Ensuite en regle general quand on parle de patrons, on ne parle pas du commerçant et de l’artisan du coin qui a l’impression de jouer dans la cours des grands, alors que pour les « grands » il n’est rien ....mais le plus triste c’est que ce petit patron essaie souvent de peter plus haut que son cul !
Vos torchons me font souvent bien rire, ou pour le moins me détendent après une journée de labeur bien remplie. Mais je ne peux passer à côté de ce que vous venez d’écrire sans réagir vigoueusement.
Je vous souhaite un jour d’arriver à la cheville de ces petits patrons qui pètent plus haut que leur cul.
Essayez de coller à leurs basques une semaine. Voyez comme, lorsque vous avez achevé la 35e heure de ce que vous considérez comme étant de l’esclavagisme, eux n’en sont généralement qu’à la moitié de leur semaine.
Profitez des jours d’arrêt de travail gracieusement autorisés par votre médecin complaisant pour une toux un peu grasse, et rémunérés par les services de l’Etat, quand eux ne commencent à être indemnisés, une misère, après le 60e jour d’arrêt (c’est d’ailleurs peut-être pour cela que ces petits patrons continuent de bosser, même quand ils pètent un peu mou).
Dormez profondément quand vous savez que, bon ou mauvais travail, votre salaire tombera à la fin du mois alors que lui surveille chaque commande ou client qui entre pour savoir s’il pourra payer les charges mensuelles dont, quoi que vous pensiez, on ne lui fait pas cadeau.
Osez mettre votre avenir sur un billot plutôt que de sans cesse rejeter sur autrui la faute de votre misère.
Non monsieur, n’insultez pas ceux qui travaillent durement et mettent leur vie de famille entre parenthèses pour s’en sortir et continuez à vous complaire dans la vase quelconque de la médiocrité dont vous ne sortirez vraisemblablement jamais.
Oliver HACHE