**** A > B > A > C, puis C > B > A > D, encore : D > C > B > A > E et ainsi de suite. ****
C’est archi vrai dans la pensée interne. Chacun triture en effet de cette manière
C’est au moment du discours (non du papotage), scientifique compris, parce qu’on cherche à convaincre, qu’on aligne les idéations avec des cliquets
Le discours, sur le moment en tous cas, balise et interdit les arborescences heuristiques. Sutout sous sa forme orale.
Le verbe du rhéteur est extrêmement directif des pensées. Ce qui est étrange, c’est que tant de gens aiment entendre des discours, des alignements de pensée bourrés de cliquets
(Je relis les textes en partant de leur fin et je vois mieux les cliquets)
Tout se passe comme si les gens se sentent vulnérables de n’avoir que des pensées non alignées, de n’avoir que des pensées en flocon, non structurées en colonnes ABC ou en boucle ABA
Mais bon, il y a de quoi avoir peur de ne paraître que flocon
Des millions de gens ont souffert dans leurs chairs d’avoir subi des alignements et des cercles de fer
Percer et encager le premier pour ne pas être percé et encagé
On peut être flocon en soi mais on a intérêt à se montrer tout en lignes et boucles
Il existe à ce propos une illustration de dessin animé où l’essaim d’abeille, au lieu de rester nuageux, se transforme en lance ou en anneau pour achever sa proie
(Il y aurait à examiner si oui ou non le sexualisme cherche à floconner la femme et à aligner l’homme. Et à réfléchir alors sur ce que représentent toutes ces choses en anneau ou en chaîne qu’on porte sur soi. Sur le pourquoi de l’obélisque, de la façade du temple d’Athéna, de l’Assemblée nationale)