• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de France

sur Autisme : à propos de « Mon combat pour les enfants autistes », de Bernard Golse


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

France 8 février 2013 16:07

Mon frère est autiste. Je me sens donc concernée par le problème.

En 1953, quand ma mère attendait mon frère (le 3° de la fratrie), elle était épuisée par des insomnies. Son médecin lui a prescrit des somnifères, qu’elle a pris tous les soirs, croyant bien faire. Je n’ai aucune preuve que ce soient ces somnifères qui aient pu causer l’autisme de mon frère, mais on peut imaginer que ces médicaments passent dans le sang du foetus, et qu’ils puissent causer quelques dégâts sur un cerveau en formation. 

Mon père ayant été tuberculeux, ma mère, craignant la contagion, a fait vacciner mon frère tout bébé avec le BCG. Il n’est pas impossible que les adjuvants à base de mercure et/ou d’aluminium aient pu donner le coup de grâce à ce cerveau déjà fragilisé par les somnifères.

Si mes soupçons sont justes, ma mère, en suivant les prescriptions médicales, s’est rendue responsable (mais pas coupable, car ignorante), de l’autisme de mon frère.

 

Néanmoins, à l’âge de 40 ans, j’ai eu connaissance du livre du docteur Seignalet : l’ALIMENTATION OU LA TROISIEME MEDECINE, que j’ai mis en application avec bonheur sur moi et mes enfants. Voyant les grands progrès tant physiques que psychiques que ce changement d’alimentation avait apporté à ma famille, j’ai proposé à mon frère, alors âgé de 39 ans, de l’essayer chez moi, pendant 10 jours, sans interrompre le traitement au Prazinil qu’il suivait depuis plus de 10 ans. Depuis quelques années, il venait en été, passer une semaine ou deux chez moi, avant que nous fassions ce régime Seignalet. Il a accepté d’essayer ce régime, et en quelques jours j’ai noté de grandes améliorations : il a cessé de tourner en rond dans sa chambre, il a joué à des jeux de société avec mes enfants, il s’est mis à participer à la conversation à table, et nous avons découvert qu’il avait une très grande culture, et des propos toujours pertinents, ce que son mutisme d’avant ne laissait pas paraître. Il semblait plus heureux, plus souriant. Il était beaucoup plus agréable à vivre.

 

De retour chez nos parents, il abandonna le régime, et retourna à son état initial. Mais au fil des années, je réussis à le persuader (et persuader notre mère, condition sine qua non), de modifier son alimentation : beaucoup plus de crudités, suppression du gluten (blé surtout) et des produits laitiers. Maintenant, il suit à peu près les recommandations du docteur Seignalet, motivé surtout depuis qu’il s’est rendu compte qu’elles lui ont permis de sortir de son obésité tout en mangeant à sa faim (son appétit est légendaire dans la famille !) et de sortir de l’état pré-diabétique qui avait été diagnostiqué par son médecin. Plus il vieillit, plus il s’améliore, plus il ose s’exprimer, même en public, plus il devient organisé et responsable de sa propre vie, et même de celle de notre mère, dont il est devenu le principal "bâton de vieillesse". A presque 60 ans, mon frère est devenu quelqu’un sur qui on peut compter en toute confiance, même s’il lui reste des difficultés de communications qui feront toujours de lui un être différent. 

Le docteur Seignalet n’est pas le seul à avoir remarqué l’influence de l’alimentation sur le comportement. Elke arod, l’a aussi expérimenté sur son fils, dont elle a soigné les graves troubles du comportement avec un régime sans gluten et sans produits laitiers.

http://www.hyperactif.net/

 

Il n’est pas impossible que les médicaments absorbés pendant la grossesse et les vaccins injectés au nourrisson, rendent certains sujets plus sensibles aux effets du gluten sur le système nerveux, qui notons-le, affectent tout le monde, moi compris, à des degrés divers, et avec des manifestations diverses. Le gluten était peut-être la cause des insomnies de ma mère, quand elle attendait mon frère. En tout cas, vu que le régime Seignalet et le régime sans gluten et sans lait sont absolument sans risque pour la santé, et n’ont que des effets secondaires bénéfiques, ça vaut le coup d’essayer, même à l’ âge adulte, et à fortiori chez l’enfant, à qui on donnera ainsi de meilleures chances de développement.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès