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Licenciement, répression et régression

Goodyear, PSA, Arcelor, Virgin, Sanofi, Candia, Petroplus …, la liste des fermetures d’entreprises et des charrettes de licenciements n’arrête pas de s’allonger. Comme si la destruction des emplois ne suffisait pas, s’y ajoutent le dénigrement et la criminalisation de celles et ceux qui résistent, la menace et le chantage pour tous les salariés. Pour tenter de briser la grève qui dure depuis plusieurs semaines contre la fermeture de leur usine, cinq militants de PSA Aulnay sont convoqués par la police et quatre d’entre eux sont convoqués pour entretien préalable en vue de licenciement. Depuis 6 ans, les salariés de Goodyear se battent tant pour la défense des conditions de travail que contre les suppressions d’emplois.

L’enjeu va bien au-delà des seuls Goodyear et PSA. Il s’agit de faire accepter l’Accord National Interprofessionnel signé par MEDEF-CFDT-CGC-CFTC qui prétend allier sécurisation de l’emploi pour les salariés et compétitivité pour les entreprises. En réalité, cet accord est une attaque majeure contre les droits des salariés. Le point central du texte est la possibilité, si un accord d’entreprise est signé, d’imposer à tout salarié une baisse du salaire ou une augmentation du temps de travail, voire les deux à la fois, sans qu’il ou elle ne puisse refuser sous peine de licenciement. S’y ajoute la mobilité forcée, c’est-à- dire l’impossibilité de refuser d’aller travailler dans un autre site de l’entreprise. Le chantage et les menaces visent à imposer ce recul historique qui va être soumis très rapidement à la ratification par le Parlement. C’est ce qui explique le déchaînement actuel contre les grévistes.

Cet accord n’est en rien gagnant-gagnant. Les seuls gagnants sont les patrons qui obtiennent ce qu’ils réclament depuis des années, la baisse des salaires et la destruction du code du travail. En Grèce ou dans l’État Espagnol, de telles politiques accélèrent le chômage et la précarité. Après avoir repris à son compte les arguments du patronat et de la droite sur la nécessité de baisser le « coût du travail » au nom de la compétitivité, le gouvernement s’apprête à traduire dans la loi l’accord qu’il a lui même suscité.

Comment en sommes nous arrivés là ? Le profit, tout simplement le profit. Ce qui se passe aujourd’hui dans l’automobile ou dans la métallurgie est valable dans tous les autres domaines. Le seul but aujourd’hui convoité c’est le profit personnel à court terme et tous les moyens sont bons pour cette ultime illusion. Ce qui est extraordinairement démentiel, c’est que l’homme l’a placé au-dessus même de la vie, de sa vie et, chaque jour cela se vérifie. Il tue, massacre pour acquérir et posséder. Dans cette martingale infernale, car il n’est jamais rassasié, il court à sa propre perte en détruisant son espèce. C’est tellement énorme de stupidité qu’il ne faut plus parler, à l’heure actuelle, d’évolution mais de régression et de destruction. Un darwinisme bestial a tué le darwinisme social. Il suffit de regarder dans quel état est le monde et les perspectives proposées. Les banquiers continuent à jouer au casino, les mafias économiques et financières contrôlent les États, et les peuples se haïssent au nom d’un drapeau ou d’une religion, pendant que dans l’ombre, des rapiats, avaricieux, mesquins et cousus d’or, nous préparent un conflit mondial des civilisations …, les pauvres et les chômeurs se comptent par centaine de millions et cela empire de jour en jour pendant que les organismes financiers et les grands groupes prennent des bains au champagne…

L’industrie est une question trop sérieuse pour être confiée à des industriels cupides ! Il faut que les ouvriers contrôlent leurs machines et produisent en fonction des besoins de la population et non pas pour des coffres forts jamais remplis. Cela permettrait de faire émerger une véritable démocratie économique. Avec les 172 milliards de niches fiscales inutiles, il y a de quoi créer une coopérative nationale pour soutenir tous les secteurs.

Dans l’industrie, on a supprimé la plupart des grandes entreprises sans tenir compte des emplois directs et surtout induits, et la perte des technologies et des savoirs faire. Ce qui est très grave c’est que notre pays a manqué de vision industrielle depuis 30 ans. Favoriser l’entreprenariat ce n’est pas faire des allègements de cotisations sur les salaires ou des niches fiscales. Cette politique de la réduction des « charges » est une énorme connerie, qui n’a jamais eut aucun effet positif sur l’emploi. Le seul effet a été l’enrichissement d’une minorité et la fuite des capitaux vers les paradis fiscaux !

Par J. CROIPLUS

http://2ccr.unblog.fr/2013/02/12/licenciement-repression-et-regression/

Lire également : PSA, ET APRES ?


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49 réactions à cet article    


  • subliminette subliminette 15 février 2013 10:08

    Entendu Carlos Ghosn sur une radio ce matin. Son seul crédo : faire baisser les salaires de ses employés. Tout en se plaignant d’avoir du mal à vendre ses voitures.
    Comme tous les patrons.

    Comme plus de 50% des Français ont du mal à acheter autre chose que le strict minimum vital (et souvent moins), on voit mal comment ils pourraient acheter davantage de voitures ou d’autres biens. A fortiori si on baisse encore leurs salaires ou si on détruit des milliers d’emploi.

    Ce raisonnement de simple bon sens est à la portée du premier imbécile venu. Or Carlos Ghosn est tout sauf un imbécile.

    Enfin, peut-être que si, finalement. Qu’en dites-vous ?


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 15 février 2013 10:27

      Les seuls imbéciles sont ceux qui croient aux discours d’ autres imbéciles. 


    • Gabriel Gabriel 15 février 2013 11:26

      Je suis toujours épaté par le sans gène et le cynisme de ces dirigeants du style de Carlos Ghosn qui touchant 1 million € par mois demande aux ouvriers de se serrer la ceinture. Cette catégorie de type devrait s’inscrire au championnat du monde d’apnéiste tant il ne manque par d’air ! A l’heure actuelle, ils sont une insulte aux chômeurs et aux smicards survivants.


    • jef88 jef88 15 février 2013 15:31

      henri Ford était plus malin !
      il voulait que les ouvriers puissent s’acheter ........ une Ford !


    • titi titi 15 février 2013 23:06

      « Enfin, peut-être que si, finalement. Qu’en dites-vous ? »

      J’en dis que vous n’avez toujours pas à l’esprit que Carlos Gohsn et les autres ce n’est plus en France qu’ils veulent vendre leurs produits, mais à la Chine, au Brésil, etc...

      Qui plus est, je trouve que le consommateur est facilement exonéré.

      Pour rappel, lorsque Renault rachète Dacia, c’est pour vendre des voitures pas chers aux pays de l’Est. Pas aux occidentaux.
      Sauf que les francais se sont jetés dessus...

      Ce qui m’amène à ma vieille lubie : le produit ne vaut rien. Et ceux dont le métier est de le fabriqué sont vraiment mal barrés.


    • kalagan75 15 février 2013 10:15

      alors pour toi, favoriser la création d’entreprise revient à faire quoi ? tu n’y as pas répondu .

      je te cite « Il faut que les ouvriers contrôlent leurs machines et produisent en fonction des besoins de la population » : et ce n’est pas ce qu’ils font ? on est en surproduction de carburant , alors pourquoi garder petroplus ?
      plus personne n’achète des peugeot et d’après tes propos il faut continuer à en produire ?

      J’aimerais bien savoir combien de gauchistes ici roulent sur des véhicules fabriqués en France . Moi oui .


      • rocla (haddock) rocla (haddock) 15 février 2013 10:31

        Moi je suis d’ accord que les ouvriers contrôlent les machines et produisent en fonction de balablabliblablabla . 


        C a fait des années que je dis ici  que les ouvriers géniaux qui savent tout par la parole verbale mettent leurs paroles en action et ouvrent des ateliers qui au fur et à mesure
        de leur développement se transformeront en usines donnant du travail à tout le monde . 

        Ainsi il n’ y aura plus de chômage ni d’ autres malheurs . 

        Top départ !

        • Yohan Yohan 15 février 2013 11:32

          Prenons exemple sur les australiens qui eux, ne se payent pas de blablas et pratiquent la préférence nationale pour leurs produits made in Australia.

          Combien de pleureuses chez nous sur la situation chez Peugeot, Renault et qui achètent Wolkswagen, Mercedes, Audi..... Perso, j’achète Renault depuis 30 ans parce que c’est français et parce que c’est aussi de la bonne bagnole avec un bon réseau.

          • soi même 15 février 2013 12:01

            Il serait temps que tu ouvres aux capitalisme solidaire, et que tu arrête avec tes veilles chimères communismes dont il est évident que nous avons tourner le dos définitivement.
            Car la seul alternative crédible face à l’ultra libéralisme, ce n’est plus le comunisme qui est un capitalisme privé, mais bien les concepts d’une économie fraternelle.

            .


            • spartacus spartacus 15 février 2013 21:36

              Je me disait bien que c’était l’« ultra libéralisme » le responsable.


              Dans un pays ou 57% du PIB (c’est a dire la somme totales des dépenses du pays), accuser l’« ultra libéralisme » c’est toujours amusant. 

              Sachant qu’en plus dans ces 57% du PIB il y a 4% d’emprunté on voit la bonne gestion du tout état.

              Normalement ton évier est bouché c’est la faute à « l’ultra libéralisme ».
              Tu tombe de vélo, c’est la faute à l’ultra libéralisme.

              Le bouc émissaire pour expliquer les malheurs du monde. 

            • Robert GIL ROBERT GIL 15 février 2013 22:50

              Sparagus,
              et ta connerie c’est la faute a qui ? A tes parents ou a ton casque qui t’empêche d’aerer le pois chiche qui te sert de cerveau ?


            • Razzara Razzara 15 février 2013 13:00

              Vu hier soir en zapant :

              En Espagne, banlieue d’une grande ville, toute une population vivant dans des conditions misérables dans une sorte de bidonville ... le tout à quelques centaines de mètres de dizaines de logements flambants neufs, inoccupés, et qui ne trouvent preneurs faute de moyens financiers.

              Voila un tableau tout à fait représentatif de l’absurdité totale du monde ou nous vivons : d’un coté des humains crevants la faim, de l’autre, je veux dire ’juste en face’, des richesses à ne plus savoir qu’en foutre et que l’on préférera laisser dépérir (si non détruire) plutôt que d’en faire bénéficier les premiers cités. Du même tonneau que ces excédents de bouffe que l’on détruit à coup d’eau de Javel pour éviter que ces enc. de pauvres puissent s’en nourrir : ou tu payes ou tu crèves tel est la devise !

              Razzara
               


              • jef88 jef88 15 février 2013 15:41

                il y a 40 ans que TOUS les gouvernements détruisent les PME !
                que petit a petit les frontières se sont ouvertes ...
                que nous cédons au dumping de pays aux ouvriers sous-payés et sans protection sociale ! ! !

                Alors vite ! un sursaut ! protégeons nos emplois de cette concurrence injuste !
                sinon nous continuerons d’aller dans le mur !


                • zgrouik zgrouik 15 février 2013 20:37

                  Ah, le bel exemple de Foirlos Ghosn !!

                  Par ce vrai faux élan de générosité, ce sac à cambouis montre à ceux qui espèraient un signal positif de sa part, son vrai visage.

                  Qu’il ait reversé dans la caisse commune de Renault-Nissan sa part variable sans autre concession ; là il aurait acquis une dimension humaine solidaire dans le redressement de la baraque !

                  Mais ce « grand capitaine d’industrie » est juste une planche pourrie qui prend son petit peuple d’ouvriers pour des demeurés bons à presser. 

                  Si les actionnaires veulent économiser, ils devraient choisir la bonne cible ...

                   


                  • Roger le Suisse 15 février 2013 23:22

                    Avec vos conneries, je viens de postillonner mon café dans un grand éclat de rire !


                    Robert, j’adore le fil conducteur de vos articles qui dénoncent les malheurs du monde, réels, mais sans apporter de solutions autres que la bonne vieille scop. C’est curieux, cette marotte... Créez, mon cher, créez de la scop, prenez-en une douzaine et la 13ème est gratuite ! Approchez, approchez mesdames et messieurs les candidats à la création d’entreprise robertgilienne qui va sauver le monde ! Y en aura pas pour tout le monde !

                    (faut que j’aille rire un bon coup, je reviens)

                    Vous pouvez créer une scop, une SA, une SARL ou ce que vous voudrez, vous ne pourrez jamais vous soustraire aux lois de la demande. Si ce que vous vendez est merdique, et que vous ne savez pas gérer, le fiasco est au bout du chemin. Allez-y, reprenez Renault avec une scop et imposez la vente de véhicules forcée à tous ceux qui en ont déjà un ou qui n’en veulent pas, s’ils refusent, pendez-les, ce sont des ennemis du système !

                    Que Carlos Ghosn soit cynique, c’est probable, oui. Que les malheurs du monde émeuvent chaque jour un peu plus, c’est incontestable. Mais que vous affirmiez que la clé réside dans un système de type communiste pour tout résoudre, vous y allez fort et vous oubliez que le communisme était loin d’être une idylle pour ceux qui en ont souffert. Vous vient-il seulement à l’esprit que Renault ne vend pas assez de véhicules parce que le marché est saturé ?

                    Laissons la parole à Haddock :

                    « Moi je suis d’ accord que les ouvriers contrôlent les machines et produisent en fonction de balablabliblablabla . 


                    C a fait des années que je dis ici que les ouvriers géniaux qui savent tout par la parole verbale mettent leurs paroles en action et ouvrent des ateliers qui au fur et à mesure
                    de leur développement se transformeront en usines donnant du travail à tout le monde . 

                    Ainsi il n’ y aura plus de chômage ni d’ autres malheurs . 

                    Top départ ! »

                    Le post de Haddock résume bien ma pensée : montrez-nous Robert de quoi vous êtes capable avec des faits plutôt qu’avec votre grande g.... et vous gagnerez notre estime.

                    Je suis entrepreneur et je possède deux voitures, des Citroën. Mes estimés clients entrepreneurs roulent en voitures françaises, par idéologie, c’est-à-dire qu’ils comprennent qu’on ne peut pas semer et faire grandir ses affaires avec un terreau de précarité. Par contre, combien de salariés et de fonctionnaires se pavanent en voitures allemandes, se détachant complètement des préoccupations de leurs concitoyens qui fabriquent de bonnes voitures estampillées République française ! Je crois que vous vous méprenez sur les entrepreneurs pour la simple raison que tout ce qui ressemble de près ou de loin à un patron est juste bon à abattre, pour vous. Ca fait un moment que je lis votre propagande et je ne peux m’expliquer cette haine que vous manifestez envers les entrepreneurs que par votre méconnaissance du sujet en matière entrepreneuriale. La théorie théoricienne contre la dure réalité du terrain. Allez vous frottez quelques années à la création d’entreprise, sans filet de sécurité et après on en reparle.

                    Votre diatribe décapante ne résout rien car non seulement vous n’avez aucune solution viable à nous soumettre (sauf à considérer que le vol est une solution admissible) ni action concrète à revendiquer. Chimères quand tu nous tiens...

                    Aïe, aïe, aïe, elle n’est pas sauvée la France avec des idées de la sorte...

                    Roger

                    PS : vous voulez bien nous pondre quelques billets qui dévoilent enfin au grand jour que la scop :

                    - fait vivre centenaire,
                    - guérit les malades,
                    - fait repousser les dents et les cheveux,
                    - chasse les idées noires,
                    - repousse les mauvaises ondes,
                    - permet de développer des dons jusque là inconnus,
                    - fait gagner au loto,
                    ...

                    Allez, soyez sympa !




                    • Roger le Suisse 15 février 2013 23:28

                      Post de Yohan :

                      « Prenons exemple sur les australiens qui eux, ne se payent pas de blablas et pratiquent la préférence nationale pour leurs produits made in Australia.

                      Combien de pleureuses chez nous sur la situation chez Peugeot, Renault et qui achètent Wolkswagen, Mercedes, Audi..... Perso, j’achète Renault depuis 30 ans parce que c’est français et parce que c’est aussi de la bonne bagnole avec un bon réseau. »

                      Moins 7 ? Ah ? Il prêche la conscience citoyenne et affirme rouler made in France et il se fait descendre en flammes ? De deux chose l’une :

                      - AV est peuplée de schizos, ce qui explique ce paradoxe

                       OU

                      - Merkel a payé des trolls pour discréditer l’élan citoyen français.

                      • Roger le Suisse 15 février 2013 23:45

                        Je n’arrête pas de pouffer de rire, désolé !


                        J’imagine juste la scène à un niveau plus modeste. 

                        Une PME familiale de 50 personnes, en SARL, s’alarme de voir ses indicateurs économiques se dégrader : elle perd des clients, son cash diminue, etc. Elle embauche Robert Gil comme consultant. Et ce dernier livre sa solution au gérant : « passez en scop et vous aurez les meilleurs chiffres de votre histoire. » une réponse de forme juridique à un problème de marketing et de gestion. Hilarant. Et c’est reparti pour un fou rire. Vous êtes impayable Robert.

                        • jaja jaja 16 février 2013 01:15

                          Bof... moi aussi Roger le Suisse vous me faites bien marrer avec vos âneries. Si vous faisiez un peu attention dans vos lectures vous auriez remarqué que Robert Gil dit "Avec les 172 milliards de niches fiscales inutiles, (sous-entendu que l’on devrait récupérer) il y a de quoi créer une coopérative nationale pour soutenir tous les secteurs « 

                          Ces 172 milliards de niches fiscales sont calculés par la Cour des Comptes :
                           »Le Conseil des prélèvements obligatoires, organe rattaché à la Cour des comptes, a présenté mercredi 6 octobre un rapport sur les niches fiscales et sociales dont bénéficient les entreprises, à la commission des Finances de l’Assemblée qui l’avait commandé. Au total, les niches applicables aux entreprises, entendues au sens large, ont représenté un manque à gagner pour les finances publiques de 172 milliards en 2010, a calculé le Conseil des prélèvements obligatoires."
                          http://lexpansion.lexpress.fr/economie/les-niches-des-entreprises-coutent-172-milliards-d-euros_240294.html

                          Après on peut discuter de la forme juridique des entreprises en difficulté ainsi soutenues par les fonds de cette « coopérative nationale » imaginée par Robert Gil....

                          Robert Gil écrit " Il faut que les ouvriers contrôlent leurs machines et produisent en fonction des besoins de la population et non pas pour des coffres forts jamais remplis. "

                          Ce qui sous-entend sûrement ici l’appropriation collective par les salariés de l’outil de travail produisant en fonction des besoins de la population dans une société socialiste qui n’a rien à voir avec un Robert Gil que vous imaginez déguisé en consultant d’une boite « familiale », pour passer cette dernière en scop, dans un cadre économique national resté capitaliste. Ce qui n’aurait aucun intérêt...

                          Donc effectivement le mouvement ouvrier doit s’emparer par la force du nombre des moyens de production et d’échange en expropriant tous les gros actionnaires capitalistes, sans indemnités ni rachat, et faire tourner la machine économique au service de toutes et de tous en réalisant le partage du temps de travail et des richesses pour lesquels nos ancêtres, avant nous, se sont tant battus...

                          Les anticapitalistes Suisses manifestent Samedi 16 février à 10h30 place de la Gare à Neuchâtel. Allez les voir ils vous expliqueront tout ça de vive voix....avec la patience Suisse bien connue....


                        • Oliver HACHE Oliver HACHE 16 février 2013 08:11

                          @ Jaja

                          le partage du temps de travail et des richesses pour lesquels nos ancêtres, avant nous, se sont tant battus...

                          Nos ancêtres se sont battus pour l’acquisition de privilèges personnels qui, pour certains, se sont transformés en privilèges collectifs. Depuis la nuit des temps, quelle que soit l’espèce animale ou végétale, le gros mange le petit.

                          Question pour poursuive le débat. A part le combat contre la capitalisme, quelle(s) passion(s) vous anime(nt)-t-elle(s).. ? Sport.. ? Art.. ?

                          Oliver HACHE


                        • loco 16 février 2013 01:35

                             Bonsoir, 


                           dommage de rester basique, mais si certains me demandent pourquoi je déteste les patrons, je m’interroge , et je trouve une seule réponse : c’est que j’ai travaillé pour eux, dans Leurs conditions, à Leur prix... et mépris, tout simplement.  Désolé, ça ne s’oublie pas.

                          • Oliver HACHE Oliver HACHE 16 février 2013 03:14

                            Si je lis entre les lignes, ce que vous détestez, ce ne sont pas les patrons, mais... le travail.


                          • Oliver HACHE Oliver HACHE 16 février 2013 04:30

                            JJ ROUSSEAU décliné à la sauce communiste. L’homme est naturellement bon (surtout l’ouvrier). C’est la société qui l’a corrompu (surtout le patron).

                            Si la direction et l’organisation des entreprises étaient confiées aux ouvriers, tout irait tout à coup au mieux dans le meilleur des mondes. Parce ce que dans le monde ouvrier, on ne cherche pas le profit personnel môssieur.

                            La seule notion d’avantage acquis, qui revient souvent dans vos discours, semble pourtant bien démontrer l’inverse.


                            • jaja jaja 16 février 2013 10:27

                              L’avantage acquis illégitime c’est la possession individuelle des moyens de production et d’échange. Il nous faut reprendre collectivement ce qui nous a été volé !


                            • Oliver HACHE Oliver HACHE 16 février 2013 11:19

                              Mon bon Jaja, pour une fois nous sommes d’accord. S’il est une chose sur terre qui me mette hors de moi, cest le vol. Que celui qui a été dépossédé de son bien le retrouve au plus.. !

                              Si vous avez un jour mis des billes dans une entreprise et que des révolutionnaires éclairés vous en ont chassés, couront ensemble à la reconquête de votre outil de production.

                              Des billes.., Ah oui, ce sont celles qu’on obtient auprès du banquier (voleur !) après avoir hypothéqué des biens personnels et, par conséquent, la sécurité de la famille. Ces billes qui vous font mal dormir quand la conjoncture se dégrade car il faudra bien les rembourser un jour ou l’autre, quelle qu’en soit la manière, en vendant sa maison parfois.

                              A vous lire, je pense que vous dormez sur vos deux oreilles.

                              Oliver HACHE


                            • Oliver HACHE Oliver HACHE 16 février 2013 08:00

                              Pour tenter de briser la grève qui dure depuis plusieurs semaines contre la fermeture de leur usine, cinq militants de PSA Aulnay sont convoqués par la police et quatre d’entre eux sont convoqués pour entretien préalable en vue de licenciement.

                              Deux salariés licenciés pour faute lourde. Pour devez, je n’en doute pas, connaître l’échelle des sanctions. Un licenciement pour faute lourde est assez rare et l’employeur ne valide cette sanction extréme que lorsque qu’il a de « sérieuses billes ». Alors vos petits gars ne sont certainement pas très nets.

                              Par ailleurs, l’enquête dont vous parlez est certainement celle diligentée suite à la plainte déposée pour agression physique par des huissiers.

                              Force doit rester à la loi. Que les personnes incriminées soient grévistes, voire encartées CGT, ne doit en rien les protèger contre les risques encourus en cas de franchissement de ligne blanche.

                              Oliver HACHE


                              • jaja jaja 16 février 2013 10:23

                                Peugeot est un patron fasciste qui emploie des méthodes illégales en recourant aux milices et « syndicats » patronaux... Qu’il licencie deux ouvriers pour faute lourde n’est pas étonnant. Notez que lorsque vous dites que force doit rester à la loi qu’il ne s’agit là que de la loi du patron Peugeot dans la mesure où la justice de ce pays ne s’est pas encore prononcée sur la légalité de ces licenciements.

                                Sans se faire d’illusions sur l’indépendance de la justice de classe qui est la nôtre.......« On va contester devant les prud’hommes », a d’ailleurs indiqué Mercier de la CGT

                                "La direction est montée d’un cran dans la répression, elle monte la pression, mais ça n’a pas du tout l’effet escompté, car cela n’a que renforcé la détermination pour continuer la grève lundi", poursuit le délégué syndical CGT.


                              • spartacus spartacus 16 février 2013 08:27
                                Et dire que « Spanguero » est une filiale d’une SCOP Lur Berry.

                                Allez je vous pari que pour l’histoire du cheval à la place du boeuf, Gil va nous faire un bel article sur le « capitalisme sauvage » responsable. 

                                Le modèle va en prendre un coup !



                                • Roger le Suisse 16 février 2013 08:57

                                  @ jaja


                                  Vous êtes EX-CEL-LENT ! J’adore ! Voyons ça.

                                  Bof... moi aussi Roger le Suisse vous me faites bien marrer avec vos âneries. 

                                  Piqué au vif + pas d’argument solide = l’insulte fuse comme un coup droit lifté de Nadal.

                                  Si vous faisiez un peu attention dans vos lectures vous auriez remarqué que Robert Gil dit « Avec les 172 milliards de niches fiscales inutiles, (sous-entendu que l’on devrait récupérer) il y a de quoi créer une coopérative nationale pour soutenir tous les secteurs « 

                                  Mais allez-y, fendez-vous d’un document complet expliquant au monde comment vous allez vous y prendre et commencez de manière plus modeste en créant une scop qui attire les clients comme par magie ! J’ai hâte de voir votre fine équipe de yakafoka évoluer dans la jungle des affaires et d’analyser comment elle s’en sort. Les patrons vous donnent la nausée ? Faites-leur concurrence ! Aujourd’hui, on peut tous s’en sortir avec la création d’entreprise (coopérative ou pas) puisque la mise de fonds est souvent très proche de zéro. Allez, top départ, java. Je veux voir comment vous ferez mieux.

                                  Ces 172 milliards de niches fiscales sont calculés par la Cour des Comptes :
                                   »Le Conseil des prélèvements obligatoires, organe rattaché à la Cour des comptes, a présenté mercredi 6 octobre un rapport sur les niches fiscales et sociales dont bénéficient les entreprises, à la commission des Finances de l’Assemblée qui l’avait commandé. Au total, les niches applicables aux entreprises, entendues au sens large, ont représenté un manque à gagner pour les finances publiques de 172 milliards en 2010, a calculé le Conseil des prélèvements obligatoires. »
                                  http://lexpansion.lexpress.fr/econo...

                                  Et la Cour des Comptes, elle préconise la Scop comme solution, ou bien ? On veut savoir sa position.

                                  Après on peut discuter de la forme juridique des entreprises en difficulté ainsi soutenues par les fonds de cette « coopérative nationale » imaginée par Robert Gil....

                                  Ce n’est pas la forme juridique qui me pose souci mais le fait qu’elle soit systématiquement apportée comme réponse à tous les problèmes d’une entreprise qui est risible. Ca dénote une inculture crasse de la manière dont fonctionne une entreprise et, surtout, de son évolution sur le grand terrain de jeu qu’est Monsieur le Marché (les acheteurs donc). Comment voulez-vous imposer un produit ou un service à un marché qui n’en veut pas ? Réponse : la Scop. C’est du grand n’importe quoi. 

                                  Robert Gil écrit «  Il faut que les ouvriers contrôlent leurs machines et produisent en fonction des besoins de la population et non pas pour des coffres forts jamais remplis.  »

                                  Ca s’appelle le communisme, non ? Et ça a marché ? Non. Est-ce mieux le libéralisme sans foi ni loi ? Non. Entre deux, toute une palette de nuances que vous voulez éliminer pour réinstaurer un modèle aussi nuisible que le capitalisme sauvage que vous décriez, à juste titre.

                                  Ce qui sous-entend sûrement ici l’appropriation collective par les salariés de l’outil de travail produisant en fonction des besoins de la population dans une société socialiste qui n’a rien à voir avec un Robert Gil que vous imaginez déguisé en consultant d’une boite « familiale », pour passer cette dernière en scop, dans un cadre économique national resté capitaliste. Ce qui n’aurait aucun intérêt...

                                  l’appropriation collective, comme vous dites, résonne comme du vol dans votre bouche. Dans votre raisonnement moisi, je me fais ch... à créer ma boîte, tout seul (comme c’est mon cas actuellement). Je la développe, j’embauche des personnes pour m’aider. L’entente est cordiale. Elles sont payées dignement (eh, je ne suis pas une multinationale, mais un être humain sensible). On fait notre bonhomme de chemin. Là dessus, vous et vos SCOPAINS arrivez, menés par Robert Gil (dit aussi le magicien) et vous exigez que je vous remette ma boîte parce que... parce que... ben... ah oui ! Parce que vous décrétez que je suis un ennemi du système. Vous exigez ma réponse sur le choix et... PAN ! Vous n’avez pas le temps d’achever votre phase qu’une balle vient vous frapper entre les deux yeux. Parce que c’est comme cela que je traite les voleurs.

                                  Donc effectivement le mouvement ouvrier doit s’emparer par la force du nombre des moyens de production et d’échange en expropriant tous les gros actionnaires capitalistes, sans indemnités ni rachat, et faire tourner la machine économique au service de toutes et de tous en réalisant le partage du temps de travail et des richesses pour lesquels nos ancêtres, avant nous, se sont tant battus...

                                  Sympa le programme. Avec des idées pareilles, vous valez mieux que les méchants patrons sur lesquels vous tapez à bras raccourcis à longueur de temps. La violence pour tout résoudre. Non seulement vous proposez de légitimer le vol, mais vous confondez tout : le CAC40, les actionnaires, les salariés, les ouvriers, le chiffre d’affaires, la trésorerie, les bénéfices, les PME, les professions libérales, les solopreneurs, etc. Vous mélangez tout en permanence, entretenez la confusion auprès de vos disciples et pourtant vous n’agissez pas. Ils sont où vos révolutionnaires ? Ah ben y en a pas. Et pourquoi ? Ah ben, parce qu’il faut un chef pour les mener à la bataille, mais les chefs, nous on les tue.

                                  Les anticapitalistes Suisses manifestent Samedi 16 février à 10h30 place de la Gare à Neuchâtel. Allez les voir ils vous expliqueront tout ça de vive voix....avec la patience Suisse bien connue....

                                  Ah mince, je ne vais pas arriver à l’heure. Tant pis, je m’en remettrai. Une prochaine fois peut-être. On s’appelle, on s’fait une bouffe.


                                  • Roger le Suisse 16 février 2013 09:07

                                    @ loco


                                      Bonsoir, 


                                     dommage de rester basique, mais si certains me demandent pourquoi je déteste les patrons, je m’interroge , et je trouve une seule réponse : c’est que j’ai travaillé pour eux, dans Leurs conditions, à Leur prix... et mépris, tout simplement. Désolé, ça ne s’oublie pas.

                                    Et ? A part nous dire que le travail vous débecte, vous avez résolu votre problème de quelle manière ? En prenant votre vie en main ? Je distingue 4 options :

                                    1) Vous avez créé votre propre entreprise... Hummmm.... Peu probable, sinon vous auriez été en conflit d’intérêt et l’issue vous aurait sans doute été fatale, du style vous auto-administrer un coup de massue sur la tête pour être en phase avec votre haine aveugle du « patron »

                                    2) En ne travaillant plus ? Hummmm.... Il faut de l’argent pour vivre

                                    3) En travaillant dans la grande Scop nationale de Robert Gil ? Sauf si j’ai manqué quelque chose dans l’actu économique. Attendez... Je tape sur Google « Un révolutionnaire français crée une Scop qui fait 200 milliards de chiffre d’affaires, les clients du monde entier se bousculent pour lui commander ses produits »... Hummm... Rien...

                                    4) En devenant fonctionnaire peut-être ? ouais, c’est bien ça, fonctionnaire. Ca vous exempte de penser comment l’argent qui paie votre salaire a été gagné par d’autres à la sueur de leur front.

                                    • Robert GIL ROBERT GIL 16 février 2013 09:47

                                      Bravo a roger le suisse, encore une qui C’EST FAIT TOUT SEUL


                                      • Roger le Suisse 16 février 2013 10:48

                                        @ Robert Gil


                                        Ben... Techniquement, c’est le cas, puisque je n’ai pas de salariés que je cotise à fonds perdus pour un système mafieux, dans lequel je n’ai droit à rien, en tant que « patron » de moi-même (en France). Même si cela vous défrise, c’est vrai, je ne dois ma réussite qu’à moi-même.

                                        Je ne me sens pas responsable des agissements de Ghosn et de ses homologues « grands patrons ». Je ne me mets même pas en comparaison avec une PME qui emploie 50 personnes, voyez-vous. Je suis seul dans ma boîte française. Ca fait de moi un parvenu ? 

                                        Vous ânonnez votre couplet anti-patrons en boucle, vous référant sans cesse à vos autres articles du même tonneau que celui-ci, comme s’ils avaient une quelconque valeur démonstrative. Il n’ont aucune valeur à mes yeux parce que tout ce que vous suggérez, c’est d’éliminer l’entrepreneur pour devenir entrepreneur entre scopains entrepreneurs-ouvriers, même pas en créant quelque chose de vos mains, mais en volant sans façon ce qui existe déjà. Avec le même raisonnement, on pourrait exproprier son voisin au motif qu’on veut sa maison et que c’est comme ça. 

                                        En Suisse, j’ai fondé, il y a plus de 10 ans à présent, une Sàrl qui emploie deux personnes. Je n’ai plus les chiffres en tête, mais le rapport annuel de la Banque Cantonale de Genève met en lumière un salaire mensuel moyen d’environ CHF 5’200.-, soit, environ, 4.300 euros. Et encore, il faut corriger cette moyenne des salaires des banksters qui font flamber la moyenne à la hausse. Mais, admettons le chiffre tel quel. Je paie mes deux employés sur une base fixe mensuelle de CHF 6’500.- majorée de 1’300.- si les résultats commerciaux le permettent et si leur job a été fait sans problème. C’est toujours le cas, depuis 8 ans. Avec l’équivalent de plus de 5.000 euros, sont-ils malheureux et suis-je un vil exploitant ? Et je ne suis pas le seul dans ce cas, loin s’en faut ! Pourtant, s’ils trahissent ma confiance, ils sont licenciables sur le champ. Donc : le marché est plus libéral qu’en France, mais les gens sont mieux payés, moins stressés, plus épanouis, moins pauvres, mieux soignés, etc. Parce que la lutte des classes à la mode bolchevik n’existe pas. Chacun évolue dans une compréhension et un respect mutuel de l’autre. Quant aux fonctionnaires, ils sont respectés parce qu’ils respectent ceux qui les paient, en plus d’être disponibles et très compétents.

                                        Mes salariés produisent des tâches administratives et de gestion : facturation, suivi, reporting, etc.Tout ce qui me libère du temps pour aller chercher des clients, les servir en pratiquant mon art, etc. Bref, tout ce qui fait rentrer les sous-sous dans la cai-caisse. Pour payer le loyer, les assurances, le téléphone, les salaires, les impôts, les AVS (c’est moi qui paie une partie de leurs cotisations santé, sans y être légalement contraint) et, s’il reste assez (ce qui est le cas), me payer moi. Ils ont un salaire contre un travail fourni qu’il exercent non pas dans un bureau-cagibi, mais un joli open space avec toutes sortes de commodités (café Nespresso, ordinateurs dernier cri, mobilier agréable à l’oeil...) pour qu’ils se sentent bien et soient, par conséquent, au maximum de leurs compétences. Pour ma part, si un client engage un procès, ne paie pas, un fournisseur me plante, etc. C’est moi et moi seul qui trinque.

                                        Oui, je me suis fait tout seul et j’en suis très fier.

                                        • HugoS HugoS 16 février 2013 11:31

                                          @Roger le Suisse :
                                          Une SCOP, bien entendu n’est pas un couteau Suisse miracle (sans vilain jeu de mots) la pour régler chaque situations.
                                          Mais ca reste une solution a considérer dans bien des cas.
                                          Je prefère un coopérative ou le but est simplement de sauver des emplois qui auraient été détruit qu’une entreprise qui réduit les salaires pour donner encore plus aux actionnaires.
                                          A ce sujet, vous dites à juste titre que Scop ou pas Scop, une entreprise dépend toujours de la demande.
                                          Et vous avez entièrement raison.
                                          Mais si toutes les entreprises baissent les salaires de leurs employés en Françe, la consommation plongera.
                                          PSA qui affiche des pertes de 5 milliards, ferait mieux de se demander pourquoi son Pays Client n°1 n’a plus les moyens d’acheter des voitures.
                                          On réclame aux entreprises d’être compétitives alors que depuis 12 ans, le taux d’investissement dans le R&D est en dessous des normes demandées par l’UE et que les gains aux actionnaires à bondit de 60%.


                                          • Roger le Suisse 16 février 2013 11:43

                                            Je ne peux plus poster de commentaires. Censure ou bug ? Je teste.


                                            • Roger le Suisse 16 février 2013 11:53

                                              @ HugoS



                                              Une SCOP, bien entendu n’est pas un couteau Suisse miracle (sans vilain jeu de mots) la pour régler chaque situations.
                                              C’est la marotte qu’en fait Robert qui m’agace.
                                              Mais ca reste une solution a considérer dans bien des cas.
                                              En effet, cela peut-être une bonne solution et c’est pour cela que j’encourage à créer, en scop ou en SARL ou... selon ses préférences. Mais Robert et ses scopains veulent prendre puis transformer en scop, c’est bien différent de l’acte de créer.
                                              Je prefère un coopérative ou le but est simplement de sauver des emplois qui auraient été détruit qu’une entreprise qui réduit les salaires pour donner encore plus aux actionnaires.
                                              Idem.
                                              A ce sujet, vous dites à juste titre que Scop ou pas Scop, une entreprise dépend toujours de la demande.
                                              Et vous avez entièrement raison.
                                              Mais si toutes les entreprises baissent les salaires de leurs employés en Françe, la consommation plongera.
                                              Exact,. Ce n’est pas dans l’intérêt bien compris des entrepreneurs (je ne parle pas de Ghosn mais des PME et des solos, comme moi) que d’évoluer dans un marché sans le sou. Je préconise d’ailleurs tout le contraire et c’est ce que je fais en Suisse, où j’emploie deux personnes, très bien payées. Tout le monde s’y retrouve, même si je ne suis pas en Scop.
                                              PSA qui affiche des pertes de 5 milliards, ferait mieux de se demander pourquoi son Pays Client n°1 n’a plus les moyens d’acheter des voitures.
                                              Je pense qu’entre la baisse des pouvoir d’achat, la quantité phénoménale de modèles, de marques et la saturation du marché de l’auto, il y a tout un mêli-mêlo de raisons à l’origine des déboires de l’auto. Et je n’intègre même pas cette manie de s’afficher en berline allemande, qui contribue à casser la production nationale.
                                              On réclame aux entreprises d’être compétitives alors que depuis 12 ans, le taux d’investissement dans le R&D est en dessous des normes demandées par l’UE et que les gains aux actionnaires à bondit de 60%.
                                              Encore une fois, je souscris à 100% à votre remarque et cela dénote un problème de fonctionnement des gugusses qui gouvernent, toutes étiquettes confondues.

                                              En fait, je voudrais juste que Robert cesse de comparer un solo à Ghosn et inversement. C’est rageant à la longue.

                                              • Roger le Suisse 16 février 2013 12:02

                                                commentaire de l’article (cité en lien) de Robert le magicien.

                                                "Qui n’a jamais entendu dire à propos d’un dirigeant d’entreprise : « il s’est fait tout seul, personne ne l’a aidé ». Quel est ce concept curieux ?"

                                                Rien de curieux ici, il faut appeler un chat un chat. Quand vous montez une affaire, seul, et que vous finissez par, enfin !, en tirer un succès, c’est méritocratique, pas curieux


                                                • Robert GIL ROBERT GIL 16 février 2013 13:54

                                                  Toutes les entreprises sont aidées d’une manière ou d’une autre, directement par les exonérations de charges, les diverses subventions, les crédits d’impôts, les allègements fiscaux, ou indirectement par les conditions favorables que la collectivité crée pour son développement : la formation de ses salariés, les infrastructures et les services publics dont elle peut bénéficier … Une entreprise n’est pas un ovni qui vivrait dans un monde parallèle. Une entreprise vit en interaction étroite avec son environnement économique, social et politique.

                                                  Pour se faire tout seul il faudrait être parachuté, nu dans la forêt amazonienne ou sur une ile déserte et là, le peu que l’on ferait, on pourrait dire « je l’ai fait tout seul ! ». Évidemment dans ce cas là aussi le parachutage resterait à la charge du contribuable !!

                                                  Ensuite en regle general quand on parle de patrons, on ne parle pas du commerçant et de l’artisan du coin qui a l’impression de jouer dans la cours des grands, alors que pour les « grands » il n’est rien ....mais le plus triste c’est que ce petit patron essaie souvent de peter plus haut que son cul !


                                                • Oliver HACHE Oliver HACHE 16 février 2013 16:26

                                                  Ensuite en regle general quand on parle de patrons, on ne parle pas du commerçant et de l’artisan du coin qui a l’impression de jouer dans la cours des grands, alors que pour les « grands » il n’est rien ....mais le plus triste c’est que ce petit patron essaie souvent de peter plus haut que son cul !

                                                  Vos torchons me font souvent bien rire, ou pour le moins me détendent après une journée de labeur bien remplie. Mais je ne peux passer à côté de ce que vous venez d’écrire sans réagir vigoueusement.

                                                  Je vous souhaite un jour d’arriver à la cheville de ces petits patrons qui pètent plus haut que leur cul.

                                                  Essayez de coller à leurs basques une semaine. Voyez comme, lorsque vous avez achevé la 35e heure de ce que vous considérez comme étant de l’esclavagisme, eux n’en sont généralement qu’à la moitié de leur semaine.

                                                  Profitez des jours d’arrêt de travail gracieusement autorisés par votre médecin complaisant pour une toux un peu grasse, et rémunérés par les services de l’Etat, quand eux ne commencent à être indemnisés, une misère, après le 60e jour d’arrêt (c’est d’ailleurs peut-être pour cela que ces petits patrons continuent de bosser, même quand ils pètent un peu mou).

                                                  Dormez profondément quand vous savez que, bon ou mauvais travail, votre salaire tombera à la fin du mois alors que lui surveille chaque commande ou client qui entre pour savoir s’il pourra payer les charges mensuelles dont, quoi que vous pensiez, on ne lui fait pas cadeau.

                                                  Osez mettre votre avenir sur un billot plutôt que de sans cesse rejeter sur autrui la faute de votre misère.

                                                  Non monsieur, n’insultez pas ceux qui travaillent durement et mettent leur vie de famille entre parenthèses pour s’en sortir et continuez à vous complaire dans la vase quelconque de la médiocrité dont vous ne sortirez vraisemblablement jamais.

                                                  Oliver HACHE


                                                • Robert GIL ROBERT GIL 16 février 2013 16:53

                                                  mon pauvre monsieur hache,
                                                  vous etes completement maso, arretez tout, et aller a l’usine, ce paradis ou l’on fait 35 H dans la joie et la bonne humeur !


                                                • Oliver HACHE Oliver HACHE 16 février 2013 18:56

                                                  @ ROBERT

                                                  Je commence par un petit lien pour illustrer : http://www.youtube.com/watch?v=BP3_dgTofKA

                                                  Je ne suis pas maso, je tente de remettre les choses à leur place. Je ne me plains pas, j’explique. Que celui qui n’est pas satisfait de son sort fasse le nécessaire pour en changer.

                                                  Aussi, j’invite les raleurs de tous poils, qui fustigent régulièrement les patrons buveurs de sueur dans les colonnes de ce site ou ailleurs, à mettre leurs c... sur le billot et à se lancer dans l’aventure.

                                                  A eux la joie d’avoir à investir 10.000 € dans l’installation de douches dont personne ne se sert. A ceux qui me demandent pourquoi la prime de fin d’année est désormais réduite à sa plus simple expression, je les envoient obtenir la réponse auprès du délégué qui a exigé ces douches.

                                                  A eux la rage d’avoir à conserver dans les effectifs ce salarié dont tout le monde sait qu’il tape régulièrement dans les stocks. Au magasinier déprimé de voir sa prime d’inventaire réduite de moitié, je conseille d’aller faire le siège du bureau de l’inspecteur du travail qui refuse pour la troisième fois l’autorisation administrative de licenciement.

                                                  A eux la déception d’avoir à répondre à une injonction de la CARSAT en investissant dans un transpalette supplémentaire, au nom de la prévention de la pénibilité du travail. Ah, je ne vous ai pas dit.. ? Nous avons depuis plus de transpalettes que de salariés susceptibles de s’en servir. A ceux qui me demandent pouquoi l’équipe de réception n’est pas renforcée, j’explique que l’équivalent du salaire de la personne demandée passe désormais dans la location du transpalette. Et tant pis pour celui ou celle qui aurait pu ne plus pointer au Pôle Emploi.

                                                  Le code du travail est fait pour être respecté au pied de la lettre, dans l’intérêt des droits des salariés écrivez-vous plus souvent que de raison.

                                                  Les contraintes sont souvent telles qu’il est préféable de refuser une commande plutôt que d’embaucher ponctuellement pour y répondre. Tout le monde le sait, mais personne ne veut l’entendre. En tout cas certainement pas ceux qui défendent un code achaïque sans adéquation avec l’environnement économique et social actuel.

                                                  Ne bougeons pas, ne changeons rien. Mieux, demandons encore plus.. ! Nous allons dans la bonne direction, c’est certain.. !


                                                • Robert GIL ROBERT GIL 16 février 2013 19:26

                                                  tu te plaint pas, et ben dit donc, si tu te plaignais qu’est ce que ce serait ?!?


                                                • Oliver HACHE Oliver HACHE 16 février 2013 19:57

                                                  @ ROBERT

                                                  Je confirme : Je ne me plains pas. Ceux qui se plaignent, ceux sont ceux cités dans la deuxième partie de chaque exemple. Mais dès lundi matin, je leur relaterai nos échanges et leur dirai que Robert estime que c’est pour leur bien.. ! Merci pour eux.

                                                  Oliver HACHE


                                                • Roger le Suisse 16 février 2013 12:04

                                                  La suite dans un prochain épisode.Ca bug.


                                                  • Roger le Suisse 16 février 2013 14:19

                                                    @ Gauche Normale


                                                    Les petites entreprises comme la votre sont victimes des grands groupes, des multinationales et des banques qui préfèrent spéculer plutôt que de vous prêter les ressources nécessaires. C’est, je pense, ce que voulait dire Robert Gil. Je ne doute pas que vous vous soyez fait tout seul dans le sens où vous avez dû consacrer des centaines d’heures chaque année. Mais les grosses fortunes à la tête de multinationales en revanche ont bénéficié de baisses d’impôts, de subventions... Par exemple Arnault a fait fortune grâce à Fabius qui lui a donné Boussac pour une bouchée de pain. C’est grâce à nos deniers (mal distribués par l’État) que ces milliardaires sont ce qu’il sont aujourd’hui. Voilà j’espère vous avoir convaincu qu’en France, on fait la distinction entre fortunes et entrpreneurs (vous).

                                                    Merci de remettre les choses en perspective ! Enfin quelqu’un qui opère le distinguo CAC40/entrepreneurs et qui reconnaît le mérite de s’en sortir par son engagement personnel. Merci. Maintenant, reste à expliquer cela au scopain Robert qui n’en démord pas et fomente toujours quelque plan destiné à voler son prochain.

                                                    • ecolittoral ecolittoral 16 février 2013 14:19

                                                      A quand des grévistes qui déménagent les machines « pour solde de tout compte » et se mettent à produire autrement...avec un cordon de faux CRS pour les protéger et un faux ministre qui défendrait « la production nationale pour le redressement du pays » ?

                                                      Un faux banquier assisté d’un faux fonctionnaire européen les accusant d’affaiblir le grand capital et l’union européenne....
                                                      Plus de faux semblants !!!!

                                                      • Roger le Suisse 16 février 2013 14:38

                                                        @ Robert Gil


                                                        Toutes les entreprises sont aidées d’une manière ou d’une autre, directement par les exonérations de charges, les diverses subventions, les crédits d’impôts, les allègements fiscaux, ou indirectement par les conditions favorables que la collectivité crée pour son développement : la formation de ses salariés, les infrastructures et les services publics dont elle peut bénéficier … Une entreprise n’est pas un ovni qui vivrait dans un monde parallèle. Une entreprise vit en interaction étroite avec son environnement économique, social et politique.

                                                        Un sophisme dont vous avez le secret. Les entreprises que vous évoquez sont les multinationales, pas les PME et les solos qui forment 98% des troupes entrepreneuriales., lesquelles n’ont droit à pas grand chose. Et vous savez pourquoi ? Parce que les cadeaux fiscaux sont destinées au FMN. Votre scopain Hollande perpétue la tradition. La formation des salariés est financée par l’effort collectif, lui-même soutenu par les entreprises. Vous voulez les tondre combien de fois, mon cher Robert ? Parce que si votre idée est de faire bosser l’entrepreneur, sans lui accorder le bénéfice de son labeur, cela porte un nom : esclavage, escroquerie ou vol, c’est selon, à affiner en fonction de votre angle d’attaque. Les infrastructures ? Le loyer d’un bureau ou d’un atelier relève du privé, où vous avez vu l’Etat mettre des locaux à disposition gracieusement, à part dans vos rêves ? Les assurances, idem. Le téléphone, idem. Les services bancaires, idem.... Les routes, c’est public, mais déjà financées par d’autres moyens. Et la poste, pour ce qu’elle est compétente... Le facteur, dont le seul boulot, consiste à se déplacer, de point en point et à faire coïncider le nom sur une enveloppe avec le nom sur une BAL n’y parvient pas, régulièrement, quand il n’égare pas carrément une missive importante.

                                                        Pour se faire tout seul il faudrait être parachuté, nu dans la forêt amazonienne ou sur une ile déserte et là, le peu que l’on ferait, on pourrait dire « je l’ai fait tout seul ! ». Évidemment dans ce cas là aussi le parachutage resterait à la charge du contribuable !!

                                                        Eh bien, cela a au moins le mérite de démontrer que vous ne pourriez pas diriger une boîte, fut-elle en scop avec une stratégie pareille. Aller chercher des clients dans la forêt, fallait y penser...

                                                        Ensuite en regle general quand on parle de patrons, on ne parle pas du commerçant et de l’artisan du coin qui a l’impression de jouer dans la cours des grands, alors que pour les « grands » il n’est rien ....mais le plus triste c’est que ce petit patron essaie souvent de peter plus haut que son cul !

                                                        Je crois que le petit patron sait très bien sa place dans ce monde et qu’il est aussi choqué que vous et moi de l’incompétence et du cynisme des PDG du CAC40. Ne mélangez pas tout encore une fois.


                                                        • Robert GIL ROBERT GIL 16 février 2013 15:29

                                                          sacré roger, t’es impayable, apparement t’aime bien t’ecouter ecrire (tu es tres prolifique par ailleurs) mais tu part sur tes idées fixes et tu ne lis ou ne comprends pas ce que disent les autres...n’aurais tu pas le symdrome de la persecution. Tu es la type meme du gars qui est sur d’avoir raison, s’enferme dans son monde et repete inlassablement les memes choses pour s’en convaincre. Je crois qu’il vaut mieux arreter le debat parcequ’il ne va pas avancer d’un poil...essaie quand meme de lire ce que j’ecris a tete repose.
                                                          Bon weekend .


                                                        • Roger le Suisse 16 février 2013 18:48

                                                          @ Robert Gil


                                                          sacré roger, t’es impayable, apparement t’aime bien t’ecouter ecrire (tu es tres prolifique par ailleurs) mais tu part sur tes idées fixes et tu ne lis ou ne comprends pas ce que disent les autres...n’aurais tu pas le symdrome de la persecution. Tu es la type meme du gars qui est sur d’avoir raison, s’enferme dans son monde et repete inlassablement les memes choses pour s’en convaincre. Je crois qu’il vaut mieux arreter le debat parcequ’il ne va pas avancer d’un poil...essaie quand meme de lire ce que j’ecris a tete repose.
                                                          Bon weekend .


                                                          « Je suis impayable » -> Vous repostez mes propres observations, formulées à votre endroit, parce que vous manquez d’originalité pour fabriquer vos propres saillies ? Et je pense que, oui, j’en sais bien plus que vous tant sur le plan théorique que sur le plan pratique. Vous ne comprenez rien à l’entreprise, mais alors rien du tout.

                                                          « J’aime bien m’écouter écrire » -> Pas plus que ça, en fait. Mais j’affectionne de donner mon point de vue et corriger ce qui me semble erroné voire déplacé.

                                                          « tu part sur tes idées fixes et tu ne lis ou ne comprends pas ce que disent les autres...n’aurais tu pas le symdrome de la persecution. » -> j’ignorais que la persécution était un syndrome expliquant ce que vous dénoncez et que vous étiez, en plus de votre job de révolutionnaire scopiste à plein temps, une fine lame de la psychologie clinique. Que d’atouts ! Créez votre scop, vous avez certainement un truc intéressant à vendre, peut-être même que certaines organisations sont prêtes à vous payer des honoraires de consultant pour écouter et lire vos élucubrations.

                                                          « tu es la type meme du gars qui est sur d’avoir raison, s’enferme dans son monde et repete inlassablement les memes choses pour s’en convaincre. » -> Eh non, ma vision du monde est bien plus nuancée que la votre, moins fataliste et bien plus ouverte au débat. C’est vous qui avez fait l’impasse sur les cours de lecture à l’école, car mes commentaires traduisent une plus grande ouverture que vous, qui ne pensez qu’à voler votre prochain qui a l’heur de vous déplaire simplement parce qu’il fait ce que vous êtes incapable de faire : créer. Et pour un gars, vous donc, qui n’a qu’une ligne de pensée monothéiste, vous avez beau jeu de me reprocher une prétendue mise en boucle de mon discours. Vous avez tout à m’enseigner pour ce qui est d’être psychorigide.

                                                          « Je crois qu’il vaut mieux arreter le debat parcequ’il ne va pas avancer d’un poil...essaie quand meme de lire ce que j’ecris a tete repose. » -> Oui, je crois qu’il vaut mieux pour vous de mettre fin au combat, parce que vous allez tomber K.O. (au sens figuré) si vous voulez me lancer sur le sujet de l’entrepreneuriat dont les arcanes sont pour vous des territoires inexplorés.

                                                          Vous pouvez tenter toutes sortes de diversions pour me décrédibiliser si ça vous chante, jouer les ébaubis devant ma vision des choses, vous n’en restez pas moins coincé dans un discours de boutiquier suffisant, à deux doigts du dépôt de bilan, tant ce qu’il a à vendre est poussiéreux et incohérent. En matière d’entrepreneuriat, vous manquez cruellement de discernement et les millions d’entreprises ne sont pour vous que constellations à abattre. Vous pensez avoir réponse à tout alors que vous ne savez rien. Même ce qui marche, vous le rejetez par perversion partisane.

                                                          Bon week-end, Robert le magicien.




                                                          • Greenislander 7 avril 2013 03:31

                                                            @ Roger le suisse
                                                            Toutes mes salutations
                                                            J’espère que ta colère et ton verbe seront le mouvement de l’aile du papillon.

                                                            Les SCOP, c’est tout le monde à l’assemblée quand il y a des bénéfices, et personne aux alentours en cas de problème(s).
                                                            Le concept est sympa, et pourrait presque fonctionner si les hommes étaient parfaits (quelle horrible pensée), mais ne pêche pas par son efficacité. Il n’y a de fait pas de pilote dans l’avion ou trop de pilotes dans l’avion. Et ça, dans le monde réel, ça pardonne rarement (l’état et son mode de fonctionnement Pétaudien n’étant pas considéré comme le monde réel)...

                                                            Pour qu’une boite marche (et donc qu’elle embauche, paie des salaires, des taxes pour nourrir une cohorte de fonctionnaire, investisse, etc..., et surtout, fasse des bénéfices), il faut avant tout un catalyseur (un homme, le boss, pas un produit chimique... Lol), en d’autres mots, quelqu’un qui crois dur comme fer que 1+1 peuvent faire plus que 2, et qui, c’est le plus horripilant pour les esprits chagrins, y arrive parfois, on pourrait sans doute ajouter, envers et contre tous.

                                                            Vu des yeux du zélateur du contrôle étatique, détenteur exclusif du savoir et de la sagesse, c’est l’homme à abattre, IL N’A PAS BESOIN DE MES PRECIEUX CONSEILS, et bien pire encore, IL NE VEUT PAS PAYER MA PROTECTION (illusoire et franchement surfacturée)...« Eeeeh, comment je mange en faisant la sieste, moi, si tu te laisses pas maquer. Il faut être solidaire mon gars, à toi la sueur et le risque, et à moi le pognon qui en résulte ».

                                                            Pire encore, il peut devenir incontrôlable, et décider de décrocher ses wagons là où on lui suce le sang, et reformer un autre train ailleurs, sous des cieux plus cléments (si si, il y en a, j’affirme, et je ne parle pas de la Corée du nord). Eh oui, c’est cruel, la locomotive peut rouler sans wagons, et pas le contraire, le monde est vraiment mal fait..

                                                            A tous les « haro sur les méchants patrons », j’attends de vous voir faire autre chose que du bruit avec vos bouches (et ça fait bien 30 ans que je ne vois rien venir) en nous montrant une alternative QUI FONCTIONNE, et non une vue de l’esprit d’un type (si génial se croit il) qui a fumé une mauvaise Ganja. Vous n’êtes pas la solution les gars, vous êtes le problème !!

                                                            Mais le mouvement de l’aile du papillon...


                                                            • Greenislander 7 avril 2013 04:33

                                                              @gauchenormale

                                                              comme moyen de remplacer l’entreprise capitaliste, il n’y a pas QUE les SCOP, il y a aussi l’entreprise dont le patron serait lui-même un salarié ou alors l’entreprise dont le repreneur s’engagerait formellement à garantir les emplois et les salaires

                                                              Il n’y a qu’un état, vivant de prélèvements obligatoires, qui peut garantir formellement les emplois et les salaires (et encore, tant que ceux qui se font plumer pour les financer se laissent plumer sans réagir), les autres vivent au contact d’une réalité subtile mais implacable « si les dépenses sont supérieure aux recettes, c’est le nez dans le mur ! », c’est aussi simple que cela. Et il n’existe pas de mesures coercitives pour forcer les clients à acheter vos produits ou services plutôt que ceux d’un autre. Le client étant un individu, qui, contrairement à un administré, ne peut être forcé à payer ce qu’il ne veut pas, ou ce qui lui semble de mauvaise qualité, ou trop cher. Les prélèvements d’état, à quelque titre que ce soit, influencent le prix de vente du produit, et donc son attractivité pour le client (qui a le choix lui).
                                                              Il n’y a également qu’un état qui puisse payer 3 personnes pour faire le boulot d’une seule. Quand une entreprise le fait, elle se trouve rapidement à fermer ou à chercher un repreneur.

                                                              Beaucoup de patrons sont salariés de leurs boites (un propos sous jacent m’aurait il échappé ?), par ailleurs, lorsqu’une boite est à reprendre, surtout si c’est suite à des difficultés économiques, le repreneur vis également selon la règle citée ci- dessus (les dépenses doivent être inférieures aux recettes). Si vous me permettez une analogie entre un repreneur et vous même lorsque vous achetez une voiture, Feriez vous l’acquisition d’une auto en panne en faisant la promesse de la garder dans l’état et de ne pas la réparer ?
                                                              Cela n’a aucun sens n’est ce pas ?

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Robert GIL

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