• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Lettre au brave soldat Watada

Lettre au brave soldat Watada

Je t’écris cette lettre d’Algérie, terre amazighe, arabe, africaine et méditerranéenne. De ce pays debout malgré les tempêtes impitoyables d’une histoire tourmentée. Je t’écris, soldat Watada, pour te dire que ton geste nous touche et nous donne la preuve irréfutable que les femmes et les hommes de ton pays continuent de porter les valeurs de vos ancêtres les « patriots ».

Nul ne peut oublier le rôle majeur joué par la révolution américaine dans l’affermissement des droits civiques et des libertés individuelles à travers le monde. Nul ne peut occulter les retombées positives d’une telle insurrection sur l’avancée de la démocratie et de la liberté à travers les cinq continents. A 28 ans, tu aurais pu rêver d’une grande carrière militaire qui t’aurait ouvert les marches de la gloire montées par tant d’officiers et qui résonnent encore des pas de tant de héros ! Mais, entre tous les chemins, tu as choisi celui de la probité intellectuelle et du vrai courage, dans une insurrection solitaire et intrépide contre l’injustice et le mensonge !

Tes objections de conscience réveillent celles de toute l’Amérique à un moment crucial de son histoire. Elles interpellent chaque femme, chaque homme de ce grand pays pour que la vérité soit plus forte que la mystification et que la raison l’emporte sur la folie guerrière des nouveaux Néron. Tu es le premier officier d’active à refuser de se rendre en Irak, tout simplement parce que tu penses que cette guerre est injuste et qu’elle n’a pas été déclenchée pour les motifs présentés officiellement par la Maison-Blanche. Tu sais, mieux que quiconque, que les procédés utilisés pour « embarquer » l’opinion publique relèvent de procédés indignes d’une démocratie : manipulation, propagande, mensonge.

En cela, tu rejoins des dizaines de millions d’Américains, mais aussi des peuples entiers qui pensent la même chose que toi. Mais, en tant que soldat, tu risquais plus que les autres. Tu es au centre d’un procès dont la mission est de t’accabler en jouant sur le « patriotisme » qui a, décidément, bon dos lorsqu’il s’agit de justifier l’injustifiable ! Les grands mots vont être convoqués : trahison, refus de servir son pays, et j’en passe sur ce que te réservent les milieux d’extrême droite et les va-t-en-guerre qui ont un F-14 à la place de la cervelle ! Voici ce que tu déclarais dans l’acte d’accusation de ton procès : "En lisant la quantité de mensonges que l’administration Bush a utilisés pour déclencher et mener cette guerre, j’ai été choqué (...). Si le président (Bush) peut trahir ma confiance, il est temps pour moi de réexaminer ce qu’il me demande de faire".

Quelle belle leçon pour tous les faux démocrates de ton pays qui n’ont pas su répondre à l’appel de leur conscience et ont joué le jeu de la nouvelle droite ! Souvent, les pires fascismes naissent de ces petits silences individuels, isolés, de ces peurs banales, de ces insouciantes indifférences qui tissent la grande toile de l’infidélité et de l’indignité. Mieux que d’autres, tu la vois pourtant clairement, cette tâche sombre qui prend forme sur le front de la statue de la Liberté et que des braves comme toi essayent d’effacer au plus vite ! Et c’est justement, dans ces moments troubles où une poignée de fascistes essayent de dénaturer la démocratie et de confisquer la liberté, que le courage des hommes est mis à rude épreuve ! En refusant d’aller te battre pour une cause qui te semble injuste et qui ne correspond en rien à l’idée que tu te fais de l’Amérique, tu remets les pendules à l’heure.

L’Amérique et ses vraies valeurs, c’est toi qui les défends, entouré des braves patriotes qui n’ont pas vendu leur dignité contre une poignée de dollars ; tu les défends contre un système qui dérive chaque jour un peu plus. Ce système peut paraître intouchable, plus puissant que tout. Il vit de mensonges et de manipulations. Il est nourri par les appétits sans limites des patrons des grandes firmes pétrolières, des maîtres de la puissante industrie d’armement, des banquiers et des groupes néoconservateurs et né libéraux ; une nébuleuse de sectes d’intégristes visant à dominer les peuples, à contrôler les richesses du monde et à instaurer le plus injuste des ordres ! Oui, ce système donne une image de force telle que les bonnes paroles d’un objecteur de conscience ou les cris des militants des droits de l’homme et des opposants à la guerre peuvent paraître insignifiants, incapables de lui causer le moindre tort. Il dispose de tous les moyens et contrôle tout l’appareil d’information-propagande, ce qui laisse vraiment peu de chances aux voix comme la tienne d’être entendues.

Pourtant, de Fort Lewis où se tient ton procès, les paroles de vérité que tu prononces touchent le cœur de tous les hommes libres ! Le système est dans l’impasse. Il se réfugie dans les méandres d’une justice injuste pour te priver du droit de dire tes vérités. Il te donne l’ordre de t’écraser, toi, le soldat qui n’a d’autre rôle que de « respecter la chaîne de commandement ». Il te dit : « tu ne peux pas choisir ta guerre », comme si partir au front européen pour libérer les peuples des affres du nazisme et se mettre au garde-à-vous devant Halliburton pouvaient représenter la même mission ! Quand tu réponds que refuser un ordre illégal est en conformité avec la Constitution des Etats-Unis, tu fais plus que l’ébranler, ce système, tu touches le cœur de la cible. Mais les censeurs font vite réagir : ce n’est pas à toi qu’il appartient de trancher sur la légalité ou l’illégalité de la guerre en Irak. La guerre, c’est la guerre et ton rôle c’est de tuer. Un point, c’est tout ! Brave soldat Watada, le monde est en admiration devant ton geste courageux, un geste qui nous réconcilie avec l’Amérique que nous aimons et qui triomphera tôt ou tard des faiseurs de guerre et de leurs comités de propagande. Tu es un vrai patriote et tu donnes au monde la meilleure image de ton pays, une invite à la vie et à l’amour. Les gosses de Bagdad, mais aussi ceux de Seattle, Washington ou Los Angeles n’oublieront jamais ton héroïsme. Tes médailles, tu les as déjà gagnées en faisant la guerre à la sale guerre de Bush !

P.S : L’Amérique que nous aimons regorge de patriotes. Un certain nombre d’entre eux vient de se signaler par une pétition contre Bush. Ils sont trop nombreux pour être cités ici, mais donnons quelques noms : Jane Fonda, Howard Zinn, Cindy Sheehan, Eve Ensler, Sean Penn, Mumia Abu-Jamal,etc. Voici quelques extraits de leur texte : "Votre gouvernement se rapproche chaque jour un peu plus d’une théocratie, au sein de laquelle règnera un fondamentalisme chrétien haineux et borné. Il bâillonne la science lorsque celle-ci ne se conforme pas à son ordre du jour religieux, économique et politique (...) Il promeut une culture faite d’avidité, de sectarisme, d’intolérance et d’ignorance." Les gens voient tout cela et pensent à Hitler - et ils ont raison d’y penser. Le régime de Bush a entrepris de refondre radicalement la société, à une vitesse étourdissante, d’une manière fasciste - pour les générations à venir. "C’est maintenant qu’il nous faut agir : le futur est dans la balance !" Aucune espèce de salut ne va provenir du Parti démocrate.

Toute cette idée, remettre nos espoirs et nos énergies entre les mains de « leaders » qui nous disent qu’il faut chercher un terrain d’entente avec des fascistes et des fanatiques religieux, s’avère chaque jour un désastre, et ne parvient en fait qu’à démobiliser les gens. Mais le silence et la paralysie ne sont pas acceptables. Ce contre quoi vous ne résisterez pas ni ne vous mobiliserez pour y mettre fin, vous apprendrez - ou serez contraints - à l’accepter. Il n’y a pas d’autre issue : il faut arrêter dans sa course le régime de Bush. Et nous devons en prendre la responsabilité. 


Moyenne des avis sur cet article :  4.15/5   (66 votes)




Réagissez à l'article

37 réactions à cet article    


  • Bois-Guisbert (---.---.10.62) 12 février 2007 12:46

    On peut compter sur la justice américaine pour punir comme il se doit, cet insoumis qui, manifestement, avait choisi l’armée non par fidélité au pays et au drapeau, mais pour les différents avantages matériels afférents au statut de rond-de-cuir militaire.

    J’espère également que la peine inclut la dégradation sur le front des troupes.

    Il a, par ailleurs, beaucoup de chance de ne pas risquer le peloton d’exécution, pour insubordination en temps de guerre et désertion face à l’ennemi.

      Lire les 8 réponses ▼ (de undefined)

    • alpo47 (---.---.200.229) 12 février 2007 13:03

      Rien de fondamental à rajouter. Le soldat Watada donne une leçon à tous les hommes épris d’indépendance et de liberté.

      Je crois qu’il serait erroné de penser que sa prise de position est insignifiante. Des dizaines de millions d’Américains se reconnaissent derrière ses prises de position et je rêve qu’un homme seul qui se dresse devant un système qui dérive effectivement vers la dictature fasciste, le remettant en cause dans ses contradictions, puisse réveiller tout un peuple.

      Même désinformé ou gavé de feuilletons débiles, l’Américain moyen n’est pas plus idiot qu’un autre et peut, encore, se réveiller .


      • Bill Bill 12 février 2007 13:29

        L’indépendance et la liberté passent aussi par l’armée, et lorsqu’on fait le choix de servir son pays, on va jusqu’au bout, ce n’est pas aux bidasses de nous dire si le chef de l’Etat a raison ou non, certaines considérations politiques peuvent en effet leur échapper.

        Je serais choqué si dans mon pays, le moment de la guerre venu, une partie de l’armée renonçait à s’y rendre pour je ne sais quelle idéologie !

        Il n’est d’ailleurs pas innocent de savoir qu’un général ne peut pas prendre le pouvoir en France, c’est interdit...

        Petite précision : j’étais opposé à la guerre en Irak.

        Bill

          Lire les 12 réponses ▼ (de undefined, ZEN, Bill, Depi)

        • maamar farah maamar farah 12 février 2007 16:24

          Au-delà du problème de la « conscience » du soldat éxécutant un ordre, question qui renvoie à un débat philosophique très vieux, celui de la responsabilité - est-on libre lorsqu’on agit sur ordre ?- ; au-delà de ce débat qui va certainement se nourrir de points de vue divers et parfois contradictoires, il me semble qu’il est utile de se pencher sur la lettre des intellectuels américains.

          Cet appel est pourtant celui de la même conscience qui s’est révéillé chez le soldat Watada. Mais lorsqu’on est militaire engagé, cela veut dire qu’on provient des classes défavorisées, de cette Amérique des Serfs modernes qui n’a même pas le droit à la parole. Il a fallu la catastrophe de Louisiane pour que les Américains et le monde entier découvrent qu’en 2005, et au coeur même des Etats-Unis, le Tiers-monde coexiste avec les plus puissantes dynasties au monde !

          La démocratie occidentale reste, malgré tous ses défauts, le système le plus proche de l’idéal républicain. Il serait prétentieux de vouloir lui opposer un tout autre système, combien même l’utopie nous avait menés, jadis, à combattre pour une « démocratie populaire » ; c’est-à-dire là où nous pensions que le pauvre, l’ouvrier, le paysan, devaient être majoritaires dans les institutions natiionales élues, pour une plus juste représentation des classes majoritaires dans la société. S’il faut être riche, puissant, proche du pouvoir, DANS le système, pour passer à l’Assemblée, n’est-ce pas injuste quelque part par rapport à l’attente et aux revendications de la majorité du peuple, de ceux justement qui sont EN DEHORS du système.

          Mais bon, c’est ça la démocratie « bourgeoise » et il n’y en pas de meilleure puisque l’Autre a donné les déboires que l’on sait. Cependant, dans des moments historiques précis, lorsque l’histoire se met à begayer et que les problèmes économiques et sociaux prennent le dessus - temps de crise grave- les idées extrêmistes peuvent dominer la société. Les partis d’extrême droite deviennent alors trés populaires et des dictateurs peuvent bénéficier de tout le système démocratique pour passer aux postes de commandement. Cela signifie-t-il qu’à partir du moment où ils ont été élus DEMOCRATIQUEMENT, ils ont tous les droits, y compris celui de mettre à feu et à sang la planète ?

          UN seul Hitler ne suffit-il pas ? C’est un problème fondamental de la démocratie et nous devons bien méditer le message des intellectuels américains qui interpellent leur peuple, mais aussi tous les hommes libres de la planète.

          Après l’Afghanistan et l’Irak, vous aurez compris que l’Iran est la prochaine cible. Les motifs peuvent toujours paraîtres justes. La propagande se charge de cela. Ne sommes-nous pas sur la pente ascendante qui mène à la déflagration générale ? Ce mal que la démocratie occidentale veut combattre n’est-il pas logé dans la plus puissante d’entre elles ?

          Jadis, on avait laissé faire Hitler en Pologne. C’est rien, disaient ceux qui croyaient que la Démocratie, et elle seule, c’est à dire le système, pouvait tout régler. Non, il n’osera jamais attaquer la France ! Et puis, au fond, ça ne nous regarde pas, disaient d’autres... Les femmes et les hommes qui ont la conscience qui se réveille peuvent toujours faire quelque chose pour que la démocratie reste fidèle à ses valeurs.

          Souhaitons bonne chance à Watada et aux intellectuels et artistes qui veulent prendre leurs responsabilités historiques pour que l’Amérique de Georges Washington retrouve son âme souillée par les nouveaux néron.

          Pour que l’Amérique retrouve sa place de leader dans le monde, en tant que puissance prônant la paix et la concorde, et non comme une locomotive d’un train fou piloté par une nébuleuse des sectes d’extrême-droite, étroitement liée aux magnats du pétrole, au milieu des finances et au complexe militaro-industriel.

          Lire la suite ▼

          • Rocla (---.---.99.162) 12 février 2007 19:06

            Watada me fait penser à cet homme sur la place Tien etc..en Chine , qui s ’est mis devant un char , lequel s’ est heureusement arrêté . La civilisation avançait , pendant que le char de l’ Etat Chinois faisait une pause .

            Rocla


            • mjmb (---.---.79.132) 12 février 2007 22:32

              Et j’ai toujours pensé que, si le conducteur du char avait été Etat-Unien ou européen, le piéton aurait été écrasé...


            • icare (---.---.214.23) 12 février 2007 19:59

              La chose qui me met mal à l’ aise dans tout ça , c’ est que le peuple américain ait majoritairement soutenu son Président lors du déclenchement de la guerre en Irak . N’ importe quel observateur attentif de la région aurait pu savoir que les prétextes invoqués étaient faux . Les services de renseignement US ne pouvaient pas se tromper à ce point . Je ne comprends toujours pas la raison de cette tromperie délibérée , sinon une part d’ ignorance et , peut-être , de naïveté idéologique . C’ est cela qui est attristant quand on voit l’ effet produit dans certains secteurs des relations internationales .Que le Lieutenant ait découvert ça si tard m’ intrigue . Imaginons que le Président Bush ait réussi . Qui lui reprocherait aujourd’hui d’ avoir trompé délibérément son opinion publique ?


              • (---.---.249.64) 12 février 2007 20:32

                « ...Que le Lieutenant ait découvert ça si tard m’ intrigue... » Vous venez d’une autre planète ou bien vous limitez vos sources d’information aux journaux télévisés ? 80 pour cent de la population de la planète sait aujourd’hui pertinemment que le GVT américain a menti.

                Pire, une large proportion d’Américains pensent que leur GVT est IMPLIQUE dans le 11 septembre 2001.

                Quand au fait que W ait été élu, il a encore profité de l’effet de guerre, de la mainmise sur les grands médias d’information, et de la peur (rappelez vous ces ménagères de l’Amérique profonde qui mettaient du scotch sur leurs vitres, de peur d’un bombardement de l’aviation Irakienne).

                Les Etats Unis sont partagés entre des groupes très différenciés, et une partie d’entre eux, secte chrétienne de 50 millions de membres a fait de W son champion.

                Ce qui me stupéfie le plus aux USA, c’est cette propension à mettre le drapeau Américain sur la plupart des facades de maison ? Selon, moi, cela témoigne le degré de manipulation des cerveaux où sont parvenus les différents gouvernements depuis 50 ans. Hallucinant !


              • pablito (---.---.234.62) 12 février 2007 22:40

                Il est bon de rcevoir cet article d’un algérien, journaliste de surcroit, car l’algérie a connu, il y a quelques 40 ans et quelques, une aventure similaire à celle du soldat watada.

                Rappellez vous, la France envoie des troupes pour mettre au pas une minorité de « rebelles » (qui ont depuis fait fortune et exploité leurs frères comme jamais un colon n’aurait osé le faire !) qui pour assoir leur autorité, éventraient les femmes (algériennes) enceintes, et torturaient les paysans (algériens).

                Une fois la pacification réalisée, et les rebelles apparemment vaincus, la France demande donc à ses soldats d’armer les paysans pour que ceux ci puissent se défendre dans leur villages, de façon autonome. Elle les encourage à se montrer, à jouer le jeu.

                Et quelques années plus tard, on demande à ces militaires Français, de préparer leur propre départ, et donc de confisquer à tous les algériens les armes qu’on leur avait confié, et de les laisser sur place en sachant très exactement le genre de torture qui serait infligé à leurs femmes, leurs filles, leurs petits enfants. Elles leur seront infligé de la plus monstrueuse manière.

                Pour ces officiers, comme pour Watada, c’est intolérable : ils ne se sont pas engagés pour organiser un massacre programmé !

                Et là, ces soldats qui savaient d’avance la conséquence du lâchage de leurs alliés, ont désobéi : leur conscience leur a dit que l’on ne reniait pas la parole donnée, que l’on ne livrait pas au bourreau le civil qui avait donné sa confiance...

                C’était le puch des généraux.

                Watada en est le digne héritier : comme Salan, JeanPierre, Degueldre, Jouhaud... Il désobéi et bravé le pouvoir : c’est là l’honneur ou la conscience des hommes qu’il nous faut saluer.

                AUrez vous le courage cher journaliste de comprendre ce parallèle... Je n’en doute pas une seconde !

                Lire la suite ▼

                • maxim maxim 12 février 2007 23:36

                  dans les generaux n’oubliez pas Zeller, Challe,....dans les autres officiers et principaux acteurs ,Denoix de saint Marc,Masselot,Sergent,Gardy,Argoud,Guillaume,Lagaillarde,Ortiz,Godard, ....un moment dingue que j’ai vecu,etant moi meme en AFN à cette epoque en regiment parachutiste...

                  toute une époque,dingue.......


                  • ZeusIrae (---.---.209.130) 13 février 2007 00:14

                    Je ne comprend pas la logique qui permet d’excuser le refus d’obeissance du LT Watada.

                    Que ça vous plaise ou non les soldats n’ont pas à faire de la politique mais à obeir.Lorsque les militaires commencent à se meler de la politique c’est que la situation va vraiment tres mal(Thailand et Bengladesh sont des exemples recent,rien de bon n’a l’air de sortir de ces putch).

                    Si on suit le raisonnement des partisans de Watada,les putchistes d’Alger avait raison.Apres tout,ils tentaient d’empecher le pouvoir politique d’emputer la france d’une partie de son territoire en contradiction avec la constitution(la republique est une et indivisible blalblabla).

                    Il existe evidement des cas extrems mais ceci sont l’exception et doivent rester extremement rare.Le Lt Watada fait une interpration beaucoup trop extensive de cette exception.Le gouvernement americain est toujours democratique et legitime que je sache ?

                      Lire les 5 réponses ▼ (de undefined, maamar farah)

                    • Don Diego (---.---.105.23) 20 février 2007 15:30

                      ’Nul ne peut oublier le rôle majeur joué par la révolution américaine dans l’affermissement des droits civiques et des libertés individuelles à travers le monde ’

                      On oublie surtout pas qu’il y avait des bus pour les noirs et d’autres pour les blancs jusque dans les annees soixante aux USA....

                      Et puis ce brave garcon a dit qu’il n’avait pas d’objection a aller en Afghanistan. Il y aura bien quelques pauvres bougres a massacrer et torturer pour permettre a Bush de faire passer ses pipe-lines.....

                      Brave garcon... C’est beau la conscience.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès