Vous avez parfaitement raison. Et à plus d’un titre.
La France est « sur-administré » mais surtout « sur-politisé » : trop d’élus, trop de coûts.
Pendant qu’on en est à débattre sur taxe ou non les allocs, le débat sur les élus n’est jamais abordé. Il est pourtant brûlant quand on sait qu’un élu touche des « indemnités » non soumises à l’impôt, qu’un élu est « tous frais payés », qu’un élu s’adjoint le plus souvent une équipe de « collcab » c’est à dire 4 ou 5 personnes qui gravitent autour et dépendent de lui, le plus souvent avec des rémunérations « hors grilles fonction publique ».
Tout cela mis bout à bout c’est 20 milliards d’euros par an d’économies possibles. R.Dosière l’a chiffré et il a même été « modeste ».
20 milliards, c’est une BASE. Car derrière, moins d’élus, c’est moins de réunionnite pour défendre des prés carrés, moins de financements croisés, moins de complexité, moins de collcabs inutiles, moins d’indemnités « retraites », moins de frais afférents et j’en passe.
Il faut savoir que sur les 250 milliards des collectivités locales, les frais de fonctionnement « assemblée » (hors agents) c’est quasiment 4% soit 10 milliards. Les 10 autres s’obtiennent en supprimant les CG et en fusionnant les communes. On peut même en espérer beaucoup plus et c’est une économie ANNUELLE.
A mon sens, une réforme VITALE de l’organisation publique via les 5 points ci-dessus (ce que Monti a engagé en Italie) c’est au bas mot 60 milliards d’économies par an... sans toucher à un seul fonctionnaire.
Arretons alors de taxer tout ce qui bouge, entrainant par voie de fait une récession.
Exigeons le changement, le vrai, celui que la gauche n’a pas les roubignolles de faire parce que trop redevable de la république des baronnies !