Pour ma part, 10 ans de scooter, 2 accidents,
1) Un jour de semaine, vers 23 heures, autour de Bastille, une bande de « racailles » dans une BMW fait un demi-tour devant moi et me coupe la route... collision... chute... puis menace de « niquer notre race » à moi ainsi qu’aux quelques passants témoins qui se proposent de témoigner contre eux, personne n’a insisté... résultat, signature du constat sous menace de coups, une voiture de police passe à coté de nous, je les interpelles, ils refusent de s’arrêter au motif qu’ils n’ont rien vu... puis au commissariat la police refuse de recevoir ma plainte... (conseil d’un avocat spécialiste, « faire l’étoile » et attendre les pompiers, même si on n’est que superficiellement ou pas blessé...). Confidence d’un policier : nous ne n’intervenons pas quand nous sommes en infériorité numérique et qu’aucun renfort n’est disponible, ils n’hésitent pas à nous taper et ils sont parfois armés, le risque que cela dégénère est trop grand.
2) Une voiture déboite de la file de droite sans regarder dans son rétroviseur, sans mettre son clignotant, alors que je suis seul sur la file de gauche... délit de fuite... pas d’impact, refus de la police de recevoir ma plainte, pourtant la loi est claire :
« Le fait, pour tout conducteur d’un véhicule ou engin terrestre, fluvial ou maritime, sachant qu’il vient de causer ou d’occasionner un accident, de ne pas s’arrêter et de tenter ainsi d’échapper à la responsabilité pénale ou civile qu’il peut avoir encourue, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende. »
Il eut été facile de prouver l’infraction, car la place est, comme toutes les places aujourd’hui à Paris, sous vidéosurveillance. La police à refusé. Je sais, la police n’a pas le droit de refuser de prendre une plainte, seul le procureur est fondé à dire si la plainte est recevable ou non... ça, c’est la théorie, allez expliquer cela aux agents de police... Bon courage !
Voilà pour ma réalité...