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Commentaire de JL

sur Mariage pour tous : Madame Barjot, il faut savoir s'arrêter à temps…


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Francis, agnotologue JL 15 février 2013 10:23

Mimose,

ce que vous dites là est intéressant, mais sort un peu du sujet sans doute.

Ce que j’en retiens c’est ceci : ’’ Les aspirations homosexuelles viennent constituer les instincts sociaux : l’amitié, la camaraderie, l’esprit de corps et contribuent à la capacité de l’homme à vivre en société.’’

C’est juste à un bémol près : il faut écrire : ’’ Les aspirations homosexuelles refoulées ... ’’ (cf. mon post d’aujourd’hui, 8:50).

En attribuant officiellement un rôle social à l’homosexualité par le moyen du mariage homosexuel, c’est l’intérêt social du refoulement que l’on dénie.

Je précise : le refoulement c’est prendre sur soi les conséquences de son ambivalence ; le déni c’est l’éjecter au dehors, en faire supporter les conséquences aux autres.

Dans cet ordre d’idées, on lira avec intérêt l’ouvrage de Dany-Robert Dufour : « La cité perverse »

Ouvrage dont je me permets de citer ce passage qui va bien sous cet article  :

« La civilisation du ‘tout à l’ego’ : dans le domaine des arts, chacun affirmera son ego ; le domaine scientifique sera caractérisé par le relativisme et par le subjectivisme en sciences humaines, par la réduction systématique des phénomènes symboliques à des données de nature en sciences sociales (cognitivisme et sciences neuronales), et par le pragmatisme en philosophie. Le domaine politique, celui du gouvernement des hommes, ne sera plus défini comme étant le lieu au dessus des intérêts privés, mais comme le lieu investi et même surinvesti par les intérêts privés. Le gouvernement ne sera donc plus une instance qui décide en fonction de l’intérêt général, mais un lieu qui communique en racontant des histoires destinées à faire plaisir à ceux qui les écoutent – ce gouvernement doit avoir comme méthode le storytelling management, cependant que la tête de l’Etat pourra s’employer à donner des leçons de perversion, comme telles décomplexées, destinée à convaincre les derniers névrosés de s’autoriser enfin d’eux-mêmes. (Dany-Robert Dufour, « La cité perverse », 312)


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