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Commentaire de noodles

sur Comme une odeur de pauvreté...


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noodles 30 janvier 2013 16:51

Je ne vis pas seul.


Qu’importe, je me suis souvent demandé : - « et si j’en ramenais un chez-nous ? » 
Je crois que même si j’étais seul je ne le ferais pas.
Je ne me sens pas « d’attaque ». Héberger, fournir, alimenter, ce n’est pas rien ! 
Ce n’était pas la seule fois, mais un jour j’ai pris un de ces pauvres hères en stop. 
Il me tardait que cela finisse, (pas des blagues) pour la suffocation à cause de 
l’odeur dans la voiture. 

Je me souviens d’une autre fois où je me suis pris d’une grande sympathie pour un
cinquantenaire.Cen n’était pas la crise. Lui alors je ne l’ai pas senti malheureux. Il n’avait rien d’un soulographe
 Il allait ce jour-là vers une petite abbaye dans les monts du Vaucluse dans laquelle, 
au passage, il échangeait l’hébergement contre des services (jardinage, coupe de bois, etc...) Il parlait volontiers et intelligemment et il avait tiré un trait sur sa vie affective passée. 
Leur abord est troublant, dérangeant, dans un sens non péjoratif. 
Quand il y a répression contre eux je m’insurge je me souviens d’une campagne que nous
avions faite contre les arrêtés du maire)
Vis à vis de ce problème je me sens désarmé. En tant que citoyen je suis pour que les secours 
officiels et professionnels existent et je me méfie du recours aux ONG : Ok, c’est bon que ça existe, mais non quand même, ils dégagent trop l’Etat de ses responsabilités. 
Sauf que l’Etat c’est une loque pleine de parasites aujourd’hui.
n

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