Sortez des clichés 30 secondes et demandez-vous comment l’artisan suisse vit mieux que son homologue français et verse à ses salariés des rémunérations confortables qui ne l’obligent pas à aller quémander des aides sociales.
Demandez-vous comment, malgré notre système de santé privé, nous n’avons pas de déserts et d’incompétences médicales notables. Franchement, lâchez un peu la grappe à vos entrepreneurs (d’après les sondages, il y aurait un bon paquet de gens prêts à passer à l’acte de la création d’entreprise) et vous vous rendrez un grand service.
Ah, si vous adoptiez une politique favorable aux PME en France, vous seriez les rois du monde... Chez moi, personne ne comprend que la France, en dépit de ses innombrables atouts culturels, géographiques, etc. soit autant dans la merde. Vous méprisez les indépendants quand l’administration de mon pays les met sur un piédestal...
Je suis par essence hostile à la précarité galopante et je lutte comme je peux à mon niveau contre ce fléau. Vous m’insultez quand vous me désignez comme porte-flingues des assurances, des banques ou je ne sais quelle autre divagation de votre esprit alors que je ne peux pas les blairer dans l’absolu ! Mais, en ce qui concerne le sujet de la santé, la Suisse se pose en modèle à étudier et, peut-être, à suivre, le cas échéant. Chez nous, les vieux ne meurent pas dans la rue...