Il ne s’agit pas d’être « islamophobe » ; à savoir avoir une peur IRRAISONNÉE (comme toute phobie) de l’Islam,mais d’en avoir la préhension raisonnée d’un obscurantisme indéniable, comme toute religion, et sans doute même pire.
Il s’agit de tenir les religions en dehors de la sphère publique, et de les empêcher d’influer sur les lois et usages de la République laïque.
Je ne confonds pas la très grande majorité des musulmans pratiquants, qui se contentent de pratiquer dans leur sphère privée, sans emmerder personne (je ne peux que les plaindre), et les islamistes radicaux et intégristes, qui prêchent la charia, et voudraient imposer la religion dans la sphère politique ; ceux-là sont à mettre hors d’état de nuire, de toute urgence, sans la moindre complaisance.
Mais comme toute religion a toujours produit ses fanatiques et fous de dieu, c’est la religion même qu’il s’agit de circonscrire dans ses lieux de culte, et d’évacuer totalement de la sphère publique.
Empêcher toute religion, dont l’islam, de nuire au fonctionnement de toute république et de toute démocratie ; ça n’a rien à voir avec l’islamophobie, c’est de l’esprit républicain.
Et les musulmans qui vivent dans une République laïque, doivent se plier aux lois de cette république, comme tout citoyen. C’est les lois de la République qui priment sur tout « commandement » religieux. Après, que chez eux, ou dans leurs lieux de« culte, ils s’agenouillent devant qui ils veulent, ça les regarde :les cathos le font, les juifs aussi ; ils en ont bien le droit.
Il n’y a pas de »phobie" de la religion : il doit y en avoir une méfiance légitime, et un rejet tout à fait motivé de la sphère publique.
Les curés, les rabbins, les mollahs, les imams, soumettez vous aux lois de la République, ou foutez le camp.