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Commentaire de rotule

sur Démondialisation : le mot qui n'existe pas


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rotule 18 février 2013 21:42

Remarquable ! Au 19eme siècle, la décroissance ou du moins la stabilité théorisée et promue ! Quelle vision !
http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Stuart_Mill&nbsp ; .... L’humanité doit choisir l’état stationnaire avant que la nécessité ne l’y contraigne.
On y est !

Hélas, ces écris n’ont pas eu les échos et suites souhaitées ..... Lire http://tinyurl.com/aqp5tcg

Depuis longtemps, les économistes avaient donc pris en compte cette contrainte environnementale. Mais cet état stationnaire ne fait pas peur à John Stuart Mill (économiste classique, dans la lignée de Smith et Ricardo). Pour ce dernier, l’état stationnaire signifie la fin de la quête du profit à tout prix et la recherche du bénéfice qu’on peut dire culturel. Keynes, presque un siècle plus tard, suivra cette idée. Il explique que dans quelques générations, les individus seront sept à huit fois plus riches, ce qui leur permettra de satisfaire sans problème leurs besoins absolus (les besoins nécessaires et indépendants des autres individus). Se pose alors la question des besoins relatifs, qui visent à satisfaire notre désir de puissance social, d’ostentation. Pour mener une « vie bonne », il faut s’écarter de ces désirs. Keynes souhaite le rejet de « l’amour de l’argent », remplacé par l’amour de l’éducation et de l’art.

Bien entendu, ces idéaux semblent véhiculer une vision aristocratique de la société. La réalisation de ces projets passe donc par une réduction des inégalités et une démocratisation réelle de l’éducation. Cette pensée se retrouve aujourd’hui chez les partisans de la décroissance.


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