@ Alinea
Si il y a arnaque, c’est à mettre sur le compte de l’éditeur qui a fait croire que..
Pas plus raison d’en vouloir à l’Editeur. Il en fait aussi la promotion comme bon lui semble.
Si on regarde les couvertures du livre, difficile de ne pas se rendre compte de l’évolution du message au point de vue graphique, l’image a son rôle « subliminal » qui va dans le contexte du moment de la société, ou le sens du vent au niveau Marketing (?)
Tromperie ?
http://img202.imageshack.us/img202/7336/sparkslherbebleue.jpg
(style « hippy » ancienne Édition poche)
http://g-ecx.images-amazon.com/images/G/08/ciu/b9/d9/a688c27a02a0c56a4abe7110.L.jpg
Ici, style « Ado » sous titré « Journal d’une jeune fille de 15 ans » au lieu de « Journal intime d’une jeune droguée » comme dans l’Édition ancienne et celle actuelle chez POCKET (photo dans l’article ci-dessus)
http://ecx.images-amazon.com/images/I/41BD9QN0RJL._SL500_.jpg
Je ne connais pas le livre, mais je reste très perplexe face à un résumé de cette histoire qui ne me semble pas aller dans le sens de la carrière professionnelle de thérapeute de Béatrice Sparks, ni complétement dans un sens moraliste !
« Ses parents ont peur qu’elle devienne une « hippy » à cause de son style vestimentaire, de ses sorties. Son personnage est différent de celui du début, elle semble se métamorphoser. Sa fugue avec Chris une amie à elle montre un nouveau bouleversement dans sa vie. Elle quitte complètement son adolescence, en désirant travailler, gagner de l’argent, monter sa propre boutique. Mais les divers apports de drogue, le manque d’argent conduit la narratrice et son amie dans des taudis, des soirées sales où elles se font violer ainsi que des conditions de vie misérables. La suite du récit montrera comment la personnalité intégrale de la jeune fille s’annihilera sous l’emprise de la drogue ou plutôt de son mal être, avec pour fil conducteur la drogue. Malgré un retour pour noël dans sa famille, pour laquelle elle compte se « ranger », le personnage d’Alice se voit encore traumatisée par son passé. Elle est harcelée par ses anciens camarades, pense à la drogue, ne parvient pas à redevenir normale. « Aujourd’hui je suis retournée à l’école et le proviseur m’a immédiatement appelé dans son bureau. Il m’a dit qu’il avait appris ma conduite et que j’étais un exemple répugnant de la jeunesse américaine ». C’est ce formatage, ainsi que la culpabilité qui pèse sur ces épaules, posée par tout le peuple américain qui va conduire Alice en centre d’asile pour les fous. »
J’en viens à me demander (dans la construction de cette fiction) si finalement sa chute serait (seulement) due à la drogue, plutôt qu’elle serait davantage victime finalement du rejet social, « d’avoir fauté », et d’avoir subi cette vindicte sociale sournoisement et inconsciemment assassine ... ?
Les mots sont très durs : « j’étais un exemple répugnant de la jeunesse américaine »
La « Société » semble s’exonérer un peu trop facilement de ses propres responsabilités dans cette histoire !
Que l’Histoire soit vraie ou en partie fictive comme le tableau d’un peintre, le récit de Béatrice Sparks manifestera toujours à son insu, un témoignage et une perspective sociale en partie propres à une époque, et en partie universelle, ce qui a peut-être fait son succès en librairie (?).
Simple citoyenne pourra peut-être nous confier ses impressions ...
Merci pour l’article. Au plaisir de vous lire.
14/02 22:28 - njama
@ Alinea Si il y a arnaque, c’est à mettre sur le compte de l’éditeur qui a fait (...)
14/02 20:07 - Kindred
C’est le dixième titre de la collection LE TEMPS RETROUVE au MERCURE DE FRANCE. Mais (...)
14/02 19:45 - Simple citoyenne
Bonjour à vous et merci pour votre intervention et également de votre conseil de lecture ; (...)
14/02 18:59 - Kindred
@ simple citoyenne Je ne souviens plus si j’ai lu L’herbe bleue à l’époque (...)
14/02 14:13 - njama
car Alice n’existe tout simplement pas. Le titre original est quand même « Go Ask Alice (...)
14/02 14:11 - Alinea
Quand on écrit, on a plusieurs plans au choix : cette femme a choisi l’identification, un (...)
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