@BlackMatter
Le Japon ne respecte pas les droits de l’homme en matière religieuse et pas seulement en ce qui concerne l’Islam.
Je dirais plutôt que le Japon se méfie à juste titre des sectes qui ont tendance à former un état dans l’état. Et que les familles qui voient un de leur membre devenir la proie de ces sectes prédatrices font ce qu’elles peuvent pour récupérer cette personne.
L’« église » de Sun Myung Moon est une de ces sectes, l’islam en est une autre.
Le Japonais moyen a une attitude assez relaxe vis-à-vis des religions : il fait appel à un prêtre shinto pour purifier une nouvelle maison ou inaugurer les locaux d’une nouvelle entreprise, il se marie dans un rite plus ou moins chrétien dans une fausse chapelle avec un faux curé ou pasteur le tout fourni par l’hôtel, et pour ses funérailles, il a recourt au service bouddhiste.
La société aime les cérémonies bien programmées et fait appel à une religion ou une autre suivant la cérémonie souhaitée.
Le bouddhisme et le confucianisme qui imprègnent la culture sont des importations et sont essentiellement athées mais sans le dire explicitement. Le shintoïsme rassemble des pratiques animistes traditionnelles et est essentiellement polythéiste.
Le polythéisme est par nature tolérant et inclusif : un Japonais qui inaugure une entreprise en Indonésie fait sans problème appel à un imam pour la cérémonie. Il brûle un cierge à Notre Dame s’il souhaite monter une affaire en France. Pour montrer aux locaux qu’il respecte leurs divinités ou pour s’assurer la protection de ces divinités locales.
Tout le contraire du monothéisme qui se veut intolérant et exclusif. Tout le contraire de l’islam qui est le monothéisme le plus fanatique et le plus pathologique.