La personne Réseau Voltaire (celui-ci dit « Je » dans la rédaction de l’article) nous fait une fois de plus le coup de la laïcité qui a pour but d’assurer en France l’égalité des religions.

Elle nous fait une fois de plus le coup de l’islamophobie comme racisme et xénophobie comparable à l’antisémitisme des années 30 - 40 : craindre et détester une religion parce qu’on la constate dangereuse c’est la même chose que de cultiver la haine d’individus pour la seule raison qu’ils sont nés comme ci plutôt que comme ça.

Elle nous fait une fois de plus le coup de la chrétienté qui a mis de nombreux siècles à cesser d’être dangereuse : il faut donc laisser à l’islam le temps - combien de siècles ? - de se débarrasser de toutes ses composantes dangereuses pour que l’islam ne le soit plus.

La seule vraie différence, s’il y en a une, entre ce rédacteur militant pour le développement du « bon islam » et la miltante Caroline Fourest détestée par lui bien que militant pour le même objectif est peut-être seulement celle-ci : lui dit clairement que la laïcité doit être utilisée par les islamistes individuellement pacifiques et modernistes pour faire avancer l’islam en France. Je le cite :

"Ce cadre offre une grande latitude aux musulmans de France pour pratiquer en toute liberté leur religion ; le caractère laïc de la république française représente pour eux un avantage incontestable."

Je continue de penser, aujourd’hui plus que jamais, que c’est en fonction du contenu théologique, plus précisément du rapport entre celui-ci et la violence effectivement exercée par des pratiquants, qu’une république démocratique, laïque, réellement attachée aux Droits humains doit décider de l’acceptation ou non d’une religion en son pays.

Je continue de penser que le judaïsme et le christianisme naissant - qui n’était pas la religion de Jésus de Nazareth - ont transmis à l’islam leur théologie criminogène. Je continue de constater qu’ils en ont pourtant limité la pratique, selon eux justifiée, à des temps anciens alors que l’islam en a fait le socle sur lequel son prophète a justifié la prétendue violence « voulue par Dieu » jusqu’à la totale soumission du monde à son Dieu Allah.

Je reste donc convaincu qu’en matière religieuse, dans les pays où la liberté leur est encore disponible pour le mener pacifiquement, le combat des hommes et des femmes attachés aux valeurs humaines doit exprimer l’exigence de destruction de la théologie criminogène, que celle-ci soit directement ou indirectement criminogène.

C’est parce que je pense que le prochain changement de pape est une excellente occasion de donner vigueur à ce nécessaire combat que j’ai publié cet autre article sur Agoravox : "Le nouveau pape devra supprimer la pire des croyances". Il est ici :

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-nouveau-pape-devra-supprimer-la-130677?pn=1000#forum3633707