Le diplôme, s’il n’est pas suffisant, reste nécessaire ! Un diplôme même élevé ne peut pas nuire. A condition que son possesseur ne considère pas que quoi que ce soit lui soit dû en raison de son diplôme. C’est lui qui doit quelque chose à la société du fait qu’elle lui a fourni les professeurs et de quoi vivre le temps de ses études.
A 90% d’accord ! Mais le diplôme n’est pas une fin en soi, même si, j’en conviens, il ne peut pas nuire. On peut réussir sans diplôme dans la vie et ce n’est pas mon intérêt de dire ça !
L’attitude réaliste,( le diplôme ne rend pas compte de la personnalité, du punch, du caractère, de la capacité de travailler en équipe) permet d’etre sur le marché du travail parfois par le petite porte...Mais si on a des qualités, le savoir faire suit....Et on a alors de l’expérience, et voilà qu’on devient très demandé.
En partie d’accord même si le coup du « très demandé », j’en doute, ce n’est pas le totocalccio, le marché de l’emploi.
Il ne faut pas laisser dans la désespérance ceux qui, sans s’en rendre compte, font tout pour...ne pas obtenir un emploi....Ils ont besoin de réalisme, de soutien moral, d’aide approfondie...Et j’en témoigne ça marche. Voir en table des news :
Après, il faut aider les plus faibles à s’en sortir, certes. Et c’est là qu’un Etat utile devrait intervenir avec des mesures d’accompagnement concrètes et non pas des cellules de réflexion qui ne comprennent pas la nécessité de faire cohabiter tout ce petit monde (employeurs et employés) en harmonie. Souvent, les PME sont bien plus humaines. Je vais encore (c’est une marotte) vous donner un exemple suisse. Mes amis salariés gagnent très bien leur vie. Par exemple, cette mère de 2 enfants qui bossent pour une PME familiale en tant que secrétaire comptable contre une rémunération mensuelle de CHF 5’500.-, dans des conditions de travail tout à fait correctes et un respect mutuel employeur-employé. Les multinationales, d’origine étrangère en grande majorité, ont plutôt tendance à faire les multinationales et à adopter les mêmes dérives que celles qui sévissent en France, par exemple.
Le diplôme n’est pas un vaccin qui immunise contre la précarité. S’il en était ainsi, les chômeurs français ne compteraient pas dans leurs rangs des légions de Bac+5...