Article reposant sur des aberrations linguistiques et des erreurs scientifiques, mais aux enjeux politiques clairs même si pas très ragoutants.
« Peu de races de chiens sont inter fécondes avec les loups »
Or,
1) au contraire les chiens sont en général inter-féconds avec les loups
http://www.loup.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?rubrique11
http://nature-chasse.chez-alice.fr/le_loup_en_france/espece_loup/le_loup.htm
etc, etc, etc.....Erreur scientifique.
2) L’auteur recours au concept de race concernant des chiens qui pour le coup, sont tous inter-fécond entre eux, jusqu’au Chihuahua et au Saint Bernard, un peu comme un pygmée et un suédois. Contradiction dans les termes qu’il emploi.
Il est facile d’en conclure qu’il est indifférent, a la science, a la race, au racisme, et, et c’est sans doute le pire, a la langue française.
Non pas parce que la langue mériterait plus de respect ou de défense qu’une couleur de peau par exemple, mais parce que c’est justement avec cela qu’on voit ou il veut en venir. Pourquoi cette logorrhée contradictoire ?
C’est le mariage pour tous qui recommence. On mélange une évolution des liens juridiques possibles entre personnes de même sexe avec la décision de pouvoir priver des enfants de leur filiation au gré des adultes et pour leur faire plaisir, puis a chaque interrogation sur le devoir de protection des gosses, on répond homophobie.
Il l ’explique très bien. La révision constitutionnelle n’est pas possible compte tenu du rapport de force politique au congres.
On va donc avoir une proposition de révision constitutionnelle parfaitement inutile ou on ne nous parlera que de racisme pendant quelques mois.
On nous « démontrera » que toute personne s’obstinant, au 21 eme siècle, a distinguer un chihuahua d’un Saint Bernard est une sorte de catho moisi en voie de frontisation et autres joyeusetés.
On évitera ainsi a nouveau de se demander par exemple pourquoi chaque fois qu’un fonctionnaire descend dans la rue on augmente nos impôts.
C’est cette conception du dialogue politique qui est au final peu ragoutante, En fait, et je pèse mes mots, elle rappelle étrangement les « heures les plus sombres de notre histoire.... »