Vous dites la consommation, je dirais plutôt la croissance ... Dans le keynésianisme, l’Etat est l’artisan de la croissance en agissant sur le pouvoir d’achat des acteurs économiques, au besoin en s’endettant, tandis que dans le système inconnue que nous connaissons aujourd’hui, la croissance passe par le surendettement des ménages ...
En outre, les ménages s’endettent sans pouvoir compter sur l’inflation pour diluer leur dette, seulement l’espoir d’une plus-value du marché ... J’ai bien aimé Sarkozy expliquer dans le Monde que dans le passé, les gens ont pu payer leur appartement « grâce » à l’inflation, mais que maintenant ce n’était plus possible !
L’inflation est un impôt sur l’argent que tout le monde paye fonction de ses revenus. C’est probablement l’impôt le plus juste qui soit contrairement à cette idéologie néolibérale qui la stigmatisé pendant 30 ans et pour quel résultat ... ? Il n’y a plus de politiques inflationnistes et pourtant la dette publique est de plus en plus importante. L’accroissement de la dette est pourtant le principal grief fait au keynésianisme .... Ca n’a servi à rien de se serrer la ceinture pendant 20 ans pour juguler l’inflation, ce fut une grosse arnarque pour justifier les tours de vis ...