Oui c’est un métier qui vous prend totalement. Oui le travail de correction est dur, surtout avec l’expression actuelle et l’orthographe de nos nuls qui sont légion. Alors il faut inventer des solutions, type de devoir donné, et ,e corriger que ce qu’il est rentable pour l’élève de corriger.
Il faut s’adapter à la classe, à des personnalités difficiles à compredre, et surtout il faut que l’heure de cours ne soit pas du tremps perdu pour les élèves : pas de discours oiseux, des flaschses bref, des élèves qui s’expriment...Il faut pendant le cours solliciter, solliciter....multiplier les exercices...
Il est vrai qu’il y a beaucoup de vacances. Donc, on peut récupérer.
Mais en fait, on est porté par la classe, par des élèves formidables, il y a encore des exposés dont je me souviens. La confiance du jeune qui livre son interprétation, le tact du professeur qui souligne les points les meilleurs. En classe il faut toujours positiver. Il en est de même lorsqu’on remplit les bulletins, et là c’est vraiment difficile...parfois on met un mot qui est assez vide pour ne pas humilier...
Le conseil que je donnerai à tout professeur, c’est de BEAUCOUP faire tavailler chacun, même dans une classe nombreuse. En inventant la méthode, car ce n’est pas évident !
Pour finir, il faut accepter que ce soit assez ingrat. Mal reconnu, avec des parents qui croient tout savoir. C’est un engagement. on devient professeur de la République pour tirer chacun vers ce qu’il a de meilleur. Une mission qui vous porte, dans une équipe qu’il faut souvent reconstruire.. Le métier devient alors gratifiant.
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Fonction publique : grandeur et Honneur
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