Bonsoir,
Merci pour votre remarque mais...
je pense que l’argument de M.Valls ne tient pas. Et ce pour au moins 3 raisons :
1 : les élus auraient alors le choix entre local et national : on saurait alors vers quoi leur intérêt penche... ce qui serait aussi valable pour les élus de droite !
Ce que craint la gauche, c’est qu’après un début de mandat foiré, la sanction ne soit terrible ce qui la conduit à « repousser ».
2 : Repousser en timing, pourquoi pas, mais l’adoption de la loi elle, pourrait se faire dès aujourd’hui. Et ça, repousser ne permettra pas de mieux sauter, bien au contraire...
3 : Je ne connais pas beaucoup de présidents qui ont lancé en fin de mandat une réforme « calibrante » de ce type. En clair, si ça ne se fait pas maintenant, ça ne se fera pas sur ce quinquennat.
Sur le fond, c’est un loupé historique, car, avec la convergence des dates d’ élections locales, il était possible de réformer.
Surtout, la gauche ne mesure pas que si elle ne fait pas cela et qui si elle continue - comme Najat VB par exemple - à fermer les yeux sur les cumulards, c’est une déroute politique mais aussi de confiance qui l’attend au tournant.
Pour en convenir, aujourd’hui encore, l’ami Raffarin disait dans ma Région « Youpi, en 2014/15 (d’ailleurs on ne sait pas), avec le rejet de la politique nationale, il y aura l’alternance ».
Étonnant concept que cette « alternance » qui alterne entre des nuls et d’autres nuls entrecoupés de votes de rejets. Ce qui risque surtout de se passer c’est que le FN fasse une percée, et ça, on le paiera tous très cher. Mais quelle alternative si « UMPS » font la même chose, c’est à dire les mauvais choix ?
N’oublions pas, une fois encore, que sans les votes blancs FN et la mobilisation de l’extrême gauche par Mélanchon, F.Hollande ne passait pas...
Il est donc urgent à gauche de RÉAGIR.