Oui, c’est vrai, l’alimentation joue un grand rôle dans l’autisme. Le docteur Seignalet a obtenu des améliorations significatives sur des cas d’autisme avec son régime hypotoxique (entre autre sans gluten et sans produits laitiers, et riche en crudités). Mon frère autiste a essayé ce régime à l’âge de 50 ans, tout en continuant son traitement au Prazinil, et comme une amélioration sensible s’en est suivie, il continue, il a plus de facilités à communiquer, et il se sent mieux dans sa peau. Il arrive mieux à se tenir à une tâche. En attendant mon frère, ma mère avait des insomnies et son médecin lui avait prescrit un somnifère. Malgré cette cause probablement médicamenteuse, le régime Seignalet est efficace.
« Pourquoi progressivement des neurones se sont-ils développés loin des tubes digestifs ?
Pour piloter les sens qui ont émergé : la vue, l’ouïe, le toucher. »
L’auteur oublie 2 sens : l’odorat et le goût ! justement ceux qui sont le plus impliqués dans le processus de la digestion ! Il me semble que si le nerf vague doit transmettre des informations en priorité, entre le cerveau et l’intestin, ce sont bien ces deux-là.
Par ailleurs, l’auteur attribue le développement de notre cerveau sapiens-sapiens à la cuisson des aliments ! bizarre ... Il y a 22 ans, mes 3 enfants et moi avons adopté une alimentation 100% crue et non transformée, régulée uniquement par les sens de l’odorat et du goût. En un mois de ce régime, mes 3 enfants (6, 8 et 10 ans) ont fait des progrès spectaculaires à l’école, remarqués par leurs maîtresses respectives, alors que je ne les avais aucunement informées de ce changement. Des améliorations tout aussi spectaculaires ont été observées sur leur comportement, à l’école comme à la maison : moins de timidité et plus de concentration à l’école, beaucoup moins de disputes, caprices, colères, et beaucoup plus de jeux coopératifs entre eux.
L’évolution d’un organe aussi complexe que notre cerveau a certainement nécessité plus de 400 000 ans, car c’est un phénomène très lent.
Ce qui a structuré notre cerveau, c’est beaucoup plus vraisemblablement le développement du langage parlé qui décuple les possibilités de communication, d’abstraction et d’anticipation, et ce langage parlé est beaucoup plus ancien (2 millions d’années) que la maîtrise du feu (400 000 ans).
Le problème du chômage ne se résoudra pas par la croissance économique, mais par une décroissance démographique. Les Allemands l’ont bien compris, les Chinois aussi. En France, on est encore bêtement nataliste avec nos allocations familiales et nos allocations chômage !
La croissance démographique est inséparable de la croissance économique :
L’article n’aborde pas la cause des causes de cette immigration massive : l’explosif taux de natalité en Afrique.
Jugez plutôt sur ces chiffres de la population en Afrique :
en 1950 : 230 millions d’habitants
en 1970 : 368 millions
en 2000 : 811 millions
en 2011 : 1,045 milliard
en 2014 : 1,138 milliard
projection en 2050 : 2,4 milliards
projection en 2100 : 4,2 milliards ... (si rien n’est fait pour permettre aux femmes d’accéder à la contraception)
Les premières victimes sont bien sûr les jeunes générations africaines, si nombreuses que leurs pays ne pourra jamais leur fournir nourriture, éducation et emplois en quantité suffisante, même si leurs gouvernements étaient parfaits (ce qu’ils ne sont pas, bien sûr !)
« La contraception peut se diffuser à vive allure dans des campagnes africaines peu favorisées socio-économiquement », écrit Emmanuelle Guyavarch, de l’INED, qui, avec Gilles Pison, suit trois villages sénégalais sur une longue durée. Les freins et les échecs, estime-t-elle, « ne tiennent pas tant à une méconnaissance de la contraception (...) ou à un refus qu’à la difficulté d’y accéder. »
Le meilleur moyen de résoudre cet épineux problème de l’immigration massive, est d’associer à toute aide économique, sanitaire ou humanitaire un important volet « planning familial » associé à une promotion du statut des femmes. Quand un tsunami menace nos frontières, renforcer les barrages ne fait que retarder le problème, il vaut bien mieux s’attaquer à la cause profonde, pour le plus grand bien de tous, y compris des africain(e)s eux (elles)-mêmes.