Article qui invite à la réflexion dépassionnée.
D’abord, que la notion de « bien commun » requiert l’écoute à l’égard du bien individuel de l’Autre. Il y faut donc de la confiance - fondamentale, la confiance - engendrée par le respect réciproque et la bonne foi. Alors, l’échange efficace peut commencer, compréhension et compromis peuvent instaurer « le » bien commun, pilier du vivre ensemble.
Conséquence : dans une société « apaisée », les individus ne sont pas seulement « contre », mais aussi « avec ». C’est aux pouvoirs publics de réguler les discordances. Il doit donc énoncer les grands principes - d’un point de vue théorique on ne transige pas -, mais chercher et admettre la souplesse et le pragmatisme des pratiques. D’où l’importance du « compromis », qui a si mauvaise presse en France, sans doute à cause de sa proximité phonétique avec « compromission »…
Ensuite, cette notion d’enracinement. Comme le dit Weil dans votre citation : C’est un des besoins les plus difficiles à définir. Pourquoi ? elle le dit dans le même lien : Chaque être humain a besoin de multiples racines. Il a besoin de recevoir […] par l’intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie.
De mon point de vue, la difficulté de se comprendre est là. L’enracinement est pluriel. La personne n’est pas QUE de son village, sa ville, son pays, son ethnie, sa religion, son origine de migrant… et même de son « sexe » ! Chacun est tout cela à la fois. On peut se prévaloir de nombreux paramètres identitaires, et refuser d’être réduit par l’Autre à un seul de ces paramètres.
Alors, le racisme (ou la xénophobie, l’esprit de clocher, le sexisme…) se logent dans ce clivage front contre front : le Blanc / le Noir, le parisien / le provincial, le Français / l’Allemand, le natif « de souche » / l’immigré, l’homme / la femme, l’hétéro / l’homo…
J’apprécie votre conclusion sur l’enracinement, valeur positive, qui ne doit pas être nié. Je suis d’accord sur les effets détestables de ce déni. Mais vous ne dites pas comment gérer les conflits de coexistence… Or, c’est bien le problème. Le racisme (et toutes les formes d’ostracisme) se glisse dans un cycle d’actions/réactions et il s’auto-justifie a posteriori.
Comment arrêter la machine infernale ? À court terme, je ne vois pas…
21/02 17:08 - samuel_
21/02 12:17 - ecolittoral
Aujourd’hui, nous vivons dans un monde de tolérance, pas de respect. Tolérance = (...)
19/02 22:40 - samuel_
Quand vous dites que la lutte mal conçue finit par nuire au bien commun, qu’il ne doit y (...)
19/02 18:51 - rocla (haddock)
Si on dit qu’ il n’ y a pas de races il ne peut y avoir de racisme (...)
19/02 18:46 - COLRE
Article qui invite à la réflexion dépassionnée. D’abord, que la notion de « bien commun (...)
19/02 13:37 - non667
le racisme = armes de destruction massives façon g.bush ! = 9-11 !
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