Nous sommes aujourd’hui sous le joug du PS  qui, à lui tout seul, détient le pouvoir absolu de l’élaboration des lois.

Sous quel fondement démocratique et républicain pratique-t-il cet « exercice solitaire du pouvoir » ?   

Rappelons que l’actuelle majorité parlementaire est détenue avec 29,02% des suffrages obtenus sur 57,22% de votants au premier tour des dernières élections législatives, soit 19,71% des électeurs inscrits, c’est-à-dire, avec moins de 20% de l’expression primitive de la souveraineté du peuple…

Nonobstant ce hold-up de la démocratie, allons-nous donner raison à Napoléon et à Pétain qui ont déclaré : « les français ont la mémoire courte ! » ?  

En effet ;

Avons-nous oublié les bilans catastrophiques des socialistes à chaque fois qu’on leur a confié le pouvoir ?

Avons-nous oublié, par exemple, l’immonde bilan des socialistes en 1956, lorsqu’ils ont donné absolument tous les pouvoirs à l’armée pour mener la bataille d’Alger, chose que même Napoléon n’aurait jamais osé faire…     

Comment peut-on ignorer l’extraordinaire mystification socialiste sacralisée par François Mitterrand ?

Si leur véritable efficacité est effectivement dans la conquête du pouvoir, quid de leurs résultats après l’avoir obtenu ?   

L’examen de leurs prises de responsabilité démontre bien que leur souci est de se faire des références historiques en se gravant des « banderoles » dans le panthéon des « conquêtes  de la gauche ».

Il y eu en 1981 la banderole de « la retraite à 60 ans » dont on mesure aujourd’hui la particulière et redoutable efficacité comme bombe à retardement…
Mais, curieusement, on distingue mal la banderole des « restos du cœur  » fondés en 1985 ?

Il y eu la banderole des « trente-cinq heures » sacralisant l’arrivée accidentelle et fortuite d’une majorité parlementaire de gauche en 1997 grâce à la sottise de Jacques Chirac.
Tandis que Laurent Fabius démontrait que les « trente-cinq heures » n’étaient qu’une « usine à gaz », le banc, l’arrière ban, les fifres, sous-fifres et grosses caisses socialistes rabâchaient sans relâche que «  les trente-cinq heures étaient  forcément une bonne idée puisque c’était une idée de gauche…. ».
Outre les différents désastres économiques qui en ont découlés, notamment dans les services publics de santé, constatons que la réelle référence historique de cette banderole fut dans la manière dont Jean-Marie Le Pen s’est copieusement torché avec en 2002…

La nouvelle arrivée accidentelle et fortuite des socialistes au pouvoir grâce à la sale gueule soigneusement élaborée et démagogiquement médiatisée de Nicolas Sarkozy, est sacralisée par une nouvelle banderole : le « mariage pour tous ».  
Sa valeur historique est spiritualisée par l’émotion, la solennité et le pathétisme avec lesquels les sodomites pourront désormais s’enculer sous la sublimation de Monsieur le Maire, alors même qu’ils pouvaient déjà confortablement le faire avec l’union libre, le concubinage et le PACS …

Mais bon, pourquoi pas ?

Simplement, est-ce que cela fait une belle jambe à un sodomite figurant parmi les cinq à six millions de chômeurs, parmi les dix millions de mal logés et SDF et qui se fait virer manu militari de Notre-Dame-de-la-Garde ?

Á propos, de quoi discute-t-on 24h sur 24 et depuis quatre ou cinq jours à l’assemblée nationale ?