La précarité pour avenir...
Selon un sondage CSA publié en janvier trois quarts des français redoutent la précarité : les Français les plus inquiets sont les moins aisés, qui sont 87 % à avoir peur de se retrouver dans la précarité, les actifs (82 %) et les femmes (78 %), selon ce sondage consacré à la notion de "solidarité".
Ainsi, les gens perçoivent bien un avenir sombre et inquiétant, d'autant que tous les jours on annonce aux français des déficits : déficits de l'assurance chômage, de l'assurance vieillesse... On prévoit en cette année 2013 une nouvelle et énième réforme des retraites qui ne résoudra sans doute pas les problèmes....
Pour la première fois, dans l'histoire du monde, des régressions sont envisagées dans de nombreux domaines, l'avenir est incertain et la morosité règne un peu partout...
Est-ce là un monde vivable, un monde d'inquiétudes croissantes où les nouvelles générations vont devoir se battre pour obtenir ce droit essentiel : le droit au travail ?
La précarité pour avenir ? L'angoisse du chômage ? Même les jeunes diplomés ont parfois des difficultés à trouver du travail... Comment, dès lors, motiver les jeunes, les inciter à poursuivre des études ?
67 réactions à cet article
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Comment, dès lors, motiver les jeunes, les inciter à poursuivre des études ?
Pourquoi cette volonté de pousser aux études ? il faut arrêter de déconner avec la diplomite ambiante. On privilégie le savoir théorique par rapport au savoir-faire.
On croule sous les normes, protocoles et procédures et on fait la guerre à l’imagination créative..
l’ascenseur social basé sur le travail ce n’est pas idiot !
avant mon service militaire j’ai travaillé aux pièces. ensuite j’ai été employé de bureau, chef d’équipe, technicien méthodes,chef de fabrication, directeur.....puis j’ai mené de front le consulting et l’enseignement : 3 ans vacataire et 12 ans maitre de conférence associé à mi-temps. je n’ai jamais cessé d’apprendre même en retraite...-
au fait j’ai un magnifique BEPC modèle 1961 et j’ai eu 12 employeurs ...
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Il y a TRES longtemps que les conseillers de l’ONISEP « vendent » du vent. Mais je ne veux pas faire porter le chapeau d’une société qui se voile la face à des agents d’une agence de l’Etat qui ne sont démagogues que par délégation...
n
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pas mal de choses ont ete mecanisees
finit le netoyage de la porcherie a la fourche
au lieu d’y passer la journee, on prend un tracteur -
Bonjour jef
la situation est telle que sans diplôme on a du mal à trouver du travail ...il y a bien longtemps, il suffisait du baccalauréat pour trouver un emploi : maintenant le bac ne vaut plus rien sur le marché du travail...C’est vrai qu’on apprend tout au long de sa vie, encore faut-il pour certains trouver du travail ou en retrouver pour ceux qui connaissent le chômage... -
Bonjour foufouille
la mécanisation a supprimé des emplois et a facilité aussi le travail : on pensait d’ailleurs qu’elle allait libérer l’homme : c’est plutôt l’inverse qui se produit... -
Bonjour Jeff,
Effectivement, la diplomite sévit et dur !
Je viens d’une famille où c’est la référence. 3 docteurs en physique chez mon frère.
Alors mon fils, spécialisé dans l’aéronautique, mais « ouvrier », quel gros mot, est méprisé par ses grands parents et par le reste de la famille.
Pourtant, il a un très bon boulot, mais c’est sur, ne fera jamais un chef d’entreprise.
Et alors ? Il l’aime, son job, et il se perfectionne sans cesse.
Par contre l’ascenseur social est en panne et ne fonctionnera pas pour lui, l’époque n’est plus où l’on pouvait se prétendre autodidacte.
Trop de diplômés et de sur-diplômés... -
Jeff,
je pense aussi que la recherche d’un niveau d’étude systématique implique beaucoup de dérives sur le marché du travail.
Par exemple les cooptations par les réseaux d’anciens élèves, qui ferment à des tas de gens potentiellement plus qualifiés grace à leur expérience des tas de postes.
Mais une autre dérive est que les diplomés veulent, à juste titre, commencer plus haut dans la hiérarchie.
Or le pendant de cela est qu’il est plus difficile de les faire progresser.
Certains commencent directement leur carrière à leur niveau d’incompétence.
On génère ainsi beaucoup d’aigris, de déçus.
Alors que si ils avaient commencé plus bas, on aurait pu les valoriser, les faire progresser plus doucement, et certainement finalement les amener plus haut que là ou leur magnifique diplôme les fait échouer. -
L’ETRE ET L’AVOIR...DE QUOI
Quand on a « de quoi » on est à l’abri de la précarité...mais quand vous évoquez les risques d’une pécarisation généralisée...il y a de quoi...se faire du souci.
Pendant la guerre de 39-45 les français étaient tous dans la précarité avec ce qu’on appelait les « restrictions ». Certains l’étaient plus que d’autres car cette catégorie ne pouvait pas acheter au marché noir, car pour cela il fallait des sous....Dès le début des risques de pénurie alimentaire (mais elle a été de tous ordres) les gens ont commencé à faire des provisions, épargner, lire comment conserver, économiser, produire de quoi alimenter sa famille. La revue Rustica existait alors et donnait de savants conseils, informait sur les quantités de choux, de pommes de terre à produire EN SON JARDIN et leurs conditions de conservation. La France était encore très rurale.
Aujourd’hui je nous sens différents, mal préparés à la résistance.Plus urbanisés. Question évoquée encore ce matin en famille : s’étonner que quelqu’un qui travaille « normalement » ne puisse pas « normalement » payer un loyer !!! C’est le cas des travailleurs pauvres.
Dans les années 50 et 60 on avait acquis la conviction que (d’en haut) tout était« calculé » pour qu’on y arrive (même tant bien que mal). C’est ce que les gens se disaient entre eux. Ils y croyaient à un état protecteur de tous les statuts.
Aujourd’hui j’ai acquis la conviction que ces idées d’autrefois étaient erronnées. Les français se plaisent à répéter qu’ils s’étaient, à l’époque, « démerdés ». De nos jours, même les choses frappées au coin du bon sens ne viennent pas chatouiller les synapses de nos élus qu’ils soient de petits ou de grands élus. Ils appliquent pour leur propre usage le refrainj de Coluche : « aujourd’hui on n’a plus l’droit d’avoir faim ni d’avoir froid... ». Si vous voulez bien me croire, il n’y aura pas de député de Meurthe et Moselle (l’Abbé Pierre) qui se révoltera de la situation imposée par le manque de patriotisme du Grand Capital.
Un proverbe dit : « si tu ne vois pas où tu vas, eh bien regarde d’où tu viens... »
Bonne après-midi quand même
noodles
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Bonjour noodles
cette précarité là fait peur : le sondage le montre bien, pour peu que le chômage touche les gens, tout peut basculer et parfois même en travaillant, il est difficile de vivre correctement...Le Grand Capital, lui, continue à prospérer...Belle journée à tous... -
Bonjour rosemar,
Il ne suffit pas seulement de parler de précarité, mais aussi de pauvreté - pauvreté qui prend des proportions effrayantes en France, et en Europe, y compris en Allemagne, ce nouveau pays de cocagne - aux yeux de notre establishment. C’est le moment que choisit le nouveau traité européen, sous l’impulsion des très libéraux Cameron et Merkel, de réduire les aides alimentaires aux associations ! C’est écœurant.À l’époque, en 1973 (ça fait un bail), Jean Rostand - le biologiste - parlait de « désespérance » en décrivant la société pompidolienne. Qu’écrirait-il aujourd’hui ?Amicalement,RS-
Oui la pauvreté et la peur de la pauvreté car l’avenir est incertain dans la mesure où le chômage peut toucher beaucoup de gens : l’ Allemagne présentée comme un modèle est surtout un modèle de précarité et e pauvreté....
Quant à la réduction des aides alimentaires, cela paraît scandaleux alors que la pauvreté ne cesse de croître...Bonne journée Richard... -
La précarité c’est aussi ce chômeur en fin de droits qui vient de s’immoler devant pôle emploi à Nantes. Il faut absolument redonner espoir à ceux qui restent sur le carreau. Pour cela Il faut augmenter significativement les allocations chômage et les minima sociaux... et interdire les licenciements...
Que la colère des chômeurs ne se retourne pas contre eux-mêmes... S’organiser partout pour résister aux vautours capitalistes et aux politiciens professionnels à leur service !
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Bonjour Rosemar, Jaja et tous
Que faire , les pouvoirs publics sont dépassés, même saisis de cas dratmatiques, ils restent impuissants, sinon pire, indifférents !
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L’immolation est une mort terrible : c’est là un signe de désespérance et on a du mal à concevoir que des gens puissent mourir parce qu’ils n’ont plus de travail et de quoi vivre...
D’autres se suicident aussi parce qu’ils ont trop de travail et sous l’effet du stress : dans quelle société vit on ?? -
si ca continue, faudra voir des fouilles corporelles a l’entree des administrations
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Bonjour rosemar
Le revenu minimum garanti universel : dès qu’un enfant vient au monde quelque part sur la planète, il y aurait automatiquement droit pour sa vie entière.
Cela paraît une utopie, mais non, c’est simplement augmenter la quantité d’argent en circulation..
On ne prend même pas aux riches donc ils n’auraient qu’à la fermer.
D’ailleurs, comme la consommation augmenterait, ils en profiteraient.
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Fabriquer de l’argent à partir de rien, cela se fait déjà.Quant à l’inflation, comme c’est une donnée relative, si tous les pays font de même, ce serait forcément limité.
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Bonjour JacquesCe serait bien mais qui voudrait alors travailler ?? -
ceux qui voudraient plus d’argent
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fabriquer de l’ argent à partir de rien c ’est la planche à billets .
Si l’ Etat le fait c ’est légal .Si c ’est toi ou moi direction zonzon . Si on t’ attrape . -
Passe ton bac... Fais de bonnes études... Trouve un emploi sûr... Avec un salaire sûr...L’illusion de la sécurité a vécu.Aujourd’hui, être salarié, c’est comme prendre un ticket de loterie. Le gain ? Euh, juste garder son emploi mal payé. La perte ? Se vautrer en effet dans la misère.Vous touchez le problème dans toute son infamie, rosemar. Les diplômes servent juste à trimer pour des salaires toujours plus réduits. Voir l’excellent article de Marianne.net sur les méthodes sadiques de recrutement. Travailler pour un salaire moyen coûte cher en temps, en stress, en énergie, en déception, en argent (essence, costume...) pour de biens faibles perspectives de gain.Pourtant, notre époque est riche en possibilités pour s’en sortir. Créer sa propre activité est loin d’être idiot comme par les temps qui courent. Bien sûr, il faut investir beaucoup de temps pour la lancer, le soir après son boulot et pendant les week-ends, les vacances. Mais ça vaut le coup. J’essaie de mettre un peu de couleur espoir dans un tableau bien terne, même si je suis fondamentalement d’accord avec votre analyse...-
L’ avenir appartient à ceux qui se démerdent .
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oui, mais le client doit avoir les moyens
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TOUR DE PASSE PASSE AVEC L’ARGENT
"D’où vient l’argent prêté par les banques ? La réponse est : IL VIENT DE NULLE PART, elles utilisent le principe du puits sans fond. Les banques ne prêtent pas l’argent mis dans des réserves quelque part. L’argent qui est déposé est réinvesti, placé en bourse. Elles prêtent de l’argent qui n’existe pas encore au moment où il est prêté. Ce sont donc seulement des chiffres écrits dans un registre et entrés dans un ordinateur. Vous pouvez penser que tout cela est incroyable. Et c’est pourtant comme ça : C’EST UN TOUR DE PASSE-PASSE !
Pour les banquiers créant cet argent sous forme de prêts, c’est une sorte de permission légale de faire ainsi de la contrefaçon de monnaie. Cela les rend incroyablement riches alors qu’ils ne produisent rien pour contribuer au bien-être des humains. Si une escroquerie peut être définie comme "prendre quelque chose sans rien donner en échange« , alors oui, c’est de l’escroquerie. »-
Le diplôme, s’il n’est pas suffisant, reste nécessaire ! Un diplôme même élevé ne peut pas nuire. A condition que son possesseur ne considère pas que quoi que ce soit lui soit dû en raison de son diplôme. C’est lui qui doit quelque chose à la société du fait qu’elle lui a fourni les professeurs et de quoi vivre le temps de ses études.
L’attitude réaliste,( le diplôme ne rend pas compte de la personnalité, du punch, du caractère, de la capacité de travailler en équipe) permet d’etre sur le marché du travail parfois par le petite porte...Mais si on a des qualités, le savoir faire suit....Et on a alors de l’expérience, et voilà qu’on devient très demandé.
Il ne faut pas laisser dans la désespérance ceux qui, sans s’en rendre compte, font tout pour...ne pas obtenir un emploi....Ils ont besoin de réalisme, de soutien moral, d’aide approfondie...Et j’en témoigne ça marche. Voir en table des news :Cellule emploi : le pied à l’étrier
http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=218
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2000 entreprises ont coulees depuis 2009, sur 2a
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"C’est lui qui doit quelque chose à la société du fait qu’elle lui a fourni les professeurs et de quoi vivre le temps de ses études."
Je ne sais pas où vous avez vu ça ? Depuis quand la société permet à tous de faire des études en donnant de quoi vivre aux étudiants ??
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Dans les facs publiques, l’étudiant ne paie pas les professeurs ni les frais généraux de la fac, l’étudiant bénéficie du CROUS (pour le logement, le prix des repas). Il faudrait en plus lui donner un salaire ? Ses copains qui ont pris un boulot à 18 ou 20 ans paieraient cela en plus ?
Beaucoup d’étudiants font des jobs pour payer leurs frais. Mais les parents ont vis à vis d’eux l’obligation de les financer (on appelle ça l’aide alimentaire).
Je pense donc aussi que tout étudiant bénéficie de la société pour étudier, c’est normal. C’est le vas des futurs pharmaciens, des futurs médecins, mais aussi des futurs ingénieurs. Je ne crois pas que la France ait les moyens de faire plus, tant qu’elle ne reprendra pas son droit de battre monnaie pour remettre en route sa planche à billets en francs. -
Le diplôme est un genre de certificat attestant qu’ au moment de l’ examen
tu as répondu aux critères fixés par quelques crétins qui ont décidé qu ’ à cemoment du cours du monde il faut penser ce qu’ ils pensent .-
Autrement dit rocla : pour vous, le diplôme ne vaut rien...
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Je ne dis pas cela Rosemar ,
ce qui vaut c’ est la vie et ce que l’ on fait de la vie .Les normes des diplômes ont été inventées par des diplômés en toutgenre .Alors que la vie c ’est juste la vie . -
A quoi servirait de savoir parler à l’ imparfait du subjonctif si on a rien à dire ?
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La vie, c’est aussi travailler rocla : nul ne peut désormais y échapper et ceux qui n’ont aucun diplôme, à quoi ont ils droit ??
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il n’ y a pas de droits , il n’ y a que des devoirs .
C ’est ce que personne ne comprend plus . -
Le diplome c’est bien ,mais après la différence se fait si tu es autodidacte et n’attends pas des formations toutes cuites ...
Petite question : pourquoi dans ma vie ce sont toujours des gens de« droite » qui m’ont fait confiance sur un boulot ,juste sur mon expérience ,alors que les dits de « gauche » m’envoyaient bouler ,faute de sézame ....
La gauche est devenue plus méprisante socialement que la droite ... -
Le diplôme est un bout de papier .
Alors que la motivation le courage et l’ imagination sauvent la vie , -
si on n’a pas le droit de vivre décemment même en travaillant , il y a bien un problème , il y a aussi les chômeurs, rocla : regardez ce chômeur en fin de droits qui s’est suicidé ?? Il n’avait lui aussi que des devoirs ???
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si j’ ai bien compris ce chômeur ne réunissait pas les conditions pour avoir droit .
Alors on peut se positionner dans votre optique et dire que c’est dégueulasseOn peut avoir une autre perspective et dire : voilà , là où je me trouveil n’ y a pas d’ issue , ce pays ne me donne pas ce que je pense avoir droitdonc je vais voir dans d’ autres pays si je peux trouver mieux .C ’est bien malheureux mais la vie est pas comme toujours on l’ espère . -
Ce qui est bien malheureux aussi rocla, c’est ce manque de compassion qui caractérise nos sociétés : ce chômeur, dites vous, n’avait qu’ à s’expatrier et aller chercher du travail ailleurs mais que savez vous de son parcours, de son état de santé, de sa vie, de sa famille ? rien...
COMMENT pouvez vous le juger et le sanctionner ??Tout le monde n’a pas le même parcours, les mêmes atouts, les mêmes chances etc -
Bien dit Rosemar ,
Mais nous allons tout simplement dans une société où tout le mondepense avoir des droits alors que les devoirs ( je sais pas si ce garçon était marié , avait des enfants ) a-t-il pensé aux conséquences de ses actes ( à l’ égard de sa femmede ses enfants ? ) alors que les devoirs ne sont plus marqué nulle part sur la feuille derouteOn me doit .Mais qui a inventé cette notion : on me doit . A quel titre ? Expliquez moi .Merci . -
Une société humaine fondée sur le travail et qui ne fournit plus de travail, c’est tout de même anormal...il me semble ...
De plus, si n’avons que des devoirs et aucun droit, je pense qu’il y a là un problème ...Une société humaine est construite depuis toujours sur des droits et des devoirs...C’est un équilibre qui doit être respecté : dans nos sociétés qui a surtout des droits ? Qui en abuse ?? Dites moi rocla...L’injustice est condamnable et inadmissible... -
Rosemar
le mot injustice a été inventé par un type lésé .Il n’ y a en fait ni doit ni devoir .Il y a seulement la vie que l’ on doit affronter .A l’ intérieur de cet affrontement chacun se débrouille avec ses armes .Le devoir c’ est un peu s’ organiser pour anticiper l’ avenir , alors que la mentalitéd’ ayant-droit est de penser qu’ il fera toujours beau .La cigale et la fourmi ça vous parle ? -
Et le loup et l’agneau ? rocla ?? ça vous dit quelque chose ??
C’est toujours la loi du plus fort ou plutôt du plus RICHE !! -
Oui Rosemar , je m’ attendais à ce loup .
Sauf qu’ il s’ avère , après mille ans d’ obscurantisme que le loupest un animal des plus sympathiques .Alors que l’ agneau , il finit toujours en gigot .Avec des petites pommes de terre .C ’est très cynique , c ’est la vie . -
« il n’ y a pas de droits , il n’ y a que des devoirs . »
tu vas ettre dans la merde
retournes bosser jusqu’a crever, faignasse de rocla
arbeit macht frei -
Vous avez raison , rocla : cela s’appelle le CYNISME d’un mot grec qui signifie le chien puisqu’on est dans le monde animal : restez y rocla ...
Moi je veux rester humaine....Connaissez vous la définition du CYNISME ?? c’est le mépris pur et simple de la morale : en ce sens, vous vous conformez aux agissements des riches et des puissants de ce monde : ils méprisent le petit peuple et se fichent de toute morale...Leur but ??? se remplir les poches !!Dégoûtant !! -
@ Foufouille
j’ aime votre façon élégante et au dessus de la moyenne de discuteravec vos compatriotes .Je vais donc essayer d’ égaler votre niveau .Veuillez aller vous faire mettre .Cordialement . -
Dans quelques temps, une immolation comme il vient de s’en produire une mettra le feu aux poudres. Il faudra faire table rase de tous ces politicards et journaleux qui nous conduisent à la déchéance et décadence.
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Bonsoir curieux
le problème, c’est que les révolutions n’aboutissent pas toujours à des progrès : regardez ce qui se passe en Tunisie... -
Oui, mais aujourd’hui, sans révolution, arrive-t-on à des progrès ou à une dictature ?
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Salut Sampiero
Les droits et les devoirs .Va expliquer ça à un éleveur de cochons noirs .Juste ça existe pas .Si tu nourris pas ton cochon tu en obtiendras rien .-
Va expliquer ça à un éleveur de cochons noirs .
sissi
le cochon vietnamien -
@ sampiero
C’est l’histoire de la grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite, revisitée par Olivier Clerc.
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Le cochon lui il connait ni Sarkozy ni Hollande .
Quand on tue le cochon tout le monde rit , sauf lui .-
A l’EN trop vieillotLa leçon de choses est un principe éducatif théorisé à la fin du XIXe siècle et consistant à partir d’un objet concret pour faire acquérir à l’élève une idée abstraite.La leçon de chosesVenez, poussins,Asseyez-vousJe vais vous instruire sur l’œufDont tous vous venez, poussins.L’œuf est rondMais pas tout à faitIl serait plutôt ovoïdeAvec une carapaceEt vous en venez tous, poussinsIl est blancPour votre raceCrème ou même orangéAvec parfois colléUn brin de pailleMais ça,C’est un supplémentA l’intérieur, il y a…Mais pour y voirFaut le casserEt alors d’où - vous poussins - sortirez ?Raymond QueneauComme si un prof ( et pas obligé de maths) ne pouvait pas consacrer quelques heures aux formules des banquiers, à la gestion d’un compte familial, aux probabilités des jeux de loteries....un peu de cuisine, un peu de bricolage, un peu de jardinagemais là je rêve. et ce serait trop révolutionnaire, anti-libéral.-
J’adore le jardinage...mais je n’aime pas du tout les formules de banquiers ni les jeux de lotos hasardeux....Et vous ??
Le sujet a été oublié.... -
arc-en-ciel
Un jour, je me trouvai sur la plate-forme d’un autobus violet. Il y avait là un jeune homme assez ridicule : cou indigo, cordelière au chapeau. Tout d’un coup, il proteste contre un monsieur bleu. Il lui reproche notamment, d’une voix verte, de le bousculer chaque fois qu’il descend des gens. Ceci dit, il se précipite, vers une place jaune, pour s’y asseoir.
Deux heures plus tard, je le rencontre devant une gare orangée. Il est avec un ami qui lui conseille de faire ajouter un bouton à son pardessus rouge.
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C’est quoi ? une façon de noyer le poisson, rocla ?
Pourtant le sujet est important et grave... -
C ’est de Raymond Queneau extrait d’ Exercices de style .
Il y en a un qui a parlé de Queneau plus haut .Tout est grave dans la vie et en même temps tout est léger .Pas plus tard qu’ il n’ y a pas longtemps un internaute me conseilla de mesuicider .Je ne vais pas le faire , j’ ai une tarte aux pommes à terminer .Vous savez Rosemar c’ est triste un gars qui met fin à ses jours .Quelqun ici a -t- il le monopole de la compassion ?-
Je ne prétends pas avoir le monopole de la compassion ,rocla...
mais j’essaie de comprendre le geste de cet homme, son désarroi dans une société où la désespérance grandit ainsi que le nombre de suicides... -
Vous faites un bond de géant dans mon estime, rosemar.
Votre billet rend compte d’une inquiétante réalité, grandissante jour après jour.
L’histoire se souviendra de cette période comme celle d’une minorité dominante de libertins fortunés et débauchés, pathologiquement plus attachés aux plaisirs, à la corruption, et à la défense des perversions, qu’à l’infortune d’un peuple confronté à la précarité, la pauvreté, abandonné par un pouvoir politique au service de ladite minorité qui pète dans la soie.
Que votre voix soit entendue !
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Oui mais elle ne propose rien, à part des mots ou des maux. Nous allons vers la dictature et Rosemar regarde comme un bisounours et surtout ne fait rien.
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Curieux
Ah oui, Rosemar ne fait rien...
1) qu’est ce que vous en savez ?
2) comment faire bouger les choses seule ?
3) elle écrit, dénonce, et si ma mémoire est bonne, la révolution de 1789 a toutes ses racines dans la littérature.Mettre sa plume au service des opprimés, du peuple, des chômeurs etc... est un acte.
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Bienvenue parmi nous, Nanoub !
Mettre sa plume au service des opprimés, du peuple, des chômeurs etc... est un acte.
On ne peut qu’approuver ce que vous dites.
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Bonsoir nanoub
la dénonciation est utile mais c’est vrai qu’elle ne résout pas tout, forcément...mais c’est mieux que rien...A + -
@ BARRATIER LE FRONDEUR ANTI-SUISSE
Le diplôme, s’il n’est pas suffisant, reste nécessaire ! Un diplôme même élevé ne peut pas nuire. A condition que son possesseur ne considère pas que quoi que ce soit lui soit dû en raison de son diplôme. C’est lui qui doit quelque chose à la société du fait qu’elle lui a fourni les professeurs et de quoi vivre le temps de ses études.
A 90% d’accord ! Mais le diplôme n’est pas une fin en soi, même si, j’en conviens, il ne peut pas nuire. On peut réussir sans diplôme dans la vie et ce n’est pas mon intérêt de dire ça !
L’attitude réaliste,( le diplôme ne rend pas compte de la personnalité, du punch, du caractère, de la capacité de travailler en équipe) permet d’etre sur le marché du travail parfois par le petite porte...Mais si on a des qualités, le savoir faire suit....Et on a alors de l’expérience, et voilà qu’on devient très demandé.
En partie d’accord même si le coup du « très demandé », j’en doute, ce n’est pas le totocalccio, le marché de l’emploi.
Il ne faut pas laisser dans la désespérance ceux qui, sans s’en rendre compte, font tout pour...ne pas obtenir un emploi....Ils ont besoin de réalisme, de soutien moral, d’aide approfondie...Et j’en témoigne ça marche. Voir en table des news :Après, il faut aider les plus faibles à s’en sortir, certes. Et c’est là qu’un Etat utile devrait intervenir avec des mesures d’accompagnement concrètes et non pas des cellules de réflexion qui ne comprennent pas la nécessité de faire cohabiter tout ce petit monde (employeurs et employés) en harmonie. Souvent, les PME sont bien plus humaines. Je vais encore (c’est une marotte) vous donner un exemple suisse. Mes amis salariés gagnent très bien leur vie. Par exemple, cette mère de 2 enfants qui bossent pour une PME familiale en tant que secrétaire comptable contre une rémunération mensuelle de CHF 5’500.-, dans des conditions de travail tout à fait correctes et un respect mutuel employeur-employé. Les multinationales, d’origine étrangère en grande majorité, ont plutôt tendance à faire les multinationales et à adopter les mêmes dérives que celles qui sévissent en France, par exemple.
Le diplôme n’est pas un vaccin qui immunise contre la précarité. S’il en était ainsi, les chômeurs français ne compteraient pas dans leurs rangs des légions de Bac+5...
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