Il est bon de rcevoir cet article d’un algérien, journaliste de surcroit, car l’algérie a connu, il y a quelques 40 ans et quelques, une aventure similaire à celle du soldat watada.
Rappellez vous, la France envoie des troupes pour mettre au pas une minorité de « rebelles » (qui ont depuis fait fortune et exploité leurs frères comme jamais un colon n’aurait osé le faire !) qui pour assoir leur autorité, éventraient les femmes (algériennes) enceintes, et torturaient les paysans (algériens).
Une fois la pacification réalisée, et les rebelles apparemment vaincus, la France demande donc à ses soldats d’armer les paysans pour que ceux ci puissent se défendre dans leur villages, de façon autonome. Elle les encourage à se montrer, à jouer le jeu.
Et quelques années plus tard, on demande à ces militaires Français, de préparer leur propre départ, et donc de confisquer à tous les algériens les armes qu’on leur avait confié, et de les laisser sur place en sachant très exactement le genre de torture qui serait infligé à leurs femmes, leurs filles, leurs petits enfants. Elles leur seront infligé de la plus monstrueuse manière.
Pour ces officiers, comme pour Watada, c’est intolérable : ils ne se sont pas engagés pour organiser un massacre programmé !
Et là, ces soldats qui savaient d’avance la conséquence du lâchage de leurs alliés, ont désobéi : leur conscience leur a dit que l’on ne reniait pas la parole donnée, que l’on ne livrait pas au bourreau le civil qui avait donné sa confiance...
C’était le puch des généraux.
Watada en est le digne héritier : comme Salan, JeanPierre, Degueldre, Jouhaud... Il désobéi et bravé le pouvoir : c’est là l’honneur ou la conscience des hommes qu’il nous faut saluer.
AUrez vous le courage cher journaliste de comprendre ce parallèle... Je n’en doute pas une seconde !