L’auteur individuel ou collectif de l’article veut ben incriminer la responsabilité chimique, comme « les pesticides agricoles » (hypocritement néo-appelés « produits phytosanitaires », donc médicaments), les « divers perturbateurs endocriniens que l’on trouve à foison dans les cosmétiques, les détergents, ou encore dégagées dans l’air des logements par les peintures, les colles de l’aggloméré des meubles, ou les parquets stratifiés. » ; mais il élude que l’industrie pharmaceutique fait partie de l’industrie chimique (Bayer, Rhöne-Poulenc pour prendre les exemples les plus populaires).
Il ignore peut-être que l’industrie pharmaceutique a toujours voulu promouvoir les
vaccins qui sont des médicaments plus rentables car ils sont administrés à plus de personnes, car la plupart des personnes sont saines, et qu’en plus cela occasionne des clients supplémentaires à cause des effets secondaires (à propos du foetus mort après avoir renvoyé la mère de l’hôpital de Port Royal, j’entendais il y a quelques jours à la radio un urgentiste affirmer que 10% des
urgences médicales sont dues aux
médicaments, et que c’est dans le secteur des médicaments, en
France, première consommatrice, qu’il faudrait faire des économies).
Le professeur Etienne de Harven témoigne de l’insistance de l’industrie pharmaceutique à chercher des causes virales aux maladies et à vouloir occulter les causes chimiques, en particulier dans la guerre contre le
cancer déclarée par Nixon et qui a amené des truqueurs
ambitieux (citation p. 42) comme Robert Gallo et Luc Montagnier à rechercher des causes virales au cancer (
du sein dans le cas de Montagnier) et à trouver dans le cas du
sida une nouvelle poule aux oeufs d’or en faisant croire à la causalité virale (et non celle des
poppers (citation à 20’30) et autres drogues immuno-déprimantes, comme
l’héroïne et la cocaïne (citation de la p. 121),
l’impureté du sang transfusé depuis sa généralisation en 1969 et durant une quinzaine d’année (citations des p. 236 et 238), la malnutrition, en particulier l’immunodéprimant déficit en protéines, etc.).
Enfin, invoquer la « théorie du complot » n’est qu’agiter un épouvantail grossier afin de balayer de l’horizon des faits et arguments précis. D’ailleurs, pas une incohérence près, l’auteur invoque lui-même un complot des familles et d’un scientifique contre les laboratoires pharmaceutiques afin de faire croire à la causalité vaccinale d’autismes...