Ces 57% du PIB ne veulent rien dire. On ne vous pique pas 57 % de votre pognon. Une part importante du PIB étant générée par l’Etat, la part qu’il prélève au secteur privé et de fait bien moindre, et parfois inférieur à la part qu’il prélève dans des pays dans lesquels l’État est moins impliqué dans l’économie, même si le chiffre brut que vous citez semble impliquer le contraire.
Exemple :
Aux US, les dépense de santé sont de 12% du PIB, 6% en France. Le système de santé est public ou parapublic en France (y compris la médecine libérale dont la majorité honoraires sont assurés par la dépense publique).
Ces 12% aux States ne sont pas comptés, en grande partie (il existe bien une partie de dépense publique) dans la dépense publique US. Ils correspondent pourtant bel et bien à une dépense des ménages et entreprise US. Ajoutez à cela les d’autres services publics chez nous et privés là-bas et vous comprenez pourquoi l’exile fiscal aux US ne présente aucun intérêt (vous payerez comparativement autant d’impôts, pour des services de m... qui vous coûterons beaucoup plus cher).
Sans compter encore que l’État français possède des parts dans beaucoup d’entreprises privés ou semi-publiques. Les dividendes générées par ces parts comptent aussi dans vos 57%, et personne ne vous les à prises.
Ce chiffre « PIB prélevé par l’État dans un pays » n’a de sens que si l’on compare la part que possède l’État dans l’économie. Si vous voulez rattacher ce chiffre aux impôts que vous payez, alors il ne faut tenir compte que de la part que prélève le fisc sur le secteur privé.
La France entière, connaît l’évangile de Karl Marx alors que
celui ci se résume en deux lignes : « haïssez l’homme qui est plus riche
que vous. N’admettez en aucune circonstance que son succès puisse être
dû à ses propres efforts », ...
Citez moi une seule grande fortune française qui peut justifier de l’intégralité de ses revenus de potentat oriental à son immense talent et ses immenses compétences...
Vous semblez pensez qu’un homme riche génère sa fortune ex-nihilo, qu’il ne doit rien ni aux infrastructures dont il a bénéficié et dont il bénéficie encore, mais qu’en plus il ne la prend nul part, qu’il la crée littéralement. Leur argent vient de quelque part, il provient d’échanges, il n’est pas « créé ».
Il ne s’agit pas d’« haïr » les riches, mais les fortunes qu’accumulent des hommes ou des femmes dont on ne peut pas vraiment dire qu’ils soient spécialement brillants (à part un talent particulier pour gagner du pognon, sans parfois beaucoup de scrupules...) heurtent souvent ce que les anglais (grands marxistes, comme chacun sait) appellent « common decency », la morale commune. Il ne s’agit pas de les haïr, il s’agit de leur faire payer des impôts, ce qui est la moindre des choses, et d’éviter qu’ils ne barrent la route à des ingénieurs, scientifiques, inventeurs vraiment doués et susceptibles de réellement créer des richesses.