@ EgaliTED
Merci pour votre explication qui me permet de comprendre votre intention de communication.
Maintenant, accordez-moi le droit d’insister sur nature de pirouette.
En terme psychologique on parlerait de projection.
En effet, alors même que c’est moi qui vous pointe les limites et même le caractère erroné du raisonnement consistant à s’appuyer sur l’absence d’observation d’un lien vaccin-autisme pour conclure que ce lien n’existe pas (votre raisonnement), vous tentez de contre-argumenter en suggérant par l’humour que cette critique respectueuse de la logique est « limitée ».
Well, c’est ça une pirouette.
Vous jetez votre pierre dans mon champ et pensez vous en tirer en suggérant combien il est difficile de prouver que l’absurde n’existe pas.
Je suis tout à fait d’accord avec vous. C’est très difficle car, en fait, c’est prouver que quelque chose (absurde ou pas) n’existe pas qui est, de manière générale, extrêmement exigeant.
Certains (en maths je crois) appellent ça un « théorème de limitation » et peu s’y risque car la tâche est ardue.
Vous vous y êtes risqué. Tant pis pour vous, maintenant il faut assumer.
C’est pour cela que je parlais de pondération et de prudence.
A tout moment il importe de s’assurer que l’on peut affirmer ce que l’on voudrait pouvoir affirmer.
Bref, ne pas prendre (tous) ses désirs pour des réalités.
Qu’on ait pas observé de lien objectif entre vaccin et autisme, c’est une chose.
Que ce lien n’existe pas, c’en est une autre.
Mais encore merci pour la métaphore spaghetti, je retiens.