langues ne sont pas fabriquées. L’espéranto d’ailleurs s’appuie sur des racines de langues existantes et donc on peut dire qu’elle y intègre l’histoire de ces langues de par son étymologie.
J’ai rencontré récemment un groupe d’espérantiste à qui j’essayais de contrer les arguments pour et j’ai évoqué le fait que cette langue n’évoluait pas. Hé bien figurez vous que comme toute langue , elle change à l’usage et il ya même un fort débat sur la suppression de l’accusatif. De même qu’il existe , he oui c’est surprenant, une académie espérantiste qui statue sur l’espéranto officiel , comme le fait l’Académie Française.
J’ai été également surpris d’apprendre que le plus grand nombre d’espérantistes dans le monde se trouve en Chine puis au Japon. Les espérantistes expliquent cela au fait que la construction « agglutinante » (je crois) qui en fait d’ailleurs une langue des plus facile à apprendre pour un enfant voire pour tous, est très familière aux asiatiques ; leurs langues étant construites de la même façon.
Si j’en crois ce que m’ont dit ces espérantistes, ils auraient beaucoup plus de facilité à l’apprendre que l’anglais qu’on leur impose d’ailleurs comme hélas partout dans le monde.
En tous cas l’éducation de l’anglais est un désastre en France, il serait peut-être temps de se demander pourquoi. Et surtout d’arrêter ce gaspillage de temps et d’argent quand on peut faire avec un autre outil plus efficace et plus économique.