non, la classe dominante ne domine pas parcequ’elle est meilleure, qu’elle est une élite.
Dans une système capitaliste elle domine car à travers les capitaux, elle détient les moyens de production. La crise démontre que c’est bien les marchés qui décident qu’il faut faire ce qui est bon pour eux. Et les marchés, c’est les propriétaires de capitaux, ie des moyens de production.
Votre exemple de la révolution française n’est pas bon. De fait, c’est l’avénement du mode de production pré-industriel qui fait émerger une classe bourgeoise bien plus riche que l’aristocratie (au sens de la noblesse de sang) et la révolution française est en premier lieu l’affrontement entre une noblesse qui défend ses privilèges contre l’impots et la classe qui possède finance et moyen de production. Ca c’est 1789. La suite de la révolution verra s’affronter le peuple et la bourgeoisie. La victoire de la bourgeoisie est consacré avec le suffrage censitaire contre le principe un homme une voix.
Il ne faut pas non plus confondre égalité et égalitarisme. Dire qu’une société est sans classes ne signifie pas la stricte identité entre chacun. Mais que les droits et devoirs de chacun sont égaux, sans rapports de dominations économiques. Pour finir, non les pays de l’est n’étaient pas une société sans classe. Et pour cause, arriver à une société sans classe suppose une évolution complète de la société qui ne peut se faire sur un court laps de temps. Cette évolution est possible à condition de supprimer l’exploitation des travailleurs en socialisant les moyens de production. Mais il faut aussi un volontarisme politique, un travail de remise en cause permanent que n’a absolument pas permis le stalinisme. L’autoritarisme stalinien a figé et ainsi tué le processus révolutionnaire.