Comme si les états communistes n’avaient jamais produit d’injustice ni de guerre...
On peut en effet distinguer plusieurs choses au niveau des Biens concernés par la propriété.
D’une part, il est possible d’estimer que certaines catégories de Biens ne peuvent relever d’une propriété (l’eau, le génome, la vie d’autrui,...etc). En particulier toute chose peu abondante, et donc fort productrice en rivalités de toute sorte, se doit d’être régulée politiquement. Cependant, il est présomptueux d’estimer que ces distinctions seront valables de toute éternité.
D’autre part, on peut encore estimer, au-delà de ces catégories à priori, qu’il y a un maximum en quantité de Biens possédables. Par exemple, au XIIIème siècle, le nombre d’établissements possibles pour un artisan était limité à deux.
Mais on peut encore tirer ces distinctions des contingences de l’existant, avec l’idée d’en réguler les excès.
Vous prenez les excès manifestes (les multinationales) et vous vous faites une religion de combattre en bloc et à priori la propriété des Biens que vous classez productifs.
Mais, il faut aussi considérer le reste de l’existant, comme l’artisanat et les PME, où la propriété des biens de production reste tout à fait acceptable, normal et fondé.
L’ouvrier n’a-t-il pas le droit d’avoir la propriété de ses biens de productions selon vous ?
Pour un tailleur de pierre, lequel n’a que son burin en sa possession, doit-on faire de son burin une copropriété ? Doit-on traiter ce tailleur de pierre artisanal à l’image d’une multinationale ?
La régulation de la propriété n’est pas un problème de loi universelle, elle est une question de pratique politique, laquelle vise à rendre l’existant acceptable pour tous.
Je ne crois pas qu’il s’agisse là d’un problème de QI, mais d’idéologie.
Vous êtes essentialiste et recherchez la recette universelle, la formule magique, pour que tout soit pour l’éternité dans le meilleur des mondes, indépendamment des inévitables contingences de l’existence. Vous cherchez à distinguer à priori des catégories universelles, puis imaginez de légiférer selon.
Je ne méconnais pas l’essentiel, mais je sais aussi considérer l’existant.
Je connais la norme, en tant que loi nécessaire liée à l’essence des choses,
autant que l’exception, en tant que loi contingente liée à l’existence des choses.
Remarquez, votre position est confortable : point n’est besoin d’ouvrir les yeux.
Mais ce n’est que fuite en avant dans l’abstraction.
Prendre l’exception pour juger de la norme, c’est un bon gros sophisme.
C’est confondre entre ces deux modalités philosophiques :
le contingent et le nécessaire,
l’accidentel et l’essentiel,
le particulier et le général,
...etc
Donc je ne crois pas que vous ayez un QI moins élevé que le mien,
je crois juste que vous avez laissé votre intellect en friche.
Mais c’est normal : poser une vérité abstraite et idéale en amont de toute réflexion, rabaisse l’intellect à forcer ses perceptions pour y faire coller l’existant : finalement, on n’utilise plus les idées pour comprendre le réel, mais on utilise le réel pour justifier ses idées, donc il devient inutile de former l’intellect.
30/08 09:03 - Flev6891
@Spartacus en fait la lecture de Stirner devrait vous faire comprendre que le droit de (...)
09/06 17:35 - Spartacus
La propriété, en soi, n’a pas de droits. Ce qui tombe sous l’appellation « droit (...)
21/02 12:17 - leberger12
Vous confondez simplement propriété et et droit de propriété. On possède ce droit même si (...)
06/02 22:20 - Antoine
Demander une révision constitutionnelle ne serait pas bolchévique par la méthode mais par son (...)
06/02 16:55 - L.F.
« vous ne demandez pas l’abolition mais réclamez une révision constitutionnelle, rien que (...)
06/02 01:14 - TSS
L’Etat peut vous exproprier en vous dédommageant de la valeur de votre bien ! ça (...)
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