LibreSF : si Richert n’était qu’un vil ambitieux, ça ne mènerait pas loin. Mais il s’agit de tout autre chose. Lui et sa clique, avec la droite française, allemande, européenne, etc. se font les promoteur d’une société de compétitivité, où chacun est concurrent du voisin, chaque département, chaque région, chaque entreprise, chaque individu. Ils ne veulent plus de la solidarité entre petites gens pour se défendre contre ceux qui leur prennent tout ou ne laissent que des miettes.
Lisez donc le texte qu’ils proposent au vote : où et quand parle-t-on de solidarité entre les gens ? Ce qu’ils veulent, c’est être plus gros pour combattre les régions voisines en France et en Allemagne, voire en Suisse. Nous voulons une région humaine,
agréable à vivre (attrayante)
- l’épanouissement de
chacun, dans le vivre ensemble, par le travail et les loisirs, la formation et
le développement des capacités, au service de tous
- le soutien à
l’innovation technologique et culturelle, bien sûr !
- le soutien aux PME par
les réseaux d’entreprises, par les pôles de compétitivité, et par les soutiens
au financement, bien sûr !
- la formation initiale
et professionnelle, la formation post-baccalauréat, la formation permanente, y
compris sur le lieu de travail, visent le développement des capacités
personnelles et des aptitudes. Elle intègre la formation au Bien (morale), au
Beau (esthétique), au Vrai (scientifique). Dans les entreprises qui accueillent
des apprentis ou des stagiaires, des personnels compétents seront formés à la
pédagogie du métier, car ça manque en Alsace, et encore plus en France !
- une agriculture
respectueuse de l’environnement, orientée sur le développement durable, dans
laquelle les paysans reçoivent une juste rémunération et sont chargés de
l’entretien et de la sauvegarde des paysages, autant que de la production de denrées
saines.
etc.
Oui, nous voulons une région forte,
non pour combattre, mais comme un véritable pont entre la France
et ses voisins rhénans. C’est très différent du projet Richert, du projet néolibéral dans lequel il s’est fourvoyé. Car Richert, je le connais, il vaut mieux que cela !