J’apprécie votre réflexion et vous en remercie ffi
Si les Juifs originels dénomment dieu le fait que ce qui les entoure existe (ce que j’ignorais et que je trouve valide, c’est une dénomination qui valait d’être faite et qui en vaut une autre, par exemple Existence) reste à admettre que cette Existence de toutes choses (perceptible aux sens, incontestable aux sens) ait la bizarre habitude de parler à de très rares personnes humaines pour leur donner des ordres.
Comme il est possible de douter de la réalité, de l’existence de cette Voix, de cette Parole, on peut douter de ces choses que ces Juifs premiers inclueraient dans l’enveloppe des existants, donc de leur pragmatisme.
A ce stade de ma compréhension de ce qu’ils auraient bricolé ces Juifs premiers, j’en viens à croire qu’ils ont placé le fait de l’existence dans la définition de l’essence.
C’est parce que dans leur définition de dieu est incluse son existence (ainsi que Descartes l’aura fait) qu’ils parviennent à ne pas douter quand un type raconte avoir entendu dieu lui parler.
L’existence d’une chose, dans les conversations, dans les échanges, part tout de même du fait que chacun a constaté avec ses sens l’existence de cette chose (la place de la Concorde, Roissy, la tour Eiffel).
Si trois personnes bavardent sur les fantômes alors qu’une seule en aura senti l’existence il faudrait qu’il y ait doute de la part des deux autres.
Ce n’est pas parce que mille personnes disent avoir perçu des fantômes que je dois forcément les croire. Je dois rester sceptique jusqu’à ce qu’à mon tour je perçoive ces fantômes.
Il est un fait que dans la vie, je crois en bien des existences dont je n’ai pas perçu la réalité. Je crois en l’existence de l’Antarctique alors que je ne l’ai jamais vu.
Mais bon, je pense avoir raison de croire les autres sur parole + photo + vidéos.
J’apprécierais que vous infirmiez mes propos sur ces Juifs premiers en me démontrant qu’ils étaient vraiment pragmatiques ou nettement plus pragmatiques que les Grecs