***** Une double identité biologique préside donc bien au développement final d’un appareil génital différencié mâle ou femelle. Cette différenciation met en place également les marqueurs neurologiques au niveau cérébral, sous-tendus par les hormones sexuelles mâles et femelles. En évoquant une origine androgyne de l’être humain, les mythologies de l’antiquité ne s’y sont donc pas trompées.*****
Votre recours aux mythes témoigne de votre manipulation.
Si je sais démontrer proprement que dans un triangle rectangle a²+ b² = c², je n’ai aucun besoin d’ajouter que Pythagore avait donc raison. Je peux dire qu’il l’avait établi avant moi pour lui en rendre hommage mais je peux me passer de cette évocation pour être crédible
(comme on devrait pouvoir se passer du mythe d’Oedipe si on sait démontrer que ce complexe est universel)
Les mythes sont là pour raconter des exceptions. S’en servir pour installer des constantes c’est de le théâtralisation de théories indémontrées.
Concernant le foetus, s’il pendant longtemps il possède ce qu’il faut pour virer garçon ou fille, il n’est pas encore prouvé qu’en remplaçant tous ses chromosomes sexuels (dans toutes ces cellules, somatiques et germinales) qu’il puisse vraiment changer parfaitement de sexe tel que prévu selon la formulation initiale
D’autre part et surtout.
Le fait qu’un foetus soit éventuellement longtemps polyvalent ne signifie pas pour autant qu’il soit à ce moment là bi sexué ou hermaphrodite
Avant la septième semaine il n’est pas bi. Il est indéterminé
Etre indéterminé ne veut pas dire qu’on est sexué ou bisexué.
Après la septième semaine, quand il y a régression de certains éléments c’est une régression d’éléments indéterminés non une régression d’éléments déterminés.
Sauf accident conduisant à un véritable androgynisme ou hermaphrodisme (plus ou moins marqué ou égalitaire, stérile ou non) le foetus n’est jamais hermaphrodite ou androgyne
Vous tirez sur l’élastique à le rompre