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Accueil du site > Tribune Libre > Autisme : à propos de « Mon combat pour les enfants autistes », de Bernard (...)

Autisme : à propos de « Mon combat pour les enfants autistes », de Bernard Golse

Le Pr Bernard Golse est responsable du service de pédopsychiatrie de l'hôpital Necker à Paris, qui est l'un des centres de référence pour le diagnostic des enfants autistes en Ile de France (membre du CRA-IF). Il publie ces jours ci un nouvel ouvrage, "Mon combat pour les enfants autistes" (Odile Jacob éditions, 23,90 €). Le collectif EgaliTED vous présente ici une revue critique de cet ouvrage, effectuée par le Dr Pierre Sans, psychiatre de 1970 à 2013, dont ces 8 dernières années à aider sur le terrain des enfants autistes au sein d'un IME et d'un SESSAD.

Le dernier opus de Bernard Golse me fait me souvenir d’un fameux mouvement qui avait en 1960 valu le titre de champion du monde de patinage (à Vancouver) à Alain Giletti, celui du « livre ouvert ». Il s’agissait de réaliser en pleine course un bond avec grand écart parfait. Bernard Golse ferait se pâmer d’émotion un Nelson Montfort s’il s’adonnait à ce sport ! « Ah mon cher Philipe (Candeloro) what a performance ! ».
 
Et c’est bien vrai, notre auteur réussit une bien belle prestation de grand écart. Il réussit à dire une chose et son contraire, en particulier que les parents n’ont surtout pas à se sentir coupables de l’autisme de leur enfant, MAIS… un peu, ou beaucoup, tout de même ! Examinons son mouvement en détail, à la vidéo, comme on le fait pour tout bon sportif.
Page 135 par exemple il écrit : « Dans ce modèle, qui fait de l’autisme infantile une maladie de l’interaction, peu importe donc de savoir si le trouble princeps se situe plutôt du côté de l’enfant ou plutôt de l’adulte – ce qui rend caduque toute discussion sur la recherche d’éventuels coupables ». Mais page suivante il poursuit : « … les premiers signes avant-coureurs de risque autistique, dès les 12 premiers mois de la vie, est une conduite maternelle de surstimulation de l’enfant (ou parle parfois d’intrusivité maternelle) ».
 
Il récidive avec la réalisation d’un « livre ouvert » parfait, que dis-je sublime, page 186 de son ouvrage, en écrivant : « Il ne s’agit aucunement, redisons-le, de relancer le débat sur la culpabilité des familles dans la genèse de l’autisme infantile, débat dont on sait les ravages auxquels il a pu donner lieu. Il est clair que les parents ne sont en rien responsables ni coupables de l’autisme de leur enfant qui ne peut être compris que dans une perspective polyfactorielle ». Ouf, les dits parents respirent, sauf, si méfiants ils lisent la phrase qui suit : « Toutefois, dans le cadre du modèle polyfactoriel que je défends ici, d’éventuelles anomalies interactives précoces doivent pouvoir être interrogées quand à leur statut de facteurs primaires ou de facteurs secondaires et, éventuellement, prises en compte à ce titre, soit dans une perspective de prévention (secondaire), soit dans une perspective de soin ».
 
Je laisse le lecteur s’extasier avec Nelson devant la beauté de la « performance », pour souligner ici ce dont on se doutait, à savoir à quoi servent les vocables tournant autour du modèle « polyfactoriel » (avatar du tristounet « plurifactoriel », en voie d’être passé de mode ; poly c’est mieux que pluri) : à une opération de pur enfumage. « Polyfactoriel » on le voit tout au long de l’ouvrage de Bernard Golse, sert à dire « oui je sais que tout est mélangé, je sais qu’il y a un peu de génétique dans l’autisme… mais il y a aussi et surtout de l’interaction… de la part de la mère intrusive ».

 

Mais la prestation à laquelle on assiste ici ne se borne pas à d’élégants mouvements de « livre ouvert ». On assiste pages 43 et 44 à une série de doubles et même de triples axels de la plus grande pureté : « Pour entrer dans l’ordre du langage (et du symbolique), un bébé a donc besoin non pas de savoir, mais d’éprouver et de ressentir profondément que le langage de l’autre le touche et l’affecte, et que cet autre est touché et affecté en retour par ses premières émissions vocales à lui… Si la voix de sa mère ne lui fit rien, et si les émissions vocales du bébé ne font rien à sa mère, trop absorbée dans son mouvement dépressif ou dans tel ou tel mouvement psychopathologique alors, du point de vue du bébé : « A quoi bon parler ? ». Les triples axels se conjuguent même avec des quadruples saltos arrière piqués dans un éblouissant passage, au chapitre 5 (p. 103 et suivantes), où l’ami Montfort s’étranglerait d’émerveillement, devant l’évocation par notre auteur de haut vol des tribulations d’un certain « sillon temporal supérieur en vedette ! », où après nous avoir appris ce « qu’est une IRM ? » il plaide pour une « convergence neuropsychanalytique », dont je ne doute pas que les chercheurs en neurologie feront le plus grand cas.
 
Bernard Golse déroule entre deux exploits physiques sa technique de grand professionnel parfaitement rodée. De la page 154 à la page 159 on peut le suivre dans quelques têtes de chapitre placées sous les auspices de « La place des psychothérapies dans l’aide aux enfants autistes », ou (p. 155) de « La verbalisation des affects », (p. 156), de « L’interprétation d’angoisses archaïques », ou enfin (p. 157-158) de « L’aide à l’édification du moi corporel » avec les inévitables références aux Maîtres et anciens champions Anzieu, Houzel et surtout Haag. On lit parmi d’autres précieux apports théoriques : « Il importe aussi de l’aider (l’autiste) à se différencier intracorporellement, à travers son corps comme suffisamment étanche (sphincterisation de l’image du corps) et, finalement, à accepter de substituer des flux relationnels à ses flux sensoriels emprisonnant (D. Houzel, 2002). Hors tout cela n’est possible que grâce à la formation du psychanalyste qui lui permet de s’identifier profondément aux vécus corporels de l’enfant autiste pour l’aider à se construire et à l’individualiser progressivement ». Tout cela bien entendu, et à nouveau, dans la plus
grande « collaboration avec les neurosciences », dans une « multidimensionalité » totale, et une « prise en charge intégrée » du meilleur bon aloi.
 
La prestation de Bernard Golse se termine par un grand appel humaniste propre à émouvoir les membres du jury : « Aucun être humain ne saurait être réduit à sa dimension biologique, aussi fondamentale soit-elle. D’où ce cri d’espoir apparemment paradoxal, mais apparemment seulement : vive l’autisme, l’autisme vaincra ». La prestation est finie, Nelson en perd sa légendaire faconde, notre auteur se jette dans les bras de ses entraîneurs, on n’attend plus que sa note !
 
Après cette magistrale note de lecture du Dr Sans, le collectif Egalited se permet un commentaire de conclusion. Le Pr Golse avait déjà contesté publiquement en 2010 les études épidémiologiques sur la prévalence de l'autisme (1 enfant sur 150), les jugeant impossibles ; voila maintenant qu'il contredit ouvertement le constat scientifique selon lequel les parents ne sont pour rien dans l'autisme de leur enfant. Le Pr Golse est donc en désaccord complet avec le consensus scientifique international et l'état des connaissances établi en France par la HAS sur l'autisme. Dans ces conditions, nous nous interrogeons sur la pertinence qu'il y a, à maintenir l'agrément par le Centre Ressource Autisme d'Ile de France du service de pédopsychiatrie qu'il dirige à l'hôpital Necker. En effet, comment est-il possible de travailler comme référent pour le diagnostic et la prise en charge de l'autisme, tout en se positionnant à l'inverse des connaissances scientifiques sur ce sujet ? 

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84 réactions à cet article    


  • Jean Marie Thiboult Jean Marie Thiboult 8 février 2013 10:21

    Merci pour votre article

      Lire les 12 réponses ▼ (de La mouche du coche, EgaliTED, Corinne Colas, Luc-Laurent Salvador)

    • easy easy 8 février 2013 13:27

      Excellentes remarques sur le procédé aussi lâche que sophistique de Golse.

      Mon idée sur l’autisme c’est que d’abord il faudrait vérifier ce qu’il en est dans tous les peuples (dont celui des Mosos de Chine).
      Je trouve que par exemple sur la schizophrénie, on répéte de manière régulière que c’est 1% chez tous les peuples alors que je n’ai jamais vu d’étude exhaustive

      Faute d’étude vraiment universelle sur ces cas, je renvoie alors le problématique aux parents mais sous un autre angle.

      C’est votre gosse, démerdez-vous avec

      Car ce qui se passe, à mon sens, c’est que nous sommes dans une culture où, à cause d’un Dieu qui passe son temps à nous juger, nous nous jugeons énormément. Du coup, parce que nous avons beau jouer les juges à tour de bras, nous avons des doutes sur notre jugement et, en douce, nous allons requérir le jugement d’experts.
      Du coup, ainsi sollicités, ces experts se voient le très bon droit de juger

      A mon sens, il faut revenir vers la confiance en soi et une moindre obsession du jugement des autres et de soi.

      On a un gosse atypique ?
      Bin on fait avec sans sonner à toutes les portes
      On s’évite ainsi de voir des gens se poser en juges alors qu’ils ne vivent pas notre chose de près.

      Ça vaut pour tous les sujets.


      Si l’on force dans la voie du « Je me démerde tout seul de mes turpitudes » on réduit drastiquement l’existence du bla bla sociétal, du allstream et du mainstream.
      On rend les gens trop indépendants et ça ne me semble pas viable

      Il faut donc tout de même du partage d’angoisses.
      Il faut donc tout de même des « T’en penses quoi de mon problème ? » 

      Mais là, on va trop loin.
      Il n’y a plus de bornes aux papotages existentiels

      On en vient trop à questionner tout le monde en
      « Comment faire pour qu’il ne me trompe pas »
      « Mon patron me harcèle »
      « Au secours, mon bébé ne fait pas ses nuits » 
      « Je n’ai pas de travail » 

      Les conseils de Marie-Claire et de Tessier explosent
      Les Golse suivent 


      Il est fatal qu’en demandant à la Société de guérir notre enfant, on se retrouve avec des reproches de l’avoir rendu malade lorsque qu’Elle se retrouve incapable de le guérir.

      Quand Elle y parvient, Elle en est si fière qu’elle oublie les reproches.

      On amène notre enfant blessé d’une chute que nous avons négligé de garder, la Société le répare. Bravo ! Aucun blâme pour quiconque.
      On demande à la Société de guérir le mental de notre enfant ; Elle échoue, Elle nous renvoie la responsabilité et la faute.

       

       



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      • guitoune guitoune 8 février 2013 14:46

        encore un livre qui fait la propagande de la psychanalyse en général et de la cippa en particulier ... des mots savants, du blabla pour endormir le chalant, et rien de constructif ou de positif pour les enfants autistes .... mr golse, la retraite anticipée serait accueillie par les familles comme un énorme soulagement.

        Mr sans et Egalited, un grand merci pour cette analyse pertinente, sur fond de patinage, qui donnent du baume au coeur aux familles ... smiley


        • marianne 8 février 2013 16:03

          Mein kampf pour les enfants autistes

          « Si la voix de sa mère ne lui fit rien, et si les émissions vocales du bébé ne font rien à sa mère, trop absorbée dans son mouvement dépressif ou dans tel ou tel mouvement psychopathologique alors, du point de vue du bébé : « A quoi bon parler ? »

          Monsieur Golse, A quoi bon écrire ?
          Signé une maman trop absorbée dans son combat pour défendre les droits son enfant autiste pour lire ce genre de livre écœurant.


          • France 8 février 2013 16:07

            Mon frère est autiste. Je me sens donc concernée par le problème.

            En 1953, quand ma mère attendait mon frère (le 3° de la fratrie), elle était épuisée par des insomnies. Son médecin lui a prescrit des somnifères, qu’elle a pris tous les soirs, croyant bien faire. Je n’ai aucune preuve que ce soient ces somnifères qui aient pu causer l’autisme de mon frère, mais on peut imaginer que ces médicaments passent dans le sang du foetus, et qu’ils puissent causer quelques dégâts sur un cerveau en formation. 

            Mon père ayant été tuberculeux, ma mère, craignant la contagion, a fait vacciner mon frère tout bébé avec le BCG. Il n’est pas impossible que les adjuvants à base de mercure et/ou d’aluminium aient pu donner le coup de grâce à ce cerveau déjà fragilisé par les somnifères.

            Si mes soupçons sont justes, ma mère, en suivant les prescriptions médicales, s’est rendue responsable (mais pas coupable, car ignorante), de l’autisme de mon frère.

             

            Néanmoins, à l’âge de 40 ans, j’ai eu connaissance du livre du docteur Seignalet : l’ALIMENTATION OU LA TROISIEME MEDECINE, que j’ai mis en application avec bonheur sur moi et mes enfants. Voyant les grands progrès tant physiques que psychiques que ce changement d’alimentation avait apporté à ma famille, j’ai proposé à mon frère, alors âgé de 39 ans, de l’essayer chez moi, pendant 10 jours, sans interrompre le traitement au Prazinil qu’il suivait depuis plus de 10 ans. Depuis quelques années, il venait en été, passer une semaine ou deux chez moi, avant que nous fassions ce régime Seignalet. Il a accepté d’essayer ce régime, et en quelques jours j’ai noté de grandes améliorations : il a cessé de tourner en rond dans sa chambre, il a joué à des jeux de société avec mes enfants, il s’est mis à participer à la conversation à table, et nous avons découvert qu’il avait une très grande culture, et des propos toujours pertinents, ce que son mutisme d’avant ne laissait pas paraître. Il semblait plus heureux, plus souriant. Il était beaucoup plus agréable à vivre.

             

            De retour chez nos parents, il abandonna le régime, et retourna à son état initial. Mais au fil des années, je réussis à le persuader (et persuader notre mère, condition sine qua non), de modifier son alimentation : beaucoup plus de crudités, suppression du gluten (blé surtout) et des produits laitiers. Maintenant, il suit à peu près les recommandations du docteur Seignalet, motivé surtout depuis qu’il s’est rendu compte qu’elles lui ont permis de sortir de son obésité tout en mangeant à sa faim (son appétit est légendaire dans la famille !) et de sortir de l’état pré-diabétique qui avait été diagnostiqué par son médecin. Plus il vieillit, plus il s’améliore, plus il ose s’exprimer, même en public, plus il devient organisé et responsable de sa propre vie, et même de celle de notre mère, dont il est devenu le principal "bâton de vieillesse". A presque 60 ans, mon frère est devenu quelqu’un sur qui on peut compter en toute confiance, même s’il lui reste des difficultés de communications qui feront toujours de lui un être différent. 

            Le docteur Seignalet n’est pas le seul à avoir remarqué l’influence de l’alimentation sur le comportement. Elke arod, l’a aussi expérimenté sur son fils, dont elle a soigné les graves troubles du comportement avec un régime sans gluten et sans produits laitiers.

            http://www.hyperactif.net/

             

            Il n’est pas impossible que les médicaments absorbés pendant la grossesse et les vaccins injectés au nourrisson, rendent certains sujets plus sensibles aux effets du gluten sur le système nerveux, qui notons-le, affectent tout le monde, moi compris, à des degrés divers, et avec des manifestations diverses. Le gluten était peut-être la cause des insomnies de ma mère, quand elle attendait mon frère. En tout cas, vu que le régime Seignalet et le régime sans gluten et sans lait sont absolument sans risque pour la santé, et n’ont que des effets secondaires bénéfiques, ça vaut le coup d’essayer, même à l’ âge adulte, et à fortiori chez l’enfant, à qui on donnera ainsi de meilleures chances de développement.

            Lire la suite ▼

            • Nanoub Nanoub 8 février 2013 16:51

              Bonjour,
              en tant que mère d’une jeune fille autiste, je me demande comment ce type de médecin peut encore exister. Mais il en est resté à Freud !
              Nous avons été littéralement persécutés par un médecin-chef de la vieille école : RV tous les trimestres, un mois pour s’en remettre, un mois plus calme et un mois de stress avant la prochaine rencontre.
              Il cassait de la mère, cet homme qui ne connaissait notre fille qu’à travers des rapports, et qui ne supportait pas non plus les enfants.
              En ce qui concerne les 2 1ères années de la vie de notre fille, je travaillais, avais une nounou à domicile et rentrais à 18 heures. Que j’aie eu le temps « d’étouffer » ma fille dans la soirée, avec la surveillance des devoirs de ses frères, le repas à préparer, le bain à donner, etc, cela me semble tout à fait improbable et même tiré par les cheveux !!!

              Il y a longtemps que j’ai refusé cette culpabilité qu’on essayait de me faire endosser.
              N’empêche, dites du mal de quelqu’un et il en reste toujours quelque chose.
               Au fond de mon cœur.


              • lucior 8 février 2013 18:47

                Merci pour votre article il donne une réponse à notre stupeur et traduit notre émotion. Le temps presse il faut vraiment que les choses changent pour tous les autistes !


                • Lilie Mummy 8 février 2013 19:01

                  Merci pour cet article.

                  Le Pr Golse essaie encore de nous vendre un Nième bouquin.
                   Il fait sa promotion a la radio, a la télé... Si il passait autant de temps a se remettre en question qu’à se regarder dans un miroir, la psychiatrie française se porterait mieux. 
                  Vivement sa retraite, nous pourrons pousser un grand ouf de soulagement.
                  Lilie MUMMY.

                  • olivier 8 février 2013 19:14

                    encore un tres bon article montrant le machiavelisme du Pr Golse et de ses amis.
                    Le titre son livre devrait etre : « mon combat pour mon égo »
                    Car s’il voulait vraiment aider les personnes autistes, il irait jouer au golf



                    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 8 février 2013 19:31

                      La psychanalyse est une branche de la graphologie qui ne s’intéresse qu’a la graphie et la signature des cheques remplis par les patients ....

                        Lire les 4 réponses ▼ (de easy, La mouche du coche, Deneb, sissa)

                      • Deneb Deneb 8 février 2013 20:28

                        Easy : donc, un psychanalyste, c’est quelqu’un qui aide un soliloque à ne pas être traité de fou.


                        • easy easy 8 février 2013 21:52


                          J’ai écrit

                          « Notre propre parole (envoyée vers une oreille) nous suffit » 
                           
                          Parler à quelqu’un qui écoute n’est pas parler seul, n’est pas soliloquer.


                          C’est une des choses les plus extraordinaires qui soient de déballer nos diables à quelqu’un qui nous écoute en comprenant bien ce que nous disons mais qui ne remue pas d’un iota 
                           
                          Quasiment personne n’a vécu ça.
                          Car l’interlocuteur bouge toujours un cil.


                          Laissons donc de côté cet idéal

                          Concrètement comment s’en approcher ?
                          Comment écouter quelqu’un déballer ses diables sans bouger ?
                          Il faut être une oreille réactive puisqu’on ne parvient pas à rester coi
                          Mais il faut alors la bouger un peu tout le temps notre oreille.

                          Il faut tout le temps remuer un cil, tout de temps faire Hummm
                          Tout le temps dire un petit mot digressif du genre « Ah oui, comme Dumas » « Ah ! Rousseau avait dit ça aussi » 

                          Guère plus
                           

                          S’il me semble très difficile d’écouter des diables sans réagir, il me semble tout de même à portée de beaucoup d’entre nous de ne réagir que très peu, à condition d’y être entraîné.

                          Mais il faut alors que cet entraînement soit institutionnalisé.
                          Car il n’est pas normal d’entendre des diables sans bondir.
                          A écouter sans réagir, si on le fait trop souvent, on peut perdre sa saine réactivité. C’est quelque chose de dangereux pour soi d’écouter sans réagir.
                          C’est l’institutionnalisation de cette manière qui peut nous préserver du danger.


                          Exemple :
                          Nous sommes très nombreux à n’avoir jamais été seul face à un trisomique, à un mourant, à un schizophrène, à un autiste, à un tétraplégique....

                          Des films comme De rouille et d’os, Black, Elephant Man ou Intouchable nous montrent une manière de se comporter. Cette manière vaut ce quelle vaut mais si ça nous arrive d’être face à un tétraplégique, nous allons en grande partie nous inspirer de ce que nous aurons retenu de ces films pour en faire à peu près autant.
                          Nous ne serons pas totalement perdus et paniqués

                          Or, dans le domaine de la seule parole, de la seule écoute, le cinéma ne nous montre jamais d’oreille coite. Au contraire, chaque oreille fait des bonds (sauf celle d’Isabelle Huppert peut-être)

                          Le cinéma nous a énormément montré d’oreilles virant hystériques quand elles entendent certaines choses.
                          « Comment peux-tu dire une chose pareille ! »

                          Nous ne savons donc pas écouter en restant calmes, silencieux. 
                          Nous ne pratiquons que le ping-pong verbal (Ce qui traumatise au moins 10% des Japonais qui viennent découvrir Paris)

                          Lire la suite ▼

                        • Corinne Colas Corinne Colas 9 février 2013 13:58

                          « Nous sommes très nombreux à n’avoir jamais été seul face à un trisomique, à un mourant, à un schizophrène, à un autiste, à un tétraplégique.... »


                          Plus de 12 millions d’handicapés en France. Et les mourants... au vu des chiffres du cancer par ex, il n’y a pas une famille indemne.

                          Concernant les autistes et autres porteurs d’un trouble du développement, rassurez-vous ! Vous vous êtes déjà retrouvé seul face à l’un d’un sans le savoir... il ne faut pas trop se fier aux films... car ils n’ont pas tous une marque distinctive à la façon des extraterrestres des anciennes séries B.





                        • Epistoliere 9 février 2013 07:06

                          Merci à Pierre Sans et au collectif EgaliTED pour votre vigilance, merci pour nos enfants.


                          • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 9 février 2013 07:27

                            Il semble que nous soyons tous d’accord ici : la psychanalyse, au moins sous le rapport de l’autisme, est une calamité.

                            La cause est entendue et Golse en offre une excellente illustration fort bien analysée par l’article.

                            Bien sûr, cela entraîne d’immenses souffrances pour les familles exposées à ces imbécilités psypsykaka comme j’aime à les appeler mais attention à ne pas se tromper de cible.

                            Le rôle pathogène et pathétique de la psychanalyse sous le rapport de l’autisme est d’abord et avant tout un symptôme : celui du radical dysfonctionnement de la science, en particulier lorsque des praticiens prétendent la dire.

                            La science a succédé à la religion et nous avons à peu près le même rapport à l’une que nous avions avec l’autre.
                            Nous entendons que les hommes en blouse blanche nous disent la vérité comme ceux en blouse noire l’ont toujours fait.

                            Dès lors, le fonctionnement idéal de la science qui est celui d’une constante remise en question est immédiatement perdu et nous tombons dans le fonctionnement habituel (et donc normal) de la science, qui faite par des humains, va d’abord servir à asseoir et conforter leur statut de diseurs de vérité.

                            Bref, ce qui doit nous interroger ici, c’est le fonctionnement de la science qui permet que des chapelles ou des sectes mortifères détiennent le pouvoir thérapeutique et les finances afférentes durant des décennies.

                            La médecine a toujours été adossée (à l’appui du pouvoir politique) et le pouvoir politique a toujours été adossé (appuyé et donc contrôlé) par le pouvoir financier.
                            A partir de là, tous les éléments de l’équation sont en place.
                            Il ne manque plus que les idiots utiles, cad, les scientifiques et les praticiens qui vont anôner leurs dogmes tant que leur secte est au pouvoir.

                            Conclusion : il nous faut introduire la démocratie dans la science. Il nous faut éduquer le bon peuple non à venir s’abreuver à la prétendue vérité scientifique, mais au contraire à la critiquer obstinément dès qu’elle fait mine d’apparaître.

                            Après, quand le dogme est installé dans tous les esprits, il est très difficile à déconstruire

                            Juste un exemple :
                            EgaliTED répond à fatale que les travaux scientifiques n’ont pas montré de lien entre vaccin et autisme.

                            Ceci constitue à mon sens une grave erreur d’analyse qui nie tout à la fois :

                            • le contexte troublé dans lequel s’effectue la recherche médicale dont les financements dépendent d’experts toujours plus ou moins directement liés à Big pharma
                            • la toute simple logique, rationnelle et scientifique qui veut que l’absence de preuve (d’un lien) ne vaut pas preuve de l’absence (de lien).

                            Big pharma a assez d’argent pour nous noyer sous une foultitude d’études qui diront : « je n’ai rien vu ». Cela a un énorme effet sur les journalistes généralement ignares en matière de science et sur le grand public qui gobe d’autant plus volontiers qu’il a besoin de savoir. Même les scientifiques n’ont souvent plus les notions d’épistémologie nécessaires pour ne pas tomber dans le piège.

                            Bref, EgaliTED fait ici preuve d’un « suivisme » ou d’une soumission à la propagande de Big Pharma qui surprend de la part de personnes qui sont concernées au plus haut point par la recherche de la vérité.

                            L’accroissement phénoménal de la fréquence du tableau autistique n’a pas été expliqué. Et tant que l’hypothèse du facteur vaccin n’a pas été invalidée, elle ne doit pas être écartée.

                            Le fait de l’écarter aussi prématurément ne peut pas ne pas interpeller.
                            Sans doute EgaliTED veut-il se donner une certaine respectabilité.

                            Mais qu’est-ce qui est important ? La connaissance et donc l’efficacité ou la respectabilité ?

                            Pour finir, pour ceux chez qui mon appel à une science plus démocratique aurait eu des échos, j’indique que je suis en train de proposer ici-même sur Agoravox, un modèle de l’autisme basé sur une approche synthétique de la psychologie.

                            C’est un processus en cours, mais avec les cinq premiers articles (cf. 1, 2, 3, 4, 5) je pense qu’il est déjà possible de se faire une bonne idée de la nature d’un projet dont je peux dire avec une certaine fierté qu’il s’est déjà trouvé validé dans ses conclusions (sur l’autisme) par Donna Williams, autiste « efficiente » auteur de nombreux livres sur l’autisme dont la magnifique biographie « Si on me touche je n’existe plus ».

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                            • Corinne Colas Corinne Colas 9 février 2013 13:13
                               « la pollution automobile (en augmentation continue depuis des décennies elle aussi)
                              - l’âge du père (on procrée de plus en plus tard dans les pays développés)
                              - les pesticides agricoles.
                              On pourrait aussi se poser des questions sur les effets sur le foetus en gestation des divers perturbateurs endocriniens que l’on trouve à foison dans les cosmétiques, les détergents, ou encore dégagées dans l’air des logements par les peintures, les colles de l’aggloméré des meubles, ou les parquets stratifiés. »

                              On peut y ajouter la prise de médicaments soi-disant anodins même s’il est spécifié sur la notice de ne pas en donner pendant la grossesse ou l’allaitement, les vaccins aussi pendant la grossesse... 

                              De même, l’eau du robinet parfois interdite dans certaines communes aux femmes enceintes (avant, après no comment !), le poisson que l’on nous incite à manger régulièrement parce que c’est « bon pour la santé » en oubliant le « bon » méthylmercure et autres concentrations problématiques chez de nombreuses espèces, sans parler de la pire des cochonnerie en aquaculture : saumon, panga qui déferlent.

                              Les causes environnementales sont certes bien complexes mais pourquoi cet acharnement à exclure les vaccins de la problématique ? Ah oui, il y a des études qui ne mettent aucun lien en évidence ! Et si l’on évoquait les études concluant à l’innocuité de l’amiante pendant des décennies ?

                              Je dis juste que vous concluez trop vite et sans mesure. 

                              De Fatale à Salvador, je n’ai lu aucun commentaire faisant croire que leurs auteurs étaient occupés à « hurler contre les vaccins ». 

                              Vous faites le choix d’assumer une position qui a peu à voir avec le soutien des familles. Vos adhérents la partagent-ils tous ? Est-il inscrit dans vos statuts qu’EgaliTED a aussi pour but de lutter contre la mise en cause de la vaccination ? Si c’est le cas, c’est clair ! Sinon, il faut préciser là-dessus que vos propos n’engagent que vous-même et non l’ensemble des adhérents de votre association. 

                              Répondre : « complotiste », « études frauduleuses » aux gens curieux désirant aller au-delà des positions officielles, c’est vraiment l’aveugle qui se moque du borgne au vu de toute votre démarche légitime passée ! 

                              C’est une erreur de communication... 
                              Lire la suite ▼
                                Lire les 8 réponses ▼ (de Capautisme, EgaliTED, Corinne Colas, Luc-Laurent Salvador, easy, Nanoub)


                                • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 10 février 2013 04:00

                                  Excellent  smiley


                                • Pierre Sans 10 février 2013 04:56

                                  Bonjour et merci pour vos bonnes critiques.

                                  1 Je suis lié à Egalited par de simples liens de sympathie, voir d’amitié avec certains parents qui y écrivent. Ils m’ont accueilli lorsque j’étais moi-même, tout psychiatre que je sois très en colère et un peu desesperé devant les violences institutionnelles l’incompétence et la connerie de certains de mes confrères à propos d’un autiste dont je m’occupais. Ce jour là je me suis dit : « il y en marre » ! Depuis je suis avec eux, même si parfois je ne partage pas totalement tous leurs points de vues. Ils ont appris à me supporter moi aussi lorsque je parle de mon ami de plus de 30 ans, Pierre Delion (dont je ne partage pas la position sur le packing).

                                  2 Concernant le livre de Golse, je n’ai fait qu’une analyse certes humoristique,car « on peut rire de tout », mais honnête sur le fond. Je ne connais ce monsieur qu’à travers ses travaux et ses innombrables interventions médiatiques. Je n’éprouve aucun sentiment vis-à-vis de lui et suis totalement indépendant. Simplement il m’irrite dans ses exercises hypocrites tentant de séduire les parents tout en campant sur sa position de la « mauvaise mère ». Par ailleurs son adhesion aux délires de la tribu Tustin-Anzieu-Kaëz-Haag, symétriques aux délires de la tribu lacanienne, ça commence à sentir sérieusement le rance !

                                  3 Il serait plus que temps que les psychanalystes, gens intelligents, cultivés, souvent humainement valables, quittent ces sillons des délires théoriques et rejoignent, sans déchoir, avec les honneurs, la recherche et les voies raisonnables de prise en charge des autistes et des enfants et adolescents differents.

                                  Lire la suite ▼

                                  • Corinne Colas Corinne Colas 10 février 2013 12:27
                                    @ Pierre Sans

                                    Vous êtes l’un des rares professionnels à critiquer ouvertement certaines méthodes... et plus difficile surtout, certains confrères dans un milieu où l’omerta règne. 

                                    Vous témoignez d’une liberté de pensée à saluer....

                                    Merci pour votre engagement puisque vous n’hésitez pas à « aller au charbon »... ! 







                                  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 14 février 2013 08:30

                                    Ah c’est donc vous l’auteur !
                                    Eh bien soyez félicité, votre analyse était très menée je trouve, très juste.
                                    Et comme le dit le commentaire précédent, c’est encore assez courageux vu les enjeux institutionnels sous-jacents


                                  • La mouche du coche La mouche du coche 10 février 2013 08:00

                                    Bon maintenant, il est plus que temps qu’egaliTED nous produise 2 articles :

                                    • le premier démontrant (ou tentant de démontrer) que les vaccins n’ont pas de lien avec l’autisme. Cela répondrait à nos questions.
                                    • Le deuxième décrivant les solutions alternatives qu’elle voudrait étudier. Nous aurions envie de savoir.
                                      Lire les 14 réponses ▼ (de Pierre Sans, EgaliTED, La mouche du coche, easy, Corinne Colas, Luc-Laurent Salvador, salome)

                                    • Pierre Sans 10 février 2013 18:39

                                      Une chose :« Dès que l’on se penche sur les coûts réels, on comprend qu’il est plus judicieux pour l’Etat de favoriser au maximum l’inclusion des élèves à besoins éducatifs spéciaux dans les structures ordinaires... sauf que les moyens ne suivent jamais. » La question n’est pas plus et encore plus ! La question est supprimer ou diminuer des places en H. de J. en IME, en MAS pour les adultes (à 160 000€ la place en investissement !), pour les déployer ailleurs, dans l’inclusion, + les SESSADs et les SAMSA. Voilà pourquoi la Cour desComptes DOIT mettre son nez là dedans. La solution est là. Mais il faut du courage politique, se mettre à dos les associations UNAPEI, le service public de psychiatrie, le business de la construction des MAS, etc...


                                      • Nanoub Nanoub 11 février 2013 19:26

                                        Je suis désolée, mais le « bizenesse » de la construction de MAS est en pleine dégringolade.
                                        Pas de crédits, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle ma fille est en Belgique.

                                        Par contre, qu’il y ait 5 cadres dans un IME , sans compter secrétariat, standard, etc, pour 65 enfants, cela me fait l’effet qu’on broute l’argent du contribuable...


                                      • Bruno Jean PALARD Bruno Jean PALARD 14 février 2013 15:58

                                        Bonjour Pierre Sans,

                                        Juste une question : vous aussi, et contrairement à Bernard Golse et aux « psychanalystes » ainsi qu’à la plupart des parents qui acceptent de se tromper, vous confondez culpabilité réelle et sentiment de culpabilité ?


                                        • sissa 18 février 2013 09:07

                                          1) Il est du devoir des professionnels de santé de prévenir un sentiment de culpabilité qui n’apporte rien à personne.

                                          2) De toute façon, l’attribution de l’autisme à des facteurs liées à l’attitude parentale ne repose sur aucune preuve, et va à l’encontre de ce que l’on sait.

                                        • Pierre Sans 12 mars 2013 22:43

                                          Bonsoir Monsieur Palard, je répondrais bien volontier à votre question, mais je ne la comprends pas ! Que vient faire le «  ? ».

                                          Si vous me demandez si je sais ce qu’est un sentiment de culpabilité, je vous réponds pas l’affirmative. Oui je l’ai éprouvé, y compris sur le divan de ma chère Marie-Cécile, voilà longtemps ! Oui je l’ai éprouvé ce jour de juillet 2010 où, moi étant en voyage aux USA, mon père est mort dans sa 102ème année, loin de moi, ou moi loin de lui : mais il m’avait promis de vivre 111 ans ! Je l’avais crû, ce vieux menteur. Cela vous suffit-il comme réponse ?

                                          A part ça oui je crois aussi qu’il y en marre de voir des gens comme Golse continuer à se plonger avec délices dans la dénégation, prétendant avoir cessé de culpabiliser les « mères de psychotiques » et penser si fort le contraire que ça en éclabousse son dernier opus !


                                        • Bruno Jean PALARD Bruno Jean PALARD 18 février 2013 13:13

                                          @sissa :

                                          1) sauf à supprimer définitivement tout désir/peur chez l’humain en le tuant, je ne vois pas comment prévenir la survenue d’un sentiment . Mais vous, si, visiblement, puisque vous en faites un « devoir » pour les professionnels de santé . Vous nous expliquez, svp ? Merci d’avance

                                          2) on ne sait rien sur ce qui cause ce qui est nommé « autisme(s) ». Ce qui ne signifie pas que rien ne cause ce qui est nommé « autisme(s) ». On cherche encore et toujours, sans trouver d’ailleurs. Ça occupe et ça donne bonne conscience : cela nous aide à nous défaire de ce sentiment de culpabilité ! ...


                                          • salome salome.egalited 28 février 2013 11:19

                                            Heu....
                                            Pourrai je savoir comment et surtout pourquoi on en est venus à parler de vaccins ? Ca n’est pas le sujet de l’article.
                                            Le sujet des vaccins est sensible, certes. Cependant, considérons que l’on arrête toute vaccination (sans avoir la certitude que le nombre d’autistes diminuerait) quid des maladies éradiquées paar la vaccination ?
                                            Ne me répondez pas sur la rougeole, pensez plutôt à la rubéole, à la poliomyélite, par exemple...


                                            • salome salome.egalited 28 février 2013 11:21

                                              Ah, et oui je fais partie du collectif Egalited (avant qu’on me tombe dessus).
                                              Nous ne sommes pas personnes, nous sommes des personnes impliquées et concernées qui tentent d’aider les parents qui se retrouvent projetés dans le monde du handicap.


                                              • salome salome.egalited 28 février 2013 13:52

                                                Pour Fatale : alors, qui sommes nous ? Auprès de qui avez vous pris vos renseignements ? Non, parce que bon, sans preuves, là, ça n’a aucune valeur...


                                                • MdeP MdeP 2 mai 2013 18:10

                                                  MdeP @ au « Professeur » Golse

                                                  Eh tonnard, quand ton môme a la rougeole, c’est la faute au facteur ? 

                                                  • Autisme Autisme 28 février 2014 06:02
                                                    Bonjour,

                                                    La France à 30 ans de retard dans la prise en charge de l’autisme.
                                                    La faute à qui ? À quoi ?

                                                    Arrêtons de nous voiler la face, c’est la main mise de la psychanalyse qui à bloquée toutes avancées éducatives.

                                                    Bien cordialement,
                                                    Une personne autiste qui a bien compris que les psychanalystes mentent ;
                                                    Ce n’est pas la faute à ma maman.

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